Omar m'a tuer
Tout le monde se souvient de cette sordide affaire qui a eu lieu il y a déjà 20 ans.
Le 23 juin 1991, Ghislaine Marchal, riche propriétaire des Alpes-Maritimes, est retrouvée assassinée dans sa cave. Dans celle-ci, une inscription faite avec son propre sang semble indiquer le coupable : « OMAR M'A TUER » (sic).
Omar, c'est assurément Omar Raddad, le jardinier de la victime, qui a un motif (problèmes financiers) et pas d'alibi. Verdict : l'immigré marocain est condamné à dix-huit ans de prison.
Ça, c'est ce que les médias français nous présentaient à l'époque. Mais dans les faits, que s'est-il passé réellement ?
Forcément incapable de répondre à cette question, Roschdy Zem se propose – plutôt que d'accuser – de disculper Omar Raddad (interprété par Sami Bouajila) en soulignant les incohérences survenues au cours du procès, ainsi que les nombreuses lacunes. Il nous présente aussi l'homme comme un père de famille modèle dont la vie a été détruite par cette accusation (et inculpation) erronée(s).
Bien fait – et surtout parfaitement interprété –, émouvant, captivant et porteur de question, le film nous démontre indubitablement l'innocence du jardinier : forcément, quand on ne présente au spectateur que les éléments disculpants. Bref, le film est extrêmement partial, mais reste bien fait et a le mérite de soulever quelques questions importantes.
Note : 7 / 10
Le 23 juin 1991, Ghislaine Marchal, riche propriétaire des Alpes-Maritimes, est retrouvée assassinée dans sa cave. Dans celle-ci, une inscription faite avec son propre sang semble indiquer le coupable : « OMAR M'A TUER » (sic).
Omar, c'est assurément Omar Raddad, le jardinier de la victime, qui a un motif (problèmes financiers) et pas d'alibi. Verdict : l'immigré marocain est condamné à dix-huit ans de prison.
Ça, c'est ce que les médias français nous présentaient à l'époque. Mais dans les faits, que s'est-il passé réellement ?
Forcément incapable de répondre à cette question, Roschdy Zem se propose – plutôt que d'accuser – de disculper Omar Raddad (interprété par Sami Bouajila) en soulignant les incohérences survenues au cours du procès, ainsi que les nombreuses lacunes. Il nous présente aussi l'homme comme un père de famille modèle dont la vie a été détruite par cette accusation (et inculpation) erronée(s).
Bien fait – et surtout parfaitement interprété –, émouvant, captivant et porteur de question, le film nous démontre indubitablement l'innocence du jardinier : forcément, quand on ne présente au spectateur que les éléments disculpants. Bref, le film est extrêmement partial, mais reste bien fait et a le mérite de soulever quelques questions importantes.
Note : 7 / 10
Vu le 7 juin 2011
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage