Connu pour la
Disparition d'Alice Creed, film indépendant à petit budget, puis pour le plus ambitieux
La cinquième vague,
J Blakeson revient au long-métrage après un passage par la série avec
Gunpowder. Pas de sortie ciné pour
I care a lot, mais une diffusion sur Netflix.
Ce film nous dépeint le quotidien de
Rosamund Pike, dont le métier consiste à gérer les biens de personnes âgées isolées qui se voient internées en maison de retraite. Seulement voilà : son activité de tutrice cache une arnaque élaborée. Avec la complicité d'un médecin, elle falsifie des dossiers médicaux pour obtenier l'internement de personnes aussi riches qu'âgées, et ainsi faire main-basse sur leurs fortunes.
Évidemment, tout cela ne pouvait que mal finir ! En faisant interner
Dianne Wiest, la tutrice tombera sur un
Peter Dinklage mystérieux, plutôt hostile à l'idée.
La réalisation est plutôt bonne, et le rythme intensif. Le tout porté par un duo d'acteurs impeccables. Malheureusement, le film pêche par un scénario bourré de clichés, et hyper prévisible. Difficile, dans ces conditions, de garder un tant soit peu de crédibilité. Étonnant que
Rosamund Pike ait obtenu le Golden globe de la meilleure actrice. Globalement, mieux vaut passer son chemin.
Note :
6 / 10
