L'éveil
Ah, "L'éveil" (ou "Awakenings" en anglais), un film qui se cache un peu dans l'ombre des projecteurs, mais qui mérite grandement d'être déterré pour être admiré. Réalisé par Penny Marshall, cette pépite cinématographique est un éclat rare dans la filmographie de la réalisatrice, qui nous a également offert des œuvres telles que "Big" et "A League of Their Own". Le synopsis ? Plongez-vous dans le New York des années 1960, où le Dr. Malcolm Sayer, joué par Robin Williams, se retrouve face à un groupe de patients atteints d'encéphalite léthargique, une maladie qui les a laissés dans un état catatonique depuis des décennies. Avec l'aide d'une infirmière dévouée, interprétée par la charmante Penelope Ann Miller, le médecin tente une expérience risquée pour éveiller ces patients de leur sommeil prolongé. Les acteurs, en particulier Robin Williams, livrent des performances captivantes qui parviennent à toucher le cœur tout en suscitant des sourires. L'interaction entre Williams et Robert De Niro, qui incarne l'un des patients, est une danse émouvante entre l'émotion et l'humour. Passons maintenant à mon propre ressenti. "L'éveil" est comme une tasse de café réconfortante : elle vous réchauffe et vous énergise, même si vous savez que c'est une expérience éphémère. Le film navigue habilement entre des moments poignants et des instants légers, évoquant des sourires et des larmes dans le même souffle. Cependant, il est indéniable que le film n'a pas eu la visibilité qu'il aurait pu avoir en France, ce qui est un peu comme si vous aviez trouvé un bon livre dans une bibliothèque poussiéreuse et délaissée. En somme, "L'éveil" est une œuvre subtile et émouvante qui mérite une place spéciale dans le cœur des cinéphiles. Son mélange d'émotion, d'humour et d'exploration médicale en fait une expérience cinématographique unique. Si vous êtes prêts à ouvrir votre cœur à une histoire touchante et à vous laisser captiver par les performances exceptionnelles, alors "L'éveil" pourrait bien être une expérience qui restera avec vous bien après que les crédits finaux aient défilé.
Note : 7 / 10
Note : 7 / 10
Vu le 8 janvier 2023
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage