Lifeforce, l'étoile du mal
Ce film de Tobe Hooper sorti en 1985, est une épopée cinématographique à la fois intrigante et profondément déroutante. Embarquons pour un voyage dans l'espace intersidéral ! Les premières minutes du film nous font passer par différentes émotions. On commence comme un space opera à la Star trek, avec l'équipage d'un vaisseau spatial américano-britannique parti explorer la comète de Halley. La découverte d'un immense engin extraterreste caché dans sa queue nous plonge dans les abysses du cinéma de science-fiction avec une pointe d'Alien. Dans le vaisseau, l'équipage découvre trois corps humains, nus : deux hommes et une femme. Cette scène évoque évidemment La nuit des temps, de Barjavel. Bref, ces premières minutes laissent entrevoir un potentiel exaltant, ouvrant des portes vers l'inconnu, mais la suite réserve bien des surprises, et pas toujours agréables. En effet, la scène suivante nous amène brutalement dans le nanar le plus total. En effet, ces créatures ne sont autre que des vampires de l'espace ! (c'est d'ailleurs le titre du livre dont est tiré le film).
Les effets spéciaux, à la limite du risible, se mèlent à une cascade d'absurdités visuelles qui rappelle que parfois, dans l'espace, personne ne vous entend crier, mais on pourrait bien vous voir pleurer.
Cette atmosphère burlesque persiste tout au long du film, jetant un voile d'incongruité sur l'intrigue. Cependant, à mesure que le temps s'écoule, le métrage opère un revirement, évoquant curieusement L'invasion des profanateurs de sépultures. Une transformation graduelle qui redonne un soupçon d'intérêt au film, bien que parsemée d'incohérences.
En ce qui concerne les acteurs, on ne peut ignorer la présence fugace de Patrick Stewart dans la distribution, émergeant brièvement de ce tourbillon cinématographique chaotique. Cependant, même sa prestance ne peut sauver le film de son sort prédestiné.
Mathilda May, dans la fleur de ses vingt ans, incarne la beauté en tenue d'Ève, apportant une lueur d'éclat au milieu du désordre intergalactique. Cependant, la splendeur visuelle de l'actrice ne parvient pas à compenser les défaillances narratives du film.
En conclusion, Lifeforce oscille entre la grandeur potentielle et l'absurdité délibérée. Une expérience cinématographique qui, malgré son élan initial, se perd dans un océan de clichés et de déraisons spatiales. À réserver aux amateurs de films qui assument pleinement leur statut de nanars interstellaires. Un conseil : préparez-vous à une conclusion en forme de doigt d'honneur avec des zombies vampires, un cocktail cinématographique déconcertant qui pourrait bien vous laisser perplexe et amusé — ou dépité.
Note : 3 / 10
Les effets spéciaux, à la limite du risible, se mèlent à une cascade d'absurdités visuelles qui rappelle que parfois, dans l'espace, personne ne vous entend crier, mais on pourrait bien vous voir pleurer.
Cette atmosphère burlesque persiste tout au long du film, jetant un voile d'incongruité sur l'intrigue. Cependant, à mesure que le temps s'écoule, le métrage opère un revirement, évoquant curieusement L'invasion des profanateurs de sépultures. Une transformation graduelle qui redonne un soupçon d'intérêt au film, bien que parsemée d'incohérences.
En ce qui concerne les acteurs, on ne peut ignorer la présence fugace de Patrick Stewart dans la distribution, émergeant brièvement de ce tourbillon cinématographique chaotique. Cependant, même sa prestance ne peut sauver le film de son sort prédestiné.
Mathilda May, dans la fleur de ses vingt ans, incarne la beauté en tenue d'Ève, apportant une lueur d'éclat au milieu du désordre intergalactique. Cependant, la splendeur visuelle de l'actrice ne parvient pas à compenser les défaillances narratives du film.
En conclusion, Lifeforce oscille entre la grandeur potentielle et l'absurdité délibérée. Une expérience cinématographique qui, malgré son élan initial, se perd dans un océan de clichés et de déraisons spatiales. À réserver aux amateurs de films qui assument pleinement leur statut de nanars interstellaires. Un conseil : préparez-vous à une conclusion en forme de doigt d'honneur avec des zombies vampires, un cocktail cinématographique déconcertant qui pourrait bien vous laisser perplexe et amusé — ou dépité.
Note : 3 / 10
Vu le 7 février 2024