Parasite
Gros succès de l'année 2019, ce film de Bong Joon-ho, à la réputation déjà solide, repart avec la palme d'or à Cannes, le golden globe du meilleur film en langue étrangère, le César du meilleur film étranger, et surtout le carré d'As : Oscars des meilleur film, meilleur film international, meilleur réalisateur et meilleur scénario original.
Généralement, une telle accumulation de prix est signe d'un film très esthétique, un peu prétentieux, et au scénario pas forcément palpitant, et en tous cas forcément pas subversif. Eh bien Parasite est aux antipodes de ce cliché, et c'est une bonne nouvelle pour le cinéma !
On suit ici la vie d'une famille sud-coréenne vivant dans une précarité absolue, et dont les deux enfants, pourtant loin d'être bêtes, n'ont guère d'avenir dans ce pays où la réussite nécessite un investissement financier. Cependant, par un hasard bienvenu, Ki-woo, le fils, parvient à décrocher un job de professeur particulier pour la fille d'une riche famille séoulite. Rapidement lui viendra une idée ingénieuse : il va tenter de faire renvoyer un par un chacun des membres du petit personnel de cette famille pour les remplacer – à renfort de mensonges – par les membres de sa famille.
Le résultat en est un film déjanté, rythmé, prenant, drôle, et brillamment interprété (y compris dans sa VF, ce qui est une belle performance pour un film asiatique). Le tout sur fond de critique intelligente et sans excès de la société coréenne. Un film « coup de poing » qui réussit l'exploit de rester grand-public, et pas prétentieux pour un sou. À ne pas rater !
Note : 9 / 10
Généralement, une telle accumulation de prix est signe d'un film très esthétique, un peu prétentieux, et au scénario pas forcément palpitant, et en tous cas forcément pas subversif. Eh bien Parasite est aux antipodes de ce cliché, et c'est une bonne nouvelle pour le cinéma !
On suit ici la vie d'une famille sud-coréenne vivant dans une précarité absolue, et dont les deux enfants, pourtant loin d'être bêtes, n'ont guère d'avenir dans ce pays où la réussite nécessite un investissement financier. Cependant, par un hasard bienvenu, Ki-woo, le fils, parvient à décrocher un job de professeur particulier pour la fille d'une riche famille séoulite. Rapidement lui viendra une idée ingénieuse : il va tenter de faire renvoyer un par un chacun des membres du petit personnel de cette famille pour les remplacer – à renfort de mensonges – par les membres de sa famille.
Le résultat en est un film déjanté, rythmé, prenant, drôle, et brillamment interprété (y compris dans sa VF, ce qui est une belle performance pour un film asiatique). Le tout sur fond de critique intelligente et sans excès de la société coréenne. Un film « coup de poing » qui réussit l'exploit de rester grand-public, et pas prétentieux pour un sou. À ne pas rater !
Note : 9 / 10
Vu le 25 juin 2020
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage