Fleabag (saison 2)
Cette deuxième saison de Fleabag se démarque par un rythme plus posé, voire parfois languissant, comparé à la frénésie de la première. L'introduction du personnage du prêtre, interprété par Andrew Scott (qu'on avait déjà pu apprécier dans Black mirror), est indéniablement l'un des points forts de cette saison. Scott apporte une présence à la fois charismatique et troublante à ce rôle complexe.
Une idée particulièrement brillante est de faire prendre conscience au prêtre des apartés de Fleabag à la caméra. C'est un concept méta fascinant qui aurait mérité d'être davantage exploité. Malheureusement, comme beaucoup d'éléments de cette saison, cette trouvaille scénaristique reste à l'état d'ébauche, laissant un sentiment de potentiel inexploité.
En effet, c'est ce sentiment qui domine à la fin de cette saison : de bonnes idées, des concepts intrigants, mais qui manquent souvent de développement. On reste sur sa faim, avec l'impression que la série aurait pu aller beaucoup plus loin dans l'exploration de ses thèmes et de ses personnages.
Un mot sur la bande-son : la musique d'inspiration religieuse qui ponctue les épisodes est initialement intrigante et appropriée, compte tenu de l'intrigue centrée sur le prêtre. Cependant, sa répétition excessive finit par la transformer en un gimmick agaçant plutôt qu'en un élément enrichissant l'atmosphère de la série.
En fin de compte, cette deuxième saison de Fleabag reste une expérience intéressante, mais qui laisse un arrière-goût de « pas assez ». Elle a ses moments de brillance, certes, mais on ne peut s'empêcher de penser à ce qu'elle aurait pu être si ses idées avaient été poussées à leur plein potentiel.
Note : 6 / 10
Une idée particulièrement brillante est de faire prendre conscience au prêtre des apartés de Fleabag à la caméra. C'est un concept méta fascinant qui aurait mérité d'être davantage exploité. Malheureusement, comme beaucoup d'éléments de cette saison, cette trouvaille scénaristique reste à l'état d'ébauche, laissant un sentiment de potentiel inexploité.
En effet, c'est ce sentiment qui domine à la fin de cette saison : de bonnes idées, des concepts intrigants, mais qui manquent souvent de développement. On reste sur sa faim, avec l'impression que la série aurait pu aller beaucoup plus loin dans l'exploration de ses thèmes et de ses personnages.
Un mot sur la bande-son : la musique d'inspiration religieuse qui ponctue les épisodes est initialement intrigante et appropriée, compte tenu de l'intrigue centrée sur le prêtre. Cependant, sa répétition excessive finit par la transformer en un gimmick agaçant plutôt qu'en un élément enrichissant l'atmosphère de la série.
En fin de compte, cette deuxième saison de Fleabag reste une expérience intéressante, mais qui laisse un arrière-goût de « pas assez ». Elle a ses moments de brillance, certes, mais on ne peut s'empêcher de penser à ce qu'elle aurait pu être si ses idées avaient été poussées à leur plein potentiel.
Note : 6 / 10
Vu le 28 juillet 2024