Evil (saison 1)
Quand les cerveaux derrière The good wife, les époux Robert et Michelle King, décident de s'aventurer dans le monde du surnaturel, on s'attend à ce que quelque chose de magique se produise. Et bien, avec la série Evil, le surnaturel est certainement au rendez-vous, mais la magie, elle, se fait un peu désirer.
On retrouve ici une psychologue clinicienne, un prêtre en formation et un technicien qui se réunissent pour enquêter sur des phénomènes surnaturels. Un trio improbable, diriez-vous ? C'est exactement le point de départ de cette série. Leur mission : trier le réel du fantastique, le rationnel du démoniaque. Autant dire que ces détectives de l'occulte ont du pain sur la planche. Partant d'une idée simple, mais accrocheuse, on anticipe ici des aventures transcendantes, des virées dans l'insolite, une plongée dans l'inexpliqué. Malheureusement, l'exploration des possibilités prend des allures de flânerie. La série reste trop souvent en surface, se concentrant majoritairement sur des cas de possession démoniaque et d'infestation, comme si elle avait peur de se perdre dans son propre monde. L'engagement initial de jouer avec la frontière entre le surnaturel et l'explication scientifique, à la manière d'X-Files, se dissipe dans des fins d'épisodes abruptes et sans conclusions, laissant le spectateur sur sa faim.
Les personnages, ces héros chargés de faire briller la série, ont des destins variés. Katja Herbers porte la série avec conviction, apportant une crédibilité bienvenue à son rôle de psychologue clinicienne sceptique. Aasif Mandvi, homme à tout faire, excelle, même si sa polyvalence frise parfois l'artificiel. Enfin, Mike Colter, en prêtre bodybuildé et homme de peu de foi, semble malheureusement sortir tout droit d'un casting de clichés. Du côté des seconds rôles, Christine Lahti s'en sort plutôt bien, de même que les filles et le running gag qui consiste à les voir parler toutes en même temps ; mais c'est surtout l'excellent Michael Emerson, un habitué des terrains de jeu comme Saw, Lost et Person of interest, qui se démarque. Un point fort indéniable.
Finalement, Evil émerge comme une série intrigante mais éphémère. Malgré des personnages attachants, elle peine à exploiter pleinement son potentiel surnaturel. Les « rois » de la télévision ont peut-être voulu jouer la sécurité, mais parfois, le risque est nécessaire pour créer une magie télévisuelle durable. À suivre, mais sans trop d'attentes.
Note : 6 / 10
On retrouve ici une psychologue clinicienne, un prêtre en formation et un technicien qui se réunissent pour enquêter sur des phénomènes surnaturels. Un trio improbable, diriez-vous ? C'est exactement le point de départ de cette série. Leur mission : trier le réel du fantastique, le rationnel du démoniaque. Autant dire que ces détectives de l'occulte ont du pain sur la planche. Partant d'une idée simple, mais accrocheuse, on anticipe ici des aventures transcendantes, des virées dans l'insolite, une plongée dans l'inexpliqué. Malheureusement, l'exploration des possibilités prend des allures de flânerie. La série reste trop souvent en surface, se concentrant majoritairement sur des cas de possession démoniaque et d'infestation, comme si elle avait peur de se perdre dans son propre monde. L'engagement initial de jouer avec la frontière entre le surnaturel et l'explication scientifique, à la manière d'X-Files, se dissipe dans des fins d'épisodes abruptes et sans conclusions, laissant le spectateur sur sa faim.
Les personnages, ces héros chargés de faire briller la série, ont des destins variés. Katja Herbers porte la série avec conviction, apportant une crédibilité bienvenue à son rôle de psychologue clinicienne sceptique. Aasif Mandvi, homme à tout faire, excelle, même si sa polyvalence frise parfois l'artificiel. Enfin, Mike Colter, en prêtre bodybuildé et homme de peu de foi, semble malheureusement sortir tout droit d'un casting de clichés. Du côté des seconds rôles, Christine Lahti s'en sort plutôt bien, de même que les filles et le running gag qui consiste à les voir parler toutes en même temps ; mais c'est surtout l'excellent Michael Emerson, un habitué des terrains de jeu comme Saw, Lost et Person of interest, qui se démarque. Un point fort indéniable.
Finalement, Evil émerge comme une série intrigante mais éphémère. Malgré des personnages attachants, elle peine à exploiter pleinement son potentiel surnaturel. Les « rois » de la télévision ont peut-être voulu jouer la sécurité, mais parfois, le risque est nécessaire pour créer une magie télévisuelle durable. À suivre, mais sans trop d'attentes.
Note : 6 / 10
Vu le 24 janvier 2024