Mes très chers enfants
Connue pour ses comédies légères et populaires, Alexandra Leclère retrouve ici Josiane Balasko, qu'elle avait dirigée dans Maman en 2012, et son mari, incarné par Didier Bourdon avec qui elle avait travaillé sur Le grand partage ou Garde alternée.
Ce couple de retraités, donc, vit confortablement dans leur pavillon de banlieue parisienne. Leur véritable problème est que leurs enfants, Ben et Marilou Berry, viennent de moins en moins leur rendre visite. Cette année, c'est le coup de grâce : ils leur annonce qu'ils ne viendront pas fêter Noël avec eux ! Le père de famille a alors une solution : faire croire à leurs enfants qu'ils ont touché le gros lot du loto !
Effectivement, le plan se déroule à la perfection : les oisillons rentrent au nid en toute hâte, espérant bien croquer du gâteau. Hélas, les choses ne sont pas si simple. Rapidement, les enfants se lancent dans des projets fous : l'un s'associe à son patron, Laurent Stocker, moyennant la promesse d'un gros investissement, et l'autre quitte son mari et employeur, Estéban, rêvant déjà à une vie de princesse.
Si l'idée de départ est assez mauvaise (pourquoi les enfants viendraient à la maison en courant suite à l'annonce du gain ? Le fait de venir à la maison leur donnerait droit à une plus grosse part ? Étrange, et pas très cohérent…), le traitement, lui, est meilleur. Les gags sont assez convenus, mais c'est surtout l'interprétation des acteurs qui rehausse le niveau du film. Le duo mère / fille à l'écran comme à la ville, Balasko / Berry fonctionne très bien. On retrouve une fois encore le côté doux-amer des films d'Alexandra Leclère avec une comédie populaire mais grinçante, où les enfants sont absolument infects. La conclusion aux airs d'happy end, un peu facile, aurait méritée d'être, elle aussi, teintée d'amertume. Ce n'est donc pas la comédie de l'année, tant s'en faut, mais one ne passe pas un mauvais moment.
Note : 6 / 10
Ce couple de retraités, donc, vit confortablement dans leur pavillon de banlieue parisienne. Leur véritable problème est que leurs enfants, Ben et Marilou Berry, viennent de moins en moins leur rendre visite. Cette année, c'est le coup de grâce : ils leur annonce qu'ils ne viendront pas fêter Noël avec eux ! Le père de famille a alors une solution : faire croire à leurs enfants qu'ils ont touché le gros lot du loto !
Effectivement, le plan se déroule à la perfection : les oisillons rentrent au nid en toute hâte, espérant bien croquer du gâteau. Hélas, les choses ne sont pas si simple. Rapidement, les enfants se lancent dans des projets fous : l'un s'associe à son patron, Laurent Stocker, moyennant la promesse d'un gros investissement, et l'autre quitte son mari et employeur, Estéban, rêvant déjà à une vie de princesse.
Si l'idée de départ est assez mauvaise (pourquoi les enfants viendraient à la maison en courant suite à l'annonce du gain ? Le fait de venir à la maison leur donnerait droit à une plus grosse part ? Étrange, et pas très cohérent…), le traitement, lui, est meilleur. Les gags sont assez convenus, mais c'est surtout l'interprétation des acteurs qui rehausse le niveau du film. Le duo mère / fille à l'écran comme à la ville, Balasko / Berry fonctionne très bien. On retrouve une fois encore le côté doux-amer des films d'Alexandra Leclère avec une comédie populaire mais grinçante, où les enfants sont absolument infects. La conclusion aux airs d'happy end, un peu facile, aurait méritée d'être, elle aussi, teintée d'amertume. Ce n'est donc pas la comédie de l'année, tant s'en faut, mais one ne passe pas un mauvais moment.
Note : 6 / 10
Vu le 31 juillet 2022