HPI (saison 3)
HPI revient pour une troisième saison, toujours portée par l'exubérante Audrey Fleurot dans le rôle de Morgane Alvaro, cette femme de ménage au QI stratosphérique devenue consultante pour la police. Les réalisateurs Mona Achache, Vincent Jamain et Djibril Glissant reprennent les rênes de cette série qui avait conquis le public français avec son mélange d'enquêtes policières et d'humour décalé. Cependant, cette nouvelle salve d'épisodes semble avoir perdu de son éclat initial.
Cette saison promet d'être plus personnelle pour Morgane, avec l'arrivée d'une nouvelle recrue timide, Jérémy Lewin, et des complications dans sa relation avec Karadec. En parallèle, les affaires louches du père de Morgane, interprété par Patrick Chesnais, prennent une place importante dans l'intrigue. On s'attendait à une évolution significative des personnages et à des enquêtes toujours plus captivantes, mais le résultat est mitigé.
Le scénario de cette saison 3 peine à retrouver la fraîcheur des débuts. Les enquêtes manquent parfois de cohérence et de profondeur, donnant l'impression d'être des prétextes pour mettre en scène les frasques de Morgane plutôt que de véritables défis intellectuels. La série semble hésiter entre le polar et la comédie, sans vraiment exceller dans l'un ou l'autre domaine. On note cependant quelques épisodes plus réussis qui rappellent le potentiel de la série.
Le développement des personnages est inégal. Si Morgane reste au centre de l'attention, son évolution semble stagner, voire régresser par moments. Son comportement, jadis rafraîchissant, devient par moments agaçant et caricatural. Les personnages secondaires, notamment Gilles (Bruno Sanches), semblent de plus en plus cantonnés à des rôles de faire-valoir comiques, sans réelle profondeur.
La série aborde des thèmes intéressants comme la difficulté d'intégration des personnes à haut potentiel intellectuel, les relations familiales complexes, ou encore les défis de la vie professionnelle. Cependant, le traitement de ces sujets manque souvent de finesse et de nuance, se contentant de les effleurer sans vraiment les approfondir.
D'un point de vue technique, la réalisation reste correcte, avec quelques beaux plans de la région lilloise. Cependant, on note une certaine baisse de qualité dans le montage et le rythme général des épisodes. La bande-son, autrefois un point fort de la série, semble moins inspirée et plus convenue.
Audrey Fleurot continue de porter la série sur ses épaules avec son charisme habituel, mais son jeu semble parfois forcé, comme si elle cherchait à compenser les faiblesses du scénario. Mehdi Nebbou, dans le rôle de Karadec, offre une performance plus nuancée et touchante. Le reste du casting fait ce qu'il peut avec des rôles souvent sous-exploités.
En conclusion, cette troisième saison de HPI laisse une impression mitigée. Si la série conserve quelques-uns de ses atouts (le charisme d'Audrey Fleurot, quelques moments d'humour réussis), elle semble avoir perdu en route une partie de ce qui faisait son charme. Les fans de la première heure trouveront peut-être encore leur compte, mais les nouveaux spectateurs risquent de peiner à comprendre l'engouement initial.
Note : 5 / 10
Cette saison promet d'être plus personnelle pour Morgane, avec l'arrivée d'une nouvelle recrue timide, Jérémy Lewin, et des complications dans sa relation avec Karadec. En parallèle, les affaires louches du père de Morgane, interprété par Patrick Chesnais, prennent une place importante dans l'intrigue. On s'attendait à une évolution significative des personnages et à des enquêtes toujours plus captivantes, mais le résultat est mitigé.
Le scénario de cette saison 3 peine à retrouver la fraîcheur des débuts. Les enquêtes manquent parfois de cohérence et de profondeur, donnant l'impression d'être des prétextes pour mettre en scène les frasques de Morgane plutôt que de véritables défis intellectuels. La série semble hésiter entre le polar et la comédie, sans vraiment exceller dans l'un ou l'autre domaine. On note cependant quelques épisodes plus réussis qui rappellent le potentiel de la série.
Le développement des personnages est inégal. Si Morgane reste au centre de l'attention, son évolution semble stagner, voire régresser par moments. Son comportement, jadis rafraîchissant, devient par moments agaçant et caricatural. Les personnages secondaires, notamment Gilles (Bruno Sanches), semblent de plus en plus cantonnés à des rôles de faire-valoir comiques, sans réelle profondeur.
La série aborde des thèmes intéressants comme la difficulté d'intégration des personnes à haut potentiel intellectuel, les relations familiales complexes, ou encore les défis de la vie professionnelle. Cependant, le traitement de ces sujets manque souvent de finesse et de nuance, se contentant de les effleurer sans vraiment les approfondir.
D'un point de vue technique, la réalisation reste correcte, avec quelques beaux plans de la région lilloise. Cependant, on note une certaine baisse de qualité dans le montage et le rythme général des épisodes. La bande-son, autrefois un point fort de la série, semble moins inspirée et plus convenue.
Audrey Fleurot continue de porter la série sur ses épaules avec son charisme habituel, mais son jeu semble parfois forcé, comme si elle cherchait à compenser les faiblesses du scénario. Mehdi Nebbou, dans le rôle de Karadec, offre une performance plus nuancée et touchante. Le reste du casting fait ce qu'il peut avec des rôles souvent sous-exploités.
En conclusion, cette troisième saison de HPI laisse une impression mitigée. Si la série conserve quelques-uns de ses atouts (le charisme d'Audrey Fleurot, quelques moments d'humour réussis), elle semble avoir perdu en route une partie de ce qui faisait son charme. Les fans de la première heure trouveront peut-être encore leur compte, mais les nouveaux spectateurs risquent de peiner à comprendre l'engouement initial.
Note : 5 / 10
Vu le 29 juin 2023