Evil (saison 3)
La troisième saison d'Evil s'inscrit comme un concentré des deux précédentes, magnifiant les aspects positifs tout en laissant flotter les ombres des lacunes. Dans cette danse entre l'ombre et la lumière, le duo démoniaque formé par Leland et Sheryl, accompagnés d'Edward Tragoren s'impose comme un véritable festin pour les spectateurs avides de machinations tortueuses. Une débauche d'idées tordues, déstabilisant même Kristen, autrefois en position de force. Le talent de Patrick Brammall, qui campe l'époux de Kisten trouve enfin sa véritable place : soigneusement rangé sur une étagère.
Le tandem scientifique formé par Ben et sa sœur émerge comme une perle dans le flot des intrigues, ajoutant une couche d'intérêt du côté des investigations rationnelles. Les émissaires du Vatican insufflent également une promesse naissante, élargissant le spectre des possibles.
Cependant, tout n'est pas un rêve éveillé dans le royaume d'Evil. Kristen, en dépit de son potentiel, se voit réduite à une caricature exagérée d'elle-même, tandis que le Père David Acosta erre dans l'inutilité la plus profonde. Heureusement, les personnages secondaires apportent une bouffée d'air frais, élevant ainsi le niveau général. Kurt Fuller en psy trouve enfin une utilité bienvenue.
Le réel écueil réside dans le scénario, une mer agitée qui ouvre des portes à la volée, mais s'abstient de les refermer. CongoRun, cette entreprise diabolique calquée sur Amazon, disparaît tel un mirage, tout comme la petite amie de Ben et sa jumelle, évaporées sans explication. L'intrigue autour de l'entreprise RSM Fertility stagne dans les limbes de l'indécision. La cryptomonnaie de Leland devient une note en bas de page, et des intrigues centrales telles que la pesée de l'âme sombrent dans l'oubli.
Ainsi, la série séduit par ses personnages, mais se heurte aux limites d'une intrigue en perpétuelle expansion sans résolution. Une série à suivre pour ses protagonistes, bien plus que pour les mystères qu'elle promet de dévoiler. Malgré tout, cette saison se hisse au-dessus de ses prédécesseurs, laissant présager une suite pleine de promesses. À suivre assurément.
Note : 7 / 10
Le tandem scientifique formé par Ben et sa sœur émerge comme une perle dans le flot des intrigues, ajoutant une couche d'intérêt du côté des investigations rationnelles. Les émissaires du Vatican insufflent également une promesse naissante, élargissant le spectre des possibles.
Cependant, tout n'est pas un rêve éveillé dans le royaume d'Evil. Kristen, en dépit de son potentiel, se voit réduite à une caricature exagérée d'elle-même, tandis que le Père David Acosta erre dans l'inutilité la plus profonde. Heureusement, les personnages secondaires apportent une bouffée d'air frais, élevant ainsi le niveau général. Kurt Fuller en psy trouve enfin une utilité bienvenue.
Le réel écueil réside dans le scénario, une mer agitée qui ouvre des portes à la volée, mais s'abstient de les refermer. CongoRun, cette entreprise diabolique calquée sur Amazon, disparaît tel un mirage, tout comme la petite amie de Ben et sa jumelle, évaporées sans explication. L'intrigue autour de l'entreprise RSM Fertility stagne dans les limbes de l'indécision. La cryptomonnaie de Leland devient une note en bas de page, et des intrigues centrales telles que la pesée de l'âme sombrent dans l'oubli.
Ainsi, la série séduit par ses personnages, mais se heurte aux limites d'une intrigue en perpétuelle expansion sans résolution. Une série à suivre pour ses protagonistes, bien plus que pour les mystères qu'elle promet de dévoiler. Malgré tout, cette saison se hisse au-dessus de ses prédécesseurs, laissant présager une suite pleine de promesses. À suivre assurément.
Note : 7 / 10
Vu le 5 février 2024