I am Mother
Dans un futur lointain, la Terre est ravagée par une guerre qui aura rendu l'air irrespirable, et impropre à toute forme de vie. Heureusement, dans un bunker, Mère, un robot, dispose d'un grand nombre d'embryons humains qui lui permettront de recréer l'humanité. Dans un premier temps, elle fait grandir Fille en lui inculquant des valeurs éthiques et morales, afin qu'elle puisse guider cette nouvelle humanité vers une paix absolue.
Fille grandit seule, donc, en espérant un jour avoir des frères et sœurs. Un jour, un autre humain, Hilary Swank, débarque de l'extérieur, pourtant hostile. Mère aurait-elle menti ?
Pour son tout premier film, l'Australien Grant Sputore nous livre un film de science-fiction intimiste et très réussi. Si le point de départ n'est pas sans rappeler l'Armée des douze singes, l'ambiance évoque plutôt celle de Moon ; ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce dernier est, lui aussi, le premier film de son réalisateur, Duncan Jones. En effet, le huis clos (ou presque), permet de limiter les coûts – ce qui n'est pas négligeable dans le cadre d'un film de science-fiction.
Les décors, donc, sont assez limités, et tout va se jouer sur les acteurs. En l'occurrence, la jeune actrice danoise, Clara Rugaard, est vraiment parfaite dans ce rôle. Hilary Swank s'en sort très bien elle aussi. Enfin, si Mère est doublée par Rose Byrne en VO, c'est bien sa voix française habituelle, Françoise Cadol, qui reprend son rôle, et elle correspond très bien au personnage, réussissant la prouesse de prendre une voix à la fois froide et maternelle.
Reste le scénario qui, s'il est assez classique sur la forme, parvient à la fois à surprendre, et à la fois à tenir en haleine. En clair, il y a ici tous les éléments qui permettent à I am Mother de s'imposer comme un bon film de SF. Pour être un très bon film, il lui manquera toutefois un peu d'originalité et profondeur, mais Grant Sputore est un réalisateur prometteur.
Note : 7 / 10
Fille grandit seule, donc, en espérant un jour avoir des frères et sœurs. Un jour, un autre humain, Hilary Swank, débarque de l'extérieur, pourtant hostile. Mère aurait-elle menti ?
Pour son tout premier film, l'Australien Grant Sputore nous livre un film de science-fiction intimiste et très réussi. Si le point de départ n'est pas sans rappeler l'Armée des douze singes, l'ambiance évoque plutôt celle de Moon ; ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce dernier est, lui aussi, le premier film de son réalisateur, Duncan Jones. En effet, le huis clos (ou presque), permet de limiter les coûts – ce qui n'est pas négligeable dans le cadre d'un film de science-fiction.
Les décors, donc, sont assez limités, et tout va se jouer sur les acteurs. En l'occurrence, la jeune actrice danoise, Clara Rugaard, est vraiment parfaite dans ce rôle. Hilary Swank s'en sort très bien elle aussi. Enfin, si Mère est doublée par Rose Byrne en VO, c'est bien sa voix française habituelle, Françoise Cadol, qui reprend son rôle, et elle correspond très bien au personnage, réussissant la prouesse de prendre une voix à la fois froide et maternelle.
Reste le scénario qui, s'il est assez classique sur la forme, parvient à la fois à surprendre, et à la fois à tenir en haleine. En clair, il y a ici tous les éléments qui permettent à I am Mother de s'imposer comme un bon film de SF. Pour être un très bon film, il lui manquera toutefois un peu d'originalité et profondeur, mais Grant Sputore est un réalisateur prometteur.
Note : 7 / 10
Vu le 21 avril 2021