Oscar
Grand classique de la comédie française, Oscar, c'est avant tout une pièce de théâtre à succès de Claude Magnier, écrite pour Pierre Mondy. À ses côtés, on retrouvait Jean-Paul Belmondo et Maria Pacôme, puis la distribution évoluera au fil des ans. Si Louis de Funès a effectivement tenu le rôle principal sur les planches quelques centaines de fois, Claude Rich et Claude Gensac n'œuvreront que dans cette version ciné. À noter qu'il a existé une version théâtre avec Bernard Tapie, Grégoire Bonnet et Chantal Ladesou. Heureusement que le film n'est pas sorti à ce moment-là !
Pour en venir au film, donc, c'est Édouard Molinaro qui se chargera de la réalisation ; première adaptation d'une pièce de théâtre pour le réalisateur, qui y reviendra plus tard avec l'Emmerdeur, la Cage aux folles ou encore le Souper.
Pour en venir au film, celui-ci nous présente le jeune Claude Rich, qui vient réveiller son patron, Louis de Funès, à son domicile, de bon matin. Évidemment, celui-ci est furieux, et l'est d'autant plus que le jeune homme vient lui demander une augmentation ! Poussant le culot encore un peu plus loin, il lui explique qu'il a besoin de cette augmentation pour assurer le train de vie de la femme qu'il aime, et qu'il a l'intention de demander en mariage : sa fille !
Après ce départ en fanfare, le film va enchaîner les situations hilarantes, et les retournements de situation rocambolesques.
Si le film a évidemment vieilli, et que son propos se base sur des rapports familiaux d'un autre âge, il n'en demeure pas moins drôle. Tout repose sur un De Funès plus en forme que jamais (son imitation de l'avion bombardier est passée à la postérité) ; pour autant, Claude Rich s'est sort parfaitement. Les seconds rôles, moins marquants, sont assez efficaces eux-aussi.
Comme souvent chez Molinaro, on a l'impression ici de voir du théâtre filmé. Le format cinéma n'apporte pas grand-chose, la caméra étant tristement statique. Peut-être qu'une version modernisée de l'œuvre pourrait lui apporter la fraîcheur qu'elle a perdue, mais qui pourrait succéder à Louis de Funès ? En attendant, ce classique mérite d'être revu.
Note : 7 / 10
Pour en venir au film, donc, c'est Édouard Molinaro qui se chargera de la réalisation ; première adaptation d'une pièce de théâtre pour le réalisateur, qui y reviendra plus tard avec l'Emmerdeur, la Cage aux folles ou encore le Souper.
Pour en venir au film, celui-ci nous présente le jeune Claude Rich, qui vient réveiller son patron, Louis de Funès, à son domicile, de bon matin. Évidemment, celui-ci est furieux, et l'est d'autant plus que le jeune homme vient lui demander une augmentation ! Poussant le culot encore un peu plus loin, il lui explique qu'il a besoin de cette augmentation pour assurer le train de vie de la femme qu'il aime, et qu'il a l'intention de demander en mariage : sa fille !
Après ce départ en fanfare, le film va enchaîner les situations hilarantes, et les retournements de situation rocambolesques.
Si le film a évidemment vieilli, et que son propos se base sur des rapports familiaux d'un autre âge, il n'en demeure pas moins drôle. Tout repose sur un De Funès plus en forme que jamais (son imitation de l'avion bombardier est passée à la postérité) ; pour autant, Claude Rich s'est sort parfaitement. Les seconds rôles, moins marquants, sont assez efficaces eux-aussi.
Comme souvent chez Molinaro, on a l'impression ici de voir du théâtre filmé. Le format cinéma n'apporte pas grand-chose, la caméra étant tristement statique. Peut-être qu'une version modernisée de l'œuvre pourrait lui apporter la fraîcheur qu'elle a perdue, mais qui pourrait succéder à Louis de Funès ? En attendant, ce classique mérite d'être revu.
Note : 7 / 10
Vu le 27 décembre 2021
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage