Full metal jacket
Stanley Kubrick nous transporte dans les horreurs de la guerre du Viêt Nam avec Full metal jacket en 1987. Le film, porté par Matthew Modine, Adam Baldwin et Vincent D'Onofrio, explore la transformation de jeunes marines confrontés à l'absurdité du conflit.
Le récit se divise en deux parties distinctes. La première, intense et truculente, dépeint la formation des marines sous la poigne inoubliable du sergent Hartman, campé par R. Lee Ermey. La seconde partie, située au cœur du Viêt Nam en 1968, révèle les conséquences déchirantes du conflit sur ces mêmes soldats.
Kubrick excelle dans la première partie, capturant l'énergie et la vigueur du sergent Hartman. Cependant, la transition vers le Viêt Nam marque un ralentissement, malgré quelques scènes cultes. Le film, typique du style de Kubrick, souffre d'une longueur excessive.
Les performances de Modine, Baldwin et D'Onofrio sont solides, ce dernier livrant une prestation mémorable en soldat perturbé. Cependant, la caractérisation diminue dans la seconde moitié, diluant le lien émotionnel avec les protagonistes.
La réalisation est techniquement exceptionnelle, créant une atmosphère immersive. Cependant, la longueur excessive peut épuiser l'attention du spectateur. Le casting offre des performances convaincantes, capturant la brutalité et la complexité des personnages, avec une mention spéciale pour R. Lee Ermey.
En conclusion, Full metal jacket demeure une œuvre marquante du cinéma de guerre, portée par la signature audacieuse de Kubrick. Malgré son inégalité narrative et sa longueur, le film offre des moments puissants et des dialogues mémorables, constituant une expérience imparfaite mais incontournable pour les amateurs du réalisateur et du genre.
Note : 7 / 10
Le récit se divise en deux parties distinctes. La première, intense et truculente, dépeint la formation des marines sous la poigne inoubliable du sergent Hartman, campé par R. Lee Ermey. La seconde partie, située au cœur du Viêt Nam en 1968, révèle les conséquences déchirantes du conflit sur ces mêmes soldats.
Kubrick excelle dans la première partie, capturant l'énergie et la vigueur du sergent Hartman. Cependant, la transition vers le Viêt Nam marque un ralentissement, malgré quelques scènes cultes. Le film, typique du style de Kubrick, souffre d'une longueur excessive.
Les performances de Modine, Baldwin et D'Onofrio sont solides, ce dernier livrant une prestation mémorable en soldat perturbé. Cependant, la caractérisation diminue dans la seconde moitié, diluant le lien émotionnel avec les protagonistes.
La réalisation est techniquement exceptionnelle, créant une atmosphère immersive. Cependant, la longueur excessive peut épuiser l'attention du spectateur. Le casting offre des performances convaincantes, capturant la brutalité et la complexité des personnages, avec une mention spéciale pour R. Lee Ermey.
En conclusion, Full metal jacket demeure une œuvre marquante du cinéma de guerre, portée par la signature audacieuse de Kubrick. Malgré son inégalité narrative et sa longueur, le film offre des moments puissants et des dialogues mémorables, constituant une expérience imparfaite mais incontournable pour les amateurs du réalisateur et du genre.
Note : 7 / 10
Vu le 22 avril 2008