Les sept de Chicago
Chicago, août 1968. Lors de la convention nationale démocrate, visant à choisir le candidat du parti à l'élection présidentielle de novembre, des manifestations étaient organisées dans la ville, principalement pour s'opposer à l'actuel président – démocrate – Lyndon Johnson, et à la guerre du Viêt Nam. Rapidement, lesdites manifestations dérapent, et de violents affrontements ont lieu avec la police. Les sept principaux responsables des événements sont arrêtés, et sont rapidement surnommés les Sept de Chicago.
Ce film raconte alors le procès – qui dura cinq mois – de ce fameux clan des sept.
Si le film est un film de procès très classique – quoi que ponctué par quelques punchlines dont Aaron Sorkin a le secret –, le fond, lui, est franchement peu intéressant. Un Américain se prendra probablement au jeu, et appréciera les nombreuses références, tandis qu'un Français (qui n'a pas connu ces années-là, de surcroit) passera à côté d'une bonne partie du film. Déjà, parmi les sept prévenus, aucun nom ne m'évoquait quoi que ce soit ! Ça commence mal.
Si on pourra s'amuser des joutes verbales entre Sacha Baron Cohen et Eddie Redmayne, il sera bien difficile de s'en satisfaire pendant les deux heures du métrage. En dehors du duo, seul Michael Keaton crève l'écran, dans quelques scènes bien trop courtes. Les autres protagonistes n'auront que peu d'intérêt. Joseph Gordon-Levitt lui-même semble effacé.
Un film assez fade, donc, trop ancré dans un contexte et dans une époque pour toucher autre chose qu'un public Américain, ou fanatique d'Aaron Sorkin. Je ne suis ni l'un ni l'autre. Clairement.
Note : 6 / 10
Ce film raconte alors le procès – qui dura cinq mois – de ce fameux clan des sept.
Si le film est un film de procès très classique – quoi que ponctué par quelques punchlines dont Aaron Sorkin a le secret –, le fond, lui, est franchement peu intéressant. Un Américain se prendra probablement au jeu, et appréciera les nombreuses références, tandis qu'un Français (qui n'a pas connu ces années-là, de surcroit) passera à côté d'une bonne partie du film. Déjà, parmi les sept prévenus, aucun nom ne m'évoquait quoi que ce soit ! Ça commence mal.
Si on pourra s'amuser des joutes verbales entre Sacha Baron Cohen et Eddie Redmayne, il sera bien difficile de s'en satisfaire pendant les deux heures du métrage. En dehors du duo, seul Michael Keaton crève l'écran, dans quelques scènes bien trop courtes. Les autres protagonistes n'auront que peu d'intérêt. Joseph Gordon-Levitt lui-même semble effacé.
Un film assez fade, donc, trop ancré dans un contexte et dans une époque pour toucher autre chose qu'un public Américain, ou fanatique d'Aaron Sorkin. Je ne suis ni l'un ni l'autre. Clairement.
Note : 6 / 10
Vu le 13 septembre 2021
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage