Killers of the Flower Moon
Killers of the Flower Moon, la dernière épopée cinématographique de Martin Scorsese, s'étend sur près de 3 heures et demie, confirmant ainsi que le réalisateur n'a toujours pas découvert le concept de la brièveté. Dans cette saga, Leonardo DiCaprio incarne Ernest Burkhart, un vétéran de la Première Guerre mondiale qui se retrouve au cœur du massacre du peuple Osage, orchestré par son propre oncle, interprété par Robert De Niro. Une histoire vraie, tirée du roman journalistique La note américaine.
Ernest Burkhart débarque à Fairfax, Oklahoma, où les Osages, propriétaires de terres pétrolifères, sont victimes d'une série de meurtres. Son oncle, King, manipulateur sans scrupules, tisse une toile complexe de cupidité et de trahison. Le scénario se déroule dans les années 1920, dévoilant un racisme décomplexé et des machinations diaboliques visant à s'emparer de la richesse des Osages.
Le scénario, ancré dans des faits réels, se révèle solide, alimenté par un matériau de base robuste. Cependant, l'abrupte conclusion narrée par Scorsese lui-même laisse un goût de frustration. Pourquoi ne pas avoir filmé cette conclusion au lieu de simplement l'énoncer ? C'est une question qui plane comme une ombre sur la réussite du film.
DiCaprio et De Niro, bien que n'ayant rien à prouver, partagent l'écran avec Lily Gladstone, qui n'a rien à envier à ces deux mastodontes du cinéma. Les rôles secondaires, notamment Jesse Plemons et Brendan Fraser, offrent des performances remarquables. Mention spéciale à la version française, d'excellente facture. C'est Pierre Arditi qui double avec beaucoup de réussite De Niro, remplaçant à la hauteur du regretté Jacques Frantz. Damien Witecka est lui aussi parfait en DiCaprio dans un rôle pourtant différent de son habitude, campant ici un benêt naïf.
Scorsese, à plus de 80 ans, dirige son film avec brio, mais la durée excessive du métrage, la conclusion narrée plutôt que filmée ou certaines scènes trop peu lumineuses peuvent être perçues comme des choix discutables.
En conclusion, Killers of the Flower Moon aurait pu être un chef-d'œuvre s'il avait été plus concis et si la conclusion avait été traitée visuellement. Malgré cela, le film offre une plongée captivante dans une période sombre de l'histoire, portée par un casting exceptionnel. Une expérience cinématographique impressionnante qui aurait bénéficié d'une touche de concision et d'un choix narratif plus judicieux.
Note : 7 / 10
Ernest Burkhart débarque à Fairfax, Oklahoma, où les Osages, propriétaires de terres pétrolifères, sont victimes d'une série de meurtres. Son oncle, King, manipulateur sans scrupules, tisse une toile complexe de cupidité et de trahison. Le scénario se déroule dans les années 1920, dévoilant un racisme décomplexé et des machinations diaboliques visant à s'emparer de la richesse des Osages.
Le scénario, ancré dans des faits réels, se révèle solide, alimenté par un matériau de base robuste. Cependant, l'abrupte conclusion narrée par Scorsese lui-même laisse un goût de frustration. Pourquoi ne pas avoir filmé cette conclusion au lieu de simplement l'énoncer ? C'est une question qui plane comme une ombre sur la réussite du film.
DiCaprio et De Niro, bien que n'ayant rien à prouver, partagent l'écran avec Lily Gladstone, qui n'a rien à envier à ces deux mastodontes du cinéma. Les rôles secondaires, notamment Jesse Plemons et Brendan Fraser, offrent des performances remarquables. Mention spéciale à la version française, d'excellente facture. C'est Pierre Arditi qui double avec beaucoup de réussite De Niro, remplaçant à la hauteur du regretté Jacques Frantz. Damien Witecka est lui aussi parfait en DiCaprio dans un rôle pourtant différent de son habitude, campant ici un benêt naïf.
Scorsese, à plus de 80 ans, dirige son film avec brio, mais la durée excessive du métrage, la conclusion narrée plutôt que filmée ou certaines scènes trop peu lumineuses peuvent être perçues comme des choix discutables.
En conclusion, Killers of the Flower Moon aurait pu être un chef-d'œuvre s'il avait été plus concis et si la conclusion avait été traitée visuellement. Malgré cela, le film offre une plongée captivante dans une période sombre de l'histoire, portée par un casting exceptionnel. Une expérience cinématographique impressionnante qui aurait bénéficié d'une touche de concision et d'un choix narratif plus judicieux.
Note : 7 / 10
Vu le 12 février 2024
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage