Dragon ball
Manga culte s'il en est, Dragon ball a marqué plusieurs générations. Le manga original, publié au Japon entre 1984 et 1995, a débarqué chez nous en édition kiosque (demi-tomes) le 15 janvier 1993 pour s'achever le 15 décembre 1999, mais c'est principalement à travers la version animée, diffusée dans le Club Dorothée de 1988 à 1996, que l'œuvre d'Akira Toriyama s'est fait connaître.
À l'origine, cette bande-dessinée japonaise était une adaptation libre et moderne de la Pérégrination vers l'Ouest, roman chinois du XVIe siècle, mais avec le temps, les personnages se sont développés et se sont émancipés du support original pour créer un univers totalement inédit.
Au départ, on suit les aventures de Son Gokū, jeune garçon qui va partir un peu malgré lui avec la jolie Bulma à la recherche des sept Dragon balls qui, une fois réunies, permettent d'exaucer un vœu.
Shōnen (manga destiné aux jeunes garçons) par excellence, le manga va perdre sa dimension « voyage et explorations » pour s'axer sur les combats. Le style de l'auteur évoluant d'ailleurs pour accompagner ce changement de ton. On passe ainsi d'un style naïf et enfantin à des traits anguleux et percutants. Bref, on grandit avec le manga. Mieux : on s'identifie à ce personnage au cœur pur, toujours prêt à se battre pour ceux qu'il aime, non sans une innocence touchante.
Si la première partie du manga pose les bases de ce qui deviendra ce monument de la culture nippone, c'est véritablement avec l'arrivée des Saiyans que l'histoire prendra un tournant franchement novateur. Porté par le style très efficace de Toriyama, on assiste à des combats d'une beauté et d'une intensité inédite dans le monde de la bande-dessinée. L'arc narratif suivant, avec le combat épique contre Freezer, fera encore progresser le genre, asseyant définitivement le manga comme une référence du genre.
L'histoire peut être parfois drôle, parfois touchante, parfois haletante, bref, jamais ennuyante ! Un chef d'œuvre, donc, assurément, sublimé, qui plus est, par la « perfect edition » publiée par Glénat entre 2009 et 2015.
Note : 10 / 10
À l'origine, cette bande-dessinée japonaise était une adaptation libre et moderne de la Pérégrination vers l'Ouest, roman chinois du XVIe siècle, mais avec le temps, les personnages se sont développés et se sont émancipés du support original pour créer un univers totalement inédit.
Au départ, on suit les aventures de Son Gokū, jeune garçon qui va partir un peu malgré lui avec la jolie Bulma à la recherche des sept Dragon balls qui, une fois réunies, permettent d'exaucer un vœu.
Shōnen (manga destiné aux jeunes garçons) par excellence, le manga va perdre sa dimension « voyage et explorations » pour s'axer sur les combats. Le style de l'auteur évoluant d'ailleurs pour accompagner ce changement de ton. On passe ainsi d'un style naïf et enfantin à des traits anguleux et percutants. Bref, on grandit avec le manga. Mieux : on s'identifie à ce personnage au cœur pur, toujours prêt à se battre pour ceux qu'il aime, non sans une innocence touchante.
Si la première partie du manga pose les bases de ce qui deviendra ce monument de la culture nippone, c'est véritablement avec l'arrivée des Saiyans que l'histoire prendra un tournant franchement novateur. Porté par le style très efficace de Toriyama, on assiste à des combats d'une beauté et d'une intensité inédite dans le monde de la bande-dessinée. L'arc narratif suivant, avec le combat épique contre Freezer, fera encore progresser le genre, asseyant définitivement le manga comme une référence du genre.
L'histoire peut être parfois drôle, parfois touchante, parfois haletante, bref, jamais ennuyante ! Un chef d'œuvre, donc, assurément, sublimé, qui plus est, par la « perfect edition » publiée par Glénat entre 2009 et 2015.
Note : 10 / 10
Lu le 29 juin 2019