Maid
Mini série de dix épisodes diffusée le 1er octobre 2021 sur Netflix, Maid (femme de ménage en anglais) est l'adaptation de l'autobiographie de Stephanie Land.
Dans cette histoire vraie, donc, on suit le quotidien de Margaret Qualley, jeune femme au foyer de 25 ans, vivant dans l'Amérique profonde ; partageant la caravane de son compagnon, barman, avec qui elle a une petite fille de trois ans. Seulement, ledit compagnon – interprété par Nick Robinson – souffre d'alcoolisme, et sa propension à la violence s"accentue jusqu'à cette nuit où, dans un accès de rage, il jette une carafe au visage de sa femme. Celle-ci explose à quelques centimètres de sa tête, et projette des éclats de verre jusque dans les cheveux de leur fille. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ! À peine son mari endormi, la tête plongée dans la brume alcoolisée, elle prend sa fille sous son bras, et quitte la maison.
Elle trouve alors refuge dans un foyer pour femmes battues, malgré sa difficulté à comprendre que les violences psychologiques qu'elle a subi pendant des années rendent sa présence en ce lieu tout à fait légitime.
Évidemment, ce n'est là qu'un premier pas vers la liberté, et vers une vie nouvelle. Il va lui falloir obtenir la garde de sa fille, et pour ça, il lui faudra un toit, et donc un travail. C'est ainsi qu'elle deviendra femme de ménage.
La force de cette série repose sur des personnages très marqués, et particulièrement bien interprétés. Ici, pas de manichéisme facile. Chaque personnage est complexe ; possède sa part d'ombre, et sa part de lumière. On ne peut pas adorer pleinement un personnage, ni en détester pleinement un autre. Outre les deux acteurs susmentionnés, Anika Noni Rose en riche cliente est tout à fait intéressante, tout comme Billy Burke, le père de l'héroïne, dont le passé se dévoilera petit à petit.
Enfin, impossible de ne pas parler d'Andie MacDowell, mère de Margaret Qualley à la ville comme à l'écran, qui joue le rôle d'une artiste bipolaire complètement allumée. Le duo formé par les deux actrices justifie à lui seul la série, qui a par ailleurs le mérite d'être courte.
Une série tout à fait prenante, donc. Facile à voir, bien rythmée, et bien interprétée. Fatalement, histoire vraie oblige, le scénario parfaitement terre-à-terre, aussi bon qu'il soit, reste limité par le cadre de la réalité, et n'intéressera par conséquent que les spectateurs que ce sujet pourra toucher. C'est déjà pas si mal !
Note : 7 / 10
Dans cette histoire vraie, donc, on suit le quotidien de Margaret Qualley, jeune femme au foyer de 25 ans, vivant dans l'Amérique profonde ; partageant la caravane de son compagnon, barman, avec qui elle a une petite fille de trois ans. Seulement, ledit compagnon – interprété par Nick Robinson – souffre d'alcoolisme, et sa propension à la violence s"accentue jusqu'à cette nuit où, dans un accès de rage, il jette une carafe au visage de sa femme. Celle-ci explose à quelques centimètres de sa tête, et projette des éclats de verre jusque dans les cheveux de leur fille. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ! À peine son mari endormi, la tête plongée dans la brume alcoolisée, elle prend sa fille sous son bras, et quitte la maison.
Elle trouve alors refuge dans un foyer pour femmes battues, malgré sa difficulté à comprendre que les violences psychologiques qu'elle a subi pendant des années rendent sa présence en ce lieu tout à fait légitime.
Évidemment, ce n'est là qu'un premier pas vers la liberté, et vers une vie nouvelle. Il va lui falloir obtenir la garde de sa fille, et pour ça, il lui faudra un toit, et donc un travail. C'est ainsi qu'elle deviendra femme de ménage.
La force de cette série repose sur des personnages très marqués, et particulièrement bien interprétés. Ici, pas de manichéisme facile. Chaque personnage est complexe ; possède sa part d'ombre, et sa part de lumière. On ne peut pas adorer pleinement un personnage, ni en détester pleinement un autre. Outre les deux acteurs susmentionnés, Anika Noni Rose en riche cliente est tout à fait intéressante, tout comme Billy Burke, le père de l'héroïne, dont le passé se dévoilera petit à petit.
Enfin, impossible de ne pas parler d'Andie MacDowell, mère de Margaret Qualley à la ville comme à l'écran, qui joue le rôle d'une artiste bipolaire complètement allumée. Le duo formé par les deux actrices justifie à lui seul la série, qui a par ailleurs le mérite d'être courte.
Une série tout à fait prenante, donc. Facile à voir, bien rythmée, et bien interprétée. Fatalement, histoire vraie oblige, le scénario parfaitement terre-à-terre, aussi bon qu'il soit, reste limité par le cadre de la réalité, et n'intéressera par conséquent que les spectateurs que ce sujet pourra toucher. C'est déjà pas si mal !
Note : 7 / 10
Vu le 26 octobtre 2021