Les côtelettes
Bertrand Blier nous invite à plonger dans l'univers des ses Côtelettes, un film sorti en 2002, et adapté de sa propre pièce du théâtre du même nom. Le réalisateur nous offre un duo d'exception avec les légendaires Philippe Noiret et Michel Bouquet, dans un récit teinté d'humour, d'émotion, et de méditations sur l'amour, la vie et la mort.
L'histoire est celle de d'un homme âgé qui verra son dîner perturbé par l'arriver de Léonce, un autre vieux, qui a toqué chez lui, au hasard, pour faire chier quelqu'un. Finalement, les deux hommes discuterons de sujets allant de la vie à la mort, des femmes au sexe. Leur existences s'avéreront avoir un autre point commun que celui de l'âge : Nacifa, leur femme de ménage commune, maghrébine, qui se trouve également être leur amante.
Le scénario offre une narration intéressante, plus habile que les récentes réalisations de Blier. Les dialogues entre les protagonistes, interprétés par Noiret et Bouquet, sont le point fort du film. Cependant, le récit manque de direction, semblant se chercher, telle une boussole perdue dans un désert émotionnel. La passion commune pour leur femme de ménage, incarnée par la talentueuse Farida Rahouadj, se révèle peu captivante, laissant le spectateur sur sa faim. On appréciera cepedant la présence de Catherine Hiegel, dans le rôle de la Mort, qui apporte une note intrigante au film, bien qu'elle aurait mérité davantage d'exploration.
Le film, donc, se perd dans une réflexion morose sur l'amour, la vie, et surtout la mort, mais il échoue à approfondir ces thèmes et messages, préférant rester en surface.
Note : 5 / 10
L'histoire est celle de d'un homme âgé qui verra son dîner perturbé par l'arriver de Léonce, un autre vieux, qui a toqué chez lui, au hasard, pour faire chier quelqu'un. Finalement, les deux hommes discuterons de sujets allant de la vie à la mort, des femmes au sexe. Leur existences s'avéreront avoir un autre point commun que celui de l'âge : Nacifa, leur femme de ménage commune, maghrébine, qui se trouve également être leur amante.
Le scénario offre une narration intéressante, plus habile que les récentes réalisations de Blier. Les dialogues entre les protagonistes, interprétés par Noiret et Bouquet, sont le point fort du film. Cependant, le récit manque de direction, semblant se chercher, telle une boussole perdue dans un désert émotionnel. La passion commune pour leur femme de ménage, incarnée par la talentueuse Farida Rahouadj, se révèle peu captivante, laissant le spectateur sur sa faim. On appréciera cepedant la présence de Catherine Hiegel, dans le rôle de la Mort, qui apporte une note intrigante au film, bien qu'elle aurait mérité davantage d'exploration.
Le film, donc, se perd dans une réflexion morose sur l'amour, la vie, et surtout la mort, mais il échoue à approfondir ces thèmes et messages, préférant rester en surface.
Note : 5 / 10
Vu le 6 novembre 2023