Mensonges
Suite au succès de la série HPI, TF1 joue à nouveau sa carte maîtresse, Audrey Fleurot, en lui proposant un nouveau rôle principal. Ici, pas de scénario original, mais l'adaptation française de la série américano-britannique Liar : la nuit du mensonge.
L'action se déroule à Argelès-sur-Mer (histoire dépayser par rapport à HPI) où Audrey Fleurot, donc, joue le rôle d'une prof de philo qui rencontre Arnaud Ducret, chirurgien. Les deux célibataire quadragénaires passent une agréable soirée, très classique : un resto, une balade en bord de mer, puis un dernier verre chez madame. Problème : lorsque celle-ci se réveille le lendemain, quelque-chose ne va pas. Elle n'a plus aucun souvenir de la fin de la soirée – pourtant pas si alcoolisée – et elle est nue dans son lit, ce qui ne lui arrive jamais. Elle est persuadée d'avoir été violée. Évidemment, sans le moindre souvenir de la chose, ni le moindre élément de preuve (d'autant que le chirurgien est tout à fait adorable), la police ne prend guère l'affaire au sérieux. Cependant, deux lieutenants vont prendre sa déposition : Lionnel Astier, le blasé, incrédule et peu motivé, et Olivia Côte, enceinte et compatissante.
Rapidement, la force de la série se dévoile à travers des personnages bien travaillés, parmi lesquels Alice David, sœur de la victime (ou pas ?), Amaury de Crayencour, l'ex qui travaille aux stups, ou encore Jean-Stan DuPac (fils de l'excellent Benoît) en fils du chirurgien.
À l'inverse, les points faibles se montrent eux aussi assez vite. Le rythme est assez inégal d'un épisode à l'autre, certaines sous-intrigues sont franchement vaines, et surtout, le scénario n'est pas un modèle de cohérence – même si les derniers épisodes éclaircissent certains points.
Au final, Mensonges est dans la même veine qu'HPI ; à savoir une série française très classique, juste divertissante. Suivant parfaitement le synopsis de son aînée, la série aura elle aussi certainement droit à une saison 2. Wait… and see…(?)
Note : 6 / 10
L'action se déroule à Argelès-sur-Mer (histoire dépayser par rapport à HPI) où Audrey Fleurot, donc, joue le rôle d'une prof de philo qui rencontre Arnaud Ducret, chirurgien. Les deux célibataire quadragénaires passent une agréable soirée, très classique : un resto, une balade en bord de mer, puis un dernier verre chez madame. Problème : lorsque celle-ci se réveille le lendemain, quelque-chose ne va pas. Elle n'a plus aucun souvenir de la fin de la soirée – pourtant pas si alcoolisée – et elle est nue dans son lit, ce qui ne lui arrive jamais. Elle est persuadée d'avoir été violée. Évidemment, sans le moindre souvenir de la chose, ni le moindre élément de preuve (d'autant que le chirurgien est tout à fait adorable), la police ne prend guère l'affaire au sérieux. Cependant, deux lieutenants vont prendre sa déposition : Lionnel Astier, le blasé, incrédule et peu motivé, et Olivia Côte, enceinte et compatissante.
Rapidement, la force de la série se dévoile à travers des personnages bien travaillés, parmi lesquels Alice David, sœur de la victime (ou pas ?), Amaury de Crayencour, l'ex qui travaille aux stups, ou encore Jean-Stan DuPac (fils de l'excellent Benoît) en fils du chirurgien.
À l'inverse, les points faibles se montrent eux aussi assez vite. Le rythme est assez inégal d'un épisode à l'autre, certaines sous-intrigues sont franchement vaines, et surtout, le scénario n'est pas un modèle de cohérence – même si les derniers épisodes éclaircissent certains points.
Au final, Mensonges est dans la même veine qu'HPI ; à savoir une série française très classique, juste divertissante. Suivant parfaitement le synopsis de son aînée, la série aura elle aussi certainement droit à une saison 2. Wait… and see…(?)
Note : 6 / 10
Vu le 22 septembre 2021