Kaamelott — 1. L'armée du nécromant
Alors que le livre IV de Kaamelott achevait sa diffusion sur M6, Alexandre Astier étoffait son univers en livrant cette bande-dessinée, destinée à s'inscrire dans une saga, comme le laissait suggérer la mention de « Tome I ».
On retrouve ici les personnages de la série, à l'époque de la première saison, confrontés à des morts-vivants qui, depuis quelques jours, débarquent devant la forteresse de Kaamelott. Rapidement défaits par les gardes, ou même par les paysans du coin, ils n'en représentent pas moins une menace, de par leur nombre toujours croissant. Arthur organise alors une expédition à la recherche de la source de ce mal, accompagné par Lancelot et Léodagan, mais aussi par des recrues moins qualifiées : Bohort et le père Blaise.
Comme on le voit au synopsis, le format papier est l'occasion rêvée pour faire prendre à la geste revisitée le tournant heroic fantasy cher à Alexandre Astier, et évidemment hors-budget pour la série.
Si ce premier volume est assez ambitieux, il peine à convaincre par deux aspects. Le premier est celui du scénario, peut-être un peu trop éloigné du support original pour être pleinement immersif. Le second est le trait du dessinateur, Steven Dupré. Si les décors sont plutôt réussis, c'est du côté des personnages que le bât blesse. En adaptant ainsi une série ; et donc en croquant des acteurs ; trois choix sont possibles : 1. représenter fidèlement les traits des modèles originaux ; 2. caricaturer à la manière des célébrités « invitées » dans les albums d'Astérix ; et 3. réinventer les personnages en proposant une nouvelle interprétation des protagonistes.
Il est compréhensible que la troisième option ait été rejetée, car elle aurait à coup sûr déstabilisé le lecteur habitué à la série. Restaient alors les deux premières options, et le choix de la première était effectivement compréhensible, au vu de l'univers médiéval fantastique mis en place. Le problème est que l'œuvre souffre du trait approximatif du dessinateur. Si quelques cases sont assez heureuses, la plupart des acteurs sont méconnaissables, voire difformes !
Des défauts par rédhibitoires, donc, mais handicapants. Ce premier volume, s'il ne s'en sort pas si mal, peine à se hisser au rang de la série et n'apporte pas grand-chose à l'univers. Gageons que la suite sera meilleure.
Note : 5 / 10
On retrouve ici les personnages de la série, à l'époque de la première saison, confrontés à des morts-vivants qui, depuis quelques jours, débarquent devant la forteresse de Kaamelott. Rapidement défaits par les gardes, ou même par les paysans du coin, ils n'en représentent pas moins une menace, de par leur nombre toujours croissant. Arthur organise alors une expédition à la recherche de la source de ce mal, accompagné par Lancelot et Léodagan, mais aussi par des recrues moins qualifiées : Bohort et le père Blaise.
Comme on le voit au synopsis, le format papier est l'occasion rêvée pour faire prendre à la geste revisitée le tournant heroic fantasy cher à Alexandre Astier, et évidemment hors-budget pour la série.
Si ce premier volume est assez ambitieux, il peine à convaincre par deux aspects. Le premier est celui du scénario, peut-être un peu trop éloigné du support original pour être pleinement immersif. Le second est le trait du dessinateur, Steven Dupré. Si les décors sont plutôt réussis, c'est du côté des personnages que le bât blesse. En adaptant ainsi une série ; et donc en croquant des acteurs ; trois choix sont possibles : 1. représenter fidèlement les traits des modèles originaux ; 2. caricaturer à la manière des célébrités « invitées » dans les albums d'Astérix ; et 3. réinventer les personnages en proposant une nouvelle interprétation des protagonistes.
Il est compréhensible que la troisième option ait été rejetée, car elle aurait à coup sûr déstabilisé le lecteur habitué à la série. Restaient alors les deux premières options, et le choix de la première était effectivement compréhensible, au vu de l'univers médiéval fantastique mis en place. Le problème est que l'œuvre souffre du trait approximatif du dessinateur. Si quelques cases sont assez heureuses, la plupart des acteurs sont méconnaissables, voire difformes !
Des défauts par rédhibitoires, donc, mais handicapants. Ce premier volume, s'il ne s'en sort pas si mal, peine à se hisser au rang de la série et n'apporte pas grand-chose à l'univers. Gageons que la suite sera meilleure.
Note : 5 / 10
Lu le 22 juin 2021