The prodigies
Adapté du roman La nuit des enfants rois, de feu Bernard Lenteric, The prodigies raconte l'histoire de Jimbo, un génie hors norme qui se rend compte qu'il possède des pouvoirs psychiques : il est capable de contrôler les esprits humains.
Décidé à retrouver les éventuels individus comme lui, il passe des années à développer un jeu vidéo en ligne dans lequel sera dissimulé un test. C'est un succès : cinq (sept dans le roman) enfants sont découverts.
Le scénario, assez fidèle au roman, est fort, sombre, violent et contraste donc largement avec le côté cartoon du film. C'est d'ailleurs là le vrai problème du film : comment traiter sérieusement d'un sujet grave dans un monde bariolé, quasi enfantin ?
Même si certaines scènes sont plutôt jolies, et que la 3D profite plutôt bien au film, le tout reste assez moche. On a l'impression de voir une cinématique longue durée d'un jeu de chez Pendulo et l'on regrette donc que le budget n'ait pas permis le tournage d'un film en prises de vue réelles.
Au final, Antoine Charreyron nous livre une œuvre atypique, forte de grandes qualités, mais aussi plombée par quelques défauts mineurs. Quoi qu'il en soit, adapter l'inadaptable était un pari osé pour une première réalisation, et ce pari est remporté, dans l'ensemble.
Le résultat est distrayant, voire prenant par moment, mais est assez loin de confiner au chef-d'œuvre.
Note : 7 / 10
Décidé à retrouver les éventuels individus comme lui, il passe des années à développer un jeu vidéo en ligne dans lequel sera dissimulé un test. C'est un succès : cinq (sept dans le roman) enfants sont découverts.
Le scénario, assez fidèle au roman, est fort, sombre, violent et contraste donc largement avec le côté cartoon du film. C'est d'ailleurs là le vrai problème du film : comment traiter sérieusement d'un sujet grave dans un monde bariolé, quasi enfantin ?
Même si certaines scènes sont plutôt jolies, et que la 3D profite plutôt bien au film, le tout reste assez moche. On a l'impression de voir une cinématique longue durée d'un jeu de chez Pendulo et l'on regrette donc que le budget n'ait pas permis le tournage d'un film en prises de vue réelles.
Au final, Antoine Charreyron nous livre une œuvre atypique, forte de grandes qualités, mais aussi plombée par quelques défauts mineurs. Quoi qu'il en soit, adapter l'inadaptable était un pari osé pour une première réalisation, et ce pari est remporté, dans l'ensemble.
Le résultat est distrayant, voire prenant par moment, mais est assez loin de confiner au chef-d'œuvre.
Note : 7 / 10
Vu le 9 juin 2011