Cinquième film (déjà !) en tant que réalisatrice pour Valérie Lemercier qui tient également ici le premier rôle : celui de Marie-Francine. À cinquante ans, cette chercheuse en biologie se retrouve au chômage, et son mari, Denis Podalydès, la quitte pour une plus jeune. Sans rien, elle sera alors contrainte d'aller vivre chez ses parents : les excellents Philippe Laudenbach et Hélène Vincent, de vieux bourgeois bougons et coincés. Pire : elle se retrouve obligée d'accepter un boulot de vendeuse dans une boutique de cigarettes électroniques, elle qui n'y connait rien, et qui n'a jamais fumé !
Sa vie va changer quand elle va rencontrer Patrick Timsit, cuistot qui, lui aussi, vit chez ses parents.
Sur la forme, on a là une comédie romantique très classique, au scénario déjà vu des dizaines de fois. Reste que le couple de parents fait la différence, de par leurs personnages très justes qui parviennent à éviter la caricature, à l'inverse de Patrick Timsit qui semble sortir d'une cuve de Botox, n'arborant de tout le film qu'une seule expression faciale : un sourire mièvre, faisant de lui un personnage dont la seule caractérisation est d'être « gentil ». Ça ne fait pas lourd.
De son côté, Valérie Lemercier a eu envie de se lancer un défi : en plus d'être derrière et devant la caméra, elle a décidé d'interpréter un deuxième protagoniste, en la personne de sa sœur jumelle. Pour le coup, le personnage n'apporte pas grand-chose au récit, et le jeu de la pauvre actrice ne lui permet pas de différencier ses rôles, qui ne se distinguent que par leur coupe de cheveux.
Bref, Marie-Francine est une comédie sympathique, sans prétention, qui saura ravir les amateurs du genre. Les autres passeront leur chemin.

Note : 6 / 10