HPI (saison 4, partie 1)
La quatrième saison de HPI débarque sur nos écrans avec la promesse d'un nouveau départ pour Morgane Alvaro, notre femme de ménage préférée au QI stratosphérique. Audrey Fleurot reprend son rôle emblématique sous la direction de Mona Achache et Djibril Glissant, tandis que la créatrice Alice Chegaray-Breugnot promet un « retour de karma » pour notre héroïne haute en couleur. Autant dire que les attentes sont à la hauteur des talons compensés de Morgane.
Cette nouvelle salve d'épisodes nous plonge dans un imbroglio sentimental digne d'un vaudeville moderne. Morgane, enceinte, ignore l'identité du père de son futur enfant, jonglant entre trois prétendants potentiels : le brigadier Timothée, le voyou repenti David, et le commandant Karadec. Ajoutez à cela des enquêtes toujours aussi loufoques, un nouveau chef de groupe pas commode, et vous obtenez un cocktail explosif à la sauce HPI.
Le scénario de cette saison 4 réussit le pari de renouveler la formule tout en conservant l'ADN de la série. Les enquêtes, bien que parfois tirées par les cheveux, offrent un terrain de jeu idéal pour les frasques de Morgane. On apprécie particulièrement l'épisode qui envoie nos héros dans un voyage temporel improbable. Cependant, certains ressorts narratifs commencent à grincer, notamment dans la gestion des relations personnelles de Morgane, qui frôlent parfois la caricature.
Le personnage de Morgane Alvaro continue d'évoluer, pour le meilleur et pour le pire. Sa grossesse apporte une nouvelle dimension à son caractère déjà bien trempé, la poussant à réévaluer ses choix de vie. C'est rafraîchissant de voir un personnage féminin fort qui ne sacrifie pas sa personnalité sur l'autel de la maternité. Les personnages secondaires gagnent en profondeur, notamment avec l'introduction d'un nouveau chef de groupe qui promet des étincelles.
La série aborde avec un humour grinçant des thèmes tels que la parentalité non conventionnelle, l'éthique professionnelle et les préjugés sociaux. Le message sous-jacent reste celui de l'acceptation de la différence, incarnée par le statut de HPI de Morgane. La série jongle habilement entre comédie pure et réflexions plus profondes sur la place des individus atypiques dans notre société.
Visuellement, HPI conserve son style flashy et énergique. Les séquences d'ouverture, devenues une marque de fabrique de la série, atteignent de nouveaux sommets d'inventivité avec un hommage hilarant aux sitcoms des années 90. La réalisation dynamique sert parfaitement le rythme effréné des enquêtes et des quiproquos.
Audrey Fleurot continue de porter la série avec un brio indéniable. Son interprétation de Morgane, bien que parfois poussée à l'extrême, reste le cœur battant de HPI. Mehdi Nebbou, dans le rôle de Karadec, offre un contrepoint parfait, jonglant entre exaspération et tendresse refoulée. L'alchimie entre les deux acteurs reste l'un des points forts de la série.
En conclusion, cette première partie de la saison 4 de HPI réussit à insuffler un vent de fraîcheur bienvenu à la formule. Certes, le personnage de Morgane frôle parfois la caricature, et certaines situations semblent tirées par les cheveux. Mais l'énergie contagieuse de la série, son humour décalé et ses personnages attachants continuent de faire mouche. C'est comme retrouver une vieille amie excentrique : elle peut parfois nous agacer, mais on ne peut s'empêcher de l'aimer malgré ses défauts.
Note : 7 / 10
Cette nouvelle salve d'épisodes nous plonge dans un imbroglio sentimental digne d'un vaudeville moderne. Morgane, enceinte, ignore l'identité du père de son futur enfant, jonglant entre trois prétendants potentiels : le brigadier Timothée, le voyou repenti David, et le commandant Karadec. Ajoutez à cela des enquêtes toujours aussi loufoques, un nouveau chef de groupe pas commode, et vous obtenez un cocktail explosif à la sauce HPI.
Le scénario de cette saison 4 réussit le pari de renouveler la formule tout en conservant l'ADN de la série. Les enquêtes, bien que parfois tirées par les cheveux, offrent un terrain de jeu idéal pour les frasques de Morgane. On apprécie particulièrement l'épisode qui envoie nos héros dans un voyage temporel improbable. Cependant, certains ressorts narratifs commencent à grincer, notamment dans la gestion des relations personnelles de Morgane, qui frôlent parfois la caricature.
Le personnage de Morgane Alvaro continue d'évoluer, pour le meilleur et pour le pire. Sa grossesse apporte une nouvelle dimension à son caractère déjà bien trempé, la poussant à réévaluer ses choix de vie. C'est rafraîchissant de voir un personnage féminin fort qui ne sacrifie pas sa personnalité sur l'autel de la maternité. Les personnages secondaires gagnent en profondeur, notamment avec l'introduction d'un nouveau chef de groupe qui promet des étincelles.
La série aborde avec un humour grinçant des thèmes tels que la parentalité non conventionnelle, l'éthique professionnelle et les préjugés sociaux. Le message sous-jacent reste celui de l'acceptation de la différence, incarnée par le statut de HPI de Morgane. La série jongle habilement entre comédie pure et réflexions plus profondes sur la place des individus atypiques dans notre société.
Visuellement, HPI conserve son style flashy et énergique. Les séquences d'ouverture, devenues une marque de fabrique de la série, atteignent de nouveaux sommets d'inventivité avec un hommage hilarant aux sitcoms des années 90. La réalisation dynamique sert parfaitement le rythme effréné des enquêtes et des quiproquos.
Audrey Fleurot continue de porter la série avec un brio indéniable. Son interprétation de Morgane, bien que parfois poussée à l'extrême, reste le cœur battant de HPI. Mehdi Nebbou, dans le rôle de Karadec, offre un contrepoint parfait, jonglant entre exaspération et tendresse refoulée. L'alchimie entre les deux acteurs reste l'un des points forts de la série.
En conclusion, cette première partie de la saison 4 de HPI réussit à insuffler un vent de fraîcheur bienvenu à la formule. Certes, le personnage de Morgane frôle parfois la caricature, et certaines situations semblent tirées par les cheveux. Mais l'énergie contagieuse de la série, son humour décalé et ses personnages attachants continuent de faire mouche. C'est comme retrouver une vieille amie excentrique : elle peut parfois nous agacer, mais on ne peut s'empêcher de l'aimer malgré ses défauts.
Note : 7 / 10
Vu le 16 mai 2024