La folle journée de Ferris Bueller
Qui n'a jamais rêvé, adolescent, de faire l'école buissonnière pour partir à l'aventure avec ses meilleurs amis ? C'est ce fantasme que réalise avec brio cette Folle journée de Ferris Bueller, comédie culte réalisée en 1986 par le talentueux John Hughes. Porté par un Matthew Broderick charismatique et une distribution impeccable, ce petit bijou nous entraîne dans les folles péripéties d'un cancre de génie qui décide, un jour de printemps, de faire l'école buissonnière avec sa petite amie Mia Sara et son ami Alan Ruck.
L'intrigue, vous la connaissez sûrement : Ferris Bueller, incarné par un Broderick alors âgé de 23 ans, est un élève intelligent mais réfractaire à l'autorité. Le jour de l'histoire, il convainc ses parents qu'il est malade pour pouvoir sécher les cours en toute impunité. Il embarque alors sa petite amie Sloane et son ami Cameron, éternellement angoissé, pour une journée de folie dans les rues de Chicago. Tandis que le trio enchaîne les aventures rocambolesques, le zélé proviseur du lycée et la sœur de Ferris, eux, se lancent à leurs trousses, bien décidés à démasquer leurs mensonges.
Si le scénario fluide paraît léger de prime abord, il cache en réalité une réelle profondeur. John Hughes manie les codes de la comédie adolescente pour mieux s'en affranchir, alternant avec brio entre insouciance légendaire et gravité sous-jacente. Les situations les plus anodines sont sublimées par sa réalisation énergique et sa caméra toujours en mouvement. Les cadrages dynamiques et la photographie éclatante renforcent à merveille l'impression de suivre en direct les folles péripéties de la bande.
Les personnages, bien que s'inscrivant dans certains archétypes de départ, n'en sont que plus attachants et dépassent vite les clichés. Ferris, cancre magnifique aux airs de rebelle insaisissable, séduira autant qu'il agacera. Derrière sa gouaille renversante et son culot désarmant se cache un être d'une profonde humanité, campé avec justesse par Broderick. Anecdote amusante : le jeune acteur n'a initialement pas été la première option pour le rôle culte ! Les producteurs ont d'abord envisagé de faire jouer un certain... Michael J. Fox ! On a du mal à l'imaginer aujourd'hui.
À ses côtés, Alan Ruck incarne avec brio le meilleur ami hypocondriaque, éternel angoissé pris entre envie de liberté et peur de franchir le pas. Mia Sara, loin d'être un simple faire-valoir, apporte au trio comique une touche de maturité bienvenue dans son rôle de petite amie sensée. Les seconds rôles n'sont pas en reste non plus, à l'image du truculent Jeffrey Jones en proviseur zélé, ou du mémorable caméo de Charlie Sheen en jeune camé.
Plus qu'une simple comédie, La folle journée de Ferris Bueller se révèle être une véritable ode à l'insouciance de la jeunesse. Flâner dans les rues en séchant les cours devient un acte de rébellion jouissif, une quête d'absolu avant de basculer dans la « vraie vie ». Le film aborde ainsi avec malice des thèmes comme l'autorité, la famille ou la découverte de soi, mais toujours avec une légèreté et un humour désarmants.
John Hughes signe ici une comédie inclassable, un condensé jubilatoire de fous rires et de rêveries adolescentes. Si le ton devient parfois un peu trop lourd, avec certaines séquences un brin outrancières, l'ensemble n'en demeure pas moins un petit bijou rafraîchissant et attachant. La partition réjouissante de la bande originale vient parfaitement encadrer les situations les plus cultes, à l'image de la fameuse chanson Oh yeah de Yello (qu'Hughes réutilisera quelques mois plus tard dans Le secret de mon succès).
En définitive, La folle journée de Ferris Bueller s'impose comme une pépite intergénérationnelle, un condensé d'insouciance et de nostalgie à l'état pur. Véritable pierre angulaire dans la carrière de John Hughes, ce film attachant et déjanté mérite amplement son statut de comédie culte près de 40 ans après sa sortie. Un régal jubilatoire à revoir sans modération !
Note : 8 / 10
L'intrigue, vous la connaissez sûrement : Ferris Bueller, incarné par un Broderick alors âgé de 23 ans, est un élève intelligent mais réfractaire à l'autorité. Le jour de l'histoire, il convainc ses parents qu'il est malade pour pouvoir sécher les cours en toute impunité. Il embarque alors sa petite amie Sloane et son ami Cameron, éternellement angoissé, pour une journée de folie dans les rues de Chicago. Tandis que le trio enchaîne les aventures rocambolesques, le zélé proviseur du lycée et la sœur de Ferris, eux, se lancent à leurs trousses, bien décidés à démasquer leurs mensonges.
Si le scénario fluide paraît léger de prime abord, il cache en réalité une réelle profondeur. John Hughes manie les codes de la comédie adolescente pour mieux s'en affranchir, alternant avec brio entre insouciance légendaire et gravité sous-jacente. Les situations les plus anodines sont sublimées par sa réalisation énergique et sa caméra toujours en mouvement. Les cadrages dynamiques et la photographie éclatante renforcent à merveille l'impression de suivre en direct les folles péripéties de la bande.
Les personnages, bien que s'inscrivant dans certains archétypes de départ, n'en sont que plus attachants et dépassent vite les clichés. Ferris, cancre magnifique aux airs de rebelle insaisissable, séduira autant qu'il agacera. Derrière sa gouaille renversante et son culot désarmant se cache un être d'une profonde humanité, campé avec justesse par Broderick. Anecdote amusante : le jeune acteur n'a initialement pas été la première option pour le rôle culte ! Les producteurs ont d'abord envisagé de faire jouer un certain... Michael J. Fox ! On a du mal à l'imaginer aujourd'hui.
À ses côtés, Alan Ruck incarne avec brio le meilleur ami hypocondriaque, éternel angoissé pris entre envie de liberté et peur de franchir le pas. Mia Sara, loin d'être un simple faire-valoir, apporte au trio comique une touche de maturité bienvenue dans son rôle de petite amie sensée. Les seconds rôles n'sont pas en reste non plus, à l'image du truculent Jeffrey Jones en proviseur zélé, ou du mémorable caméo de Charlie Sheen en jeune camé.
Plus qu'une simple comédie, La folle journée de Ferris Bueller se révèle être une véritable ode à l'insouciance de la jeunesse. Flâner dans les rues en séchant les cours devient un acte de rébellion jouissif, une quête d'absolu avant de basculer dans la « vraie vie ». Le film aborde ainsi avec malice des thèmes comme l'autorité, la famille ou la découverte de soi, mais toujours avec une légèreté et un humour désarmants.
John Hughes signe ici une comédie inclassable, un condensé jubilatoire de fous rires et de rêveries adolescentes. Si le ton devient parfois un peu trop lourd, avec certaines séquences un brin outrancières, l'ensemble n'en demeure pas moins un petit bijou rafraîchissant et attachant. La partition réjouissante de la bande originale vient parfaitement encadrer les situations les plus cultes, à l'image de la fameuse chanson Oh yeah de Yello (qu'Hughes réutilisera quelques mois plus tard dans Le secret de mon succès).
En définitive, La folle journée de Ferris Bueller s'impose comme une pépite intergénérationnelle, un condensé d'insouciance et de nostalgie à l'état pur. Véritable pierre angulaire dans la carrière de John Hughes, ce film attachant et déjanté mérite amplement son statut de comédie culte près de 40 ans après sa sortie. Un régal jubilatoire à revoir sans modération !
Note : 8 / 10
Vu le 29 mars 2024
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage