H2G2 : le guide du voyageur galactique
Il est rare, que ce soit au cinéma ou en littérature, d'associer humour et science-fiction ; et si l'on peut songer à La folle histoire de l'espace, de 87, Galaxy quest, de 99, ou plus récemment Paul, c'est H2G2 qui vient immédiatement à l'esprit. Le premier roman de cette saga de Douglas Adams a été publié en 1979, tandis que cette adaptation de Garth Jennings (dont c'est le premier film) date de 2005.
Pour les malheureux qui ne connaissent pas cet univers déjanté, l'histoire est celle d'Arthur Dent (Martin Freeman), le plus britannique de tous les Britanniques, qui reçoit la visite de son ami Ford Perfect (Mos Def). Celui-ci lui apprend sans détour qu'il n'est pas natif de Guildford, mais d'une planète du système de Bételgeuse, et surtout que la Terre va être détruite, car elle se trouve sur le passage d'une future autoroute intergalactique. Et puisqu'Arthur avait par le passé sauvé la vie de Ford, ce dernier lui propose de sauver la sienne, l'embarquant avec lui à travers le vaste univers. Là, il rencontrera une foultitude de personnages excentriques et hauts en couleur, comme Zaphod Beeblebrox (l'excellent Sam Rockwell), président de la Galaxie (rien que ça), Marvin, un robot maniaco-dépressif, et surtout Trillian (Zooey Deschanel), terrienne comme lui, dont il tombera éperdument amoureux ; sans oublier, au passage, Eddie, l'ordinateur de bord toujours enjoué et optimiste, dont la voix française est celle de l'immense Emmanuel Curtil.
Finalement, l'histoire n'a que peu d'importance ; l'intérêt du film résidant dans cet humour absurde très british, rappelant évidemment les Monty Python. Les gags s'enchaînent à un rythme effréné, le tout porté par une bande d'acteurs absolument excellents, et par des effets visuels très réussis pour l'époque, et qui vieillissent très bien. Mention spéciale à la scène réalisée en stop motion avec de la laine !
Et pour ceux qui se demandent encore pourquoi regarder ce film, la réponse est évidemment 42.
Note : 8 / 10
Pour les malheureux qui ne connaissent pas cet univers déjanté, l'histoire est celle d'Arthur Dent (Martin Freeman), le plus britannique de tous les Britanniques, qui reçoit la visite de son ami Ford Perfect (Mos Def). Celui-ci lui apprend sans détour qu'il n'est pas natif de Guildford, mais d'une planète du système de Bételgeuse, et surtout que la Terre va être détruite, car elle se trouve sur le passage d'une future autoroute intergalactique. Et puisqu'Arthur avait par le passé sauvé la vie de Ford, ce dernier lui propose de sauver la sienne, l'embarquant avec lui à travers le vaste univers. Là, il rencontrera une foultitude de personnages excentriques et hauts en couleur, comme Zaphod Beeblebrox (l'excellent Sam Rockwell), président de la Galaxie (rien que ça), Marvin, un robot maniaco-dépressif, et surtout Trillian (Zooey Deschanel), terrienne comme lui, dont il tombera éperdument amoureux ; sans oublier, au passage, Eddie, l'ordinateur de bord toujours enjoué et optimiste, dont la voix française est celle de l'immense Emmanuel Curtil.
Finalement, l'histoire n'a que peu d'importance ; l'intérêt du film résidant dans cet humour absurde très british, rappelant évidemment les Monty Python. Les gags s'enchaînent à un rythme effréné, le tout porté par une bande d'acteurs absolument excellents, et par des effets visuels très réussis pour l'époque, et qui vieillissent très bien. Mention spéciale à la scène réalisée en stop motion avec de la laine !
Et pour ceux qui se demandent encore pourquoi regarder ce film, la réponse est évidemment 42.
Note : 8 / 10
Vu le 18 décembre 2018