N'avoue jamais
N'avoue jamais, réalisé par Ivan Calbérac, semblait au premier abord s'inscrire dans la lignée des comédies françaises classiques, un brin prévisibles. On s’attendait à une histoire légère, sans surprise, avec des gags un peu éculés. Et pourtant, dès les premières minutes, le film prend un tout autre tournant. Loin de l'humour lisse que l'on attendait, N'avoue jamais se révèle être une comédie extrêmement drôle, mais aussi profondément touchante. Chaque personnage, à commencer par le général François Marsault, interprété avec justesse par André Dussollier, est plus complexe qu’il n’y paraît. Même les rôles secondaires, comme celui de Sophie, campé par une remarquable Christiane Conil, apportent leur lot de surprises et de profondeur.
L’intrigue, simple en apparence — un mari apprend qu'il a été trompé il y a quarante ans, et décide d'aller casser la gueule de l'ancien amant de sa femme — se transforme en une exploration pleine de nuances des relations humaines à l’âge mûr. La comédie de situation laisse rapidement place à une réflexion plus subtile sur le couple, la fidélité et l'amour à long terme. On retrouve avec plaisir l’emblématique duo Sabine Azéma et André Dussollier, qui avait marqué les esprits dans Tanguy. Leur alchimie, toujours intacte, permet de donner une touche supplémentaire de tendresse à ce film qui pourrait facilement passer pour une simple comédie de boulevard.
Le véritable atout du film réside dans l’attention apportée à l’écriture des personnages. Chacun d’entre eux, du mari blessé à l’amant vieillissant incarné par Thierry Lhermitte, dévoile progressivement des facettes insoupçonnées. Loin des caricatures habituelles, on découvre des individus complexes, tiraillés entre leurs sentiments présents et leurs souvenirs passés. Cette richesse dans l'écriture est ce qui permet au film de surprendre constamment, offrant au spectateur des moments à la fois drôles et profondément émouvants.
La réalisation, quant à elle, sert parfaitement le propos. Calbérac parvient à trouver le juste équilibre entre les scènes comiques et celles plus émotionnelles, sans jamais sombrer dans la caricature. Le film cache sous ses airs de comédie légère une véritable réflexion sur les relations amoureuses à l’âge de la retraite, presqu'une version « romantique du troisième âge ». C’est cette profondeur inattendue qui fait de N'avoue jamais une belle réussite. La bande-son et la photographie, bien que discrètes, accompagnent avec justesse les émotions du film.
En fin de compte, N'avoue jamais est bien plus qu’une simple comédie de situation. Derrière les rires se cache une histoire pleine de sensibilité, portée par un casting en grande forme et des personnages particulièrement bien écrits. Ce joli film, drôle et touchant à la fois, offre une véritable surprise dans le paysage des comédies françaises, réussissant à combiner humour et émotion avec une finesse inattendue. Une belle réussite qui ravira les amateurs de comédies romantiques et les nostalgiques de Tanguy.
Note : 8 / 10
L’intrigue, simple en apparence — un mari apprend qu'il a été trompé il y a quarante ans, et décide d'aller casser la gueule de l'ancien amant de sa femme — se transforme en une exploration pleine de nuances des relations humaines à l’âge mûr. La comédie de situation laisse rapidement place à une réflexion plus subtile sur le couple, la fidélité et l'amour à long terme. On retrouve avec plaisir l’emblématique duo Sabine Azéma et André Dussollier, qui avait marqué les esprits dans Tanguy. Leur alchimie, toujours intacte, permet de donner une touche supplémentaire de tendresse à ce film qui pourrait facilement passer pour une simple comédie de boulevard.
Le véritable atout du film réside dans l’attention apportée à l’écriture des personnages. Chacun d’entre eux, du mari blessé à l’amant vieillissant incarné par Thierry Lhermitte, dévoile progressivement des facettes insoupçonnées. Loin des caricatures habituelles, on découvre des individus complexes, tiraillés entre leurs sentiments présents et leurs souvenirs passés. Cette richesse dans l'écriture est ce qui permet au film de surprendre constamment, offrant au spectateur des moments à la fois drôles et profondément émouvants.
La réalisation, quant à elle, sert parfaitement le propos. Calbérac parvient à trouver le juste équilibre entre les scènes comiques et celles plus émotionnelles, sans jamais sombrer dans la caricature. Le film cache sous ses airs de comédie légère une véritable réflexion sur les relations amoureuses à l’âge de la retraite, presqu'une version « romantique du troisième âge ». C’est cette profondeur inattendue qui fait de N'avoue jamais une belle réussite. La bande-son et la photographie, bien que discrètes, accompagnent avec justesse les émotions du film.
En fin de compte, N'avoue jamais est bien plus qu’une simple comédie de situation. Derrière les rires se cache une histoire pleine de sensibilité, portée par un casting en grande forme et des personnages particulièrement bien écrits. Ce joli film, drôle et touchant à la fois, offre une véritable surprise dans le paysage des comédies françaises, réussissant à combiner humour et émotion avec une finesse inattendue. Une belle réussite qui ravira les amateurs de comédies romantiques et les nostalgiques de Tanguy.
Note : 8 / 10
Vu le 13 octobtre 2024