Jennifer's body
Plongeons sans détour dans les abysses cinématographiques avec Jennifer's body, de Karyn Kusama, une tentative malavisée de conjuguer horreur, comédie et adolescentes démoniaques. Avec Megan Fox, Amanda Seyfried et Johnny Simmons en tête d'affiche, ce film de 2009 nous promet une expérience qui s'avère être un naufrage mémorable.
Dans un village américain du Minnesota, Jennifer, incarnée par Megan Fox, est une beauté fatale qui devient la proie d'un groupe de rock satanique. Les choses tournent mal lors d'un rituel foireux, transformant Jennifer en succube avide de chair humaine pour maintenir sa beauté. Sa meilleure amie, Needy (oui, le nom est aussi subtil que le scénario), tente de sauver la ville de cette calamité démoniaque. Un mélange absurde de gore, de teenage drama, et d'idées jetées pêle-mêle dans un shaker diabolique.
Le scénario, si on peut appeler ça ainsi, semble avoir été écrit par un adolescent sous l'influence de substances douteuses. Entre humour déplacé et clichés d'épouvante des années 80, le film accumule les faiblesses comme un badge d'honneur. On oscille entre le prévisible et le ridicule, avec une nette préférence pour le second.
Megan Fox incarne Jennifer avec autant de profondeur qu'un récipient en plastique. Amanda Seyfried tente désespérément, avec ses yeux globuleux, de donner vie à Needy, mais son jeu semble étrangement affecté par le naufrage général du film. Johnny Simmons, en acteur en carton, trouve sa place dans cet écosystème cinématographique comme un poisson mort dans une mare stagnante.
Entre les rires forcés, les séquences de gore grotesques et les tentatives d'exploration des amitiés adolescentes, le film ne parvient jamais à transmettre de message clair. On dirait qu'il a été écrit par quelqu'un qui pensait que le mélange de violence et de sarcasme pourrait masquer l'absence totale de substance.
La réalisation oscille entre des moments visuellement acceptables et des scènes dignes d'un film d'horreur de basse catégorie. Les effets spéciaux sont souvent ratés, comme si le budget avait été dépensé en friandises d'Halloween plutôt qu'en compétence technique. Une laideur cinématographique folle qui laisse perplexe.
Jennifer's body se révèle être un véritable cauchemar cinématographique, une expérience douloureuse oscillant entre le ridicule et l'ennui. Si vous cherchez à saborder votre soirée avec un film qui erre sans boussole entre l'absurde et le médiocre, alors félicitations, vous avez trouvé votre trésor. Une catastrophe cinématographique à éviter, sauf si vous avez une passion masochiste pour les productions dignes d'un mauvais cauchemar adolescent.
Note : 3 / 10
Dans un village américain du Minnesota, Jennifer, incarnée par Megan Fox, est une beauté fatale qui devient la proie d'un groupe de rock satanique. Les choses tournent mal lors d'un rituel foireux, transformant Jennifer en succube avide de chair humaine pour maintenir sa beauté. Sa meilleure amie, Needy (oui, le nom est aussi subtil que le scénario), tente de sauver la ville de cette calamité démoniaque. Un mélange absurde de gore, de teenage drama, et d'idées jetées pêle-mêle dans un shaker diabolique.
Le scénario, si on peut appeler ça ainsi, semble avoir été écrit par un adolescent sous l'influence de substances douteuses. Entre humour déplacé et clichés d'épouvante des années 80, le film accumule les faiblesses comme un badge d'honneur. On oscille entre le prévisible et le ridicule, avec une nette préférence pour le second.
Megan Fox incarne Jennifer avec autant de profondeur qu'un récipient en plastique. Amanda Seyfried tente désespérément, avec ses yeux globuleux, de donner vie à Needy, mais son jeu semble étrangement affecté par le naufrage général du film. Johnny Simmons, en acteur en carton, trouve sa place dans cet écosystème cinématographique comme un poisson mort dans une mare stagnante.
Entre les rires forcés, les séquences de gore grotesques et les tentatives d'exploration des amitiés adolescentes, le film ne parvient jamais à transmettre de message clair. On dirait qu'il a été écrit par quelqu'un qui pensait que le mélange de violence et de sarcasme pourrait masquer l'absence totale de substance.
La réalisation oscille entre des moments visuellement acceptables et des scènes dignes d'un film d'horreur de basse catégorie. Les effets spéciaux sont souvent ratés, comme si le budget avait été dépensé en friandises d'Halloween plutôt qu'en compétence technique. Une laideur cinématographique folle qui laisse perplexe.
Jennifer's body se révèle être un véritable cauchemar cinématographique, une expérience douloureuse oscillant entre le ridicule et l'ennui. Si vous cherchez à saborder votre soirée avec un film qui erre sans boussole entre l'absurde et le médiocre, alors félicitations, vous avez trouvé votre trésor. Une catastrophe cinématographique à éviter, sauf si vous avez une passion masochiste pour les productions dignes d'un mauvais cauchemar adolescent.
Note : 3 / 10
Vu le 25 février 2024
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage