Sage-homme
Jennifer Devoldère signe son retour à la réalisation avec le film Sage-homme, douze ans après le succès d'Et soudain, tout le monde me manque. Avec Melvin Boomer dans le rôle principal, révélé par la mini-série Le monde de demain, dans laquelle il jouait le rôle de JoeyStarr jeune, le film s'annonce comme une incursion sensible dans l'univers complexe de la médecine, mêlant le sérieux des études médicales à une touche d'humour et de légèreté.
Le film nous plonge dans la vie de Léopold, un étudiant en médecine qui, après avoir échoué au concours d'entrée, se retrouve à suivre des études de sage-femme. Il cache cette nouvelle voie à son entourage. Le récit explore les challenges et les découvertes de Léopold, notamment sa rencontre avec Nathalie, une sage-femme passionnée qui change son regard sur ce monde exclusivement féminin.
Le scénario de Devoldère emprunte des traits à l'œuvre de Thomas Lilti, surtout dans la première partie, où il plonge dans le parcours académique tumultueux de Léopold. Les obstacles inhérents au cursus médical sont dépeints avec réalisme, bien que cela puisse rappeler des clichés déjà explorés dans d'autres productions.
Cependant, la seconde moitié du film adopte un ton plus léger, s'aventurant sur des sentiers narratifs plus conventionnels mais tout de même efficaces. Bien que le scénario n'offre guère de surprises, sa construction solide et son caractère parfois touchant compensent une certaine prévisibilité.
Melvin Boomer, dans le rôle central, offre une performance parfois en quête de justesse, mais il trouve un équilibre grâce à des seconds rôles de qualité. Karin Viard, habituée à briller, confirme son talent, et les moins expérimentés, tels que Steve Tientcheu et Tracy Gotoas, démontrent une présence prometteuse. Même Théodore Levisse, connu sous le nom de Youtubeur Théodort, se révèle crédible.
En conclusion, Sage-homme se présente comme un joli film, bien construit et parfois touchant. Il apporte peu de surprises mais compense par une exécution solide. Malgré quelques faiblesses, notamment dans la justesse de certaines performances, le film reste un divertissement agréable, porté par des moments émotionnels et une exploration compétente de thèmes universels.
Note : 7 / 10
Le film nous plonge dans la vie de Léopold, un étudiant en médecine qui, après avoir échoué au concours d'entrée, se retrouve à suivre des études de sage-femme. Il cache cette nouvelle voie à son entourage. Le récit explore les challenges et les découvertes de Léopold, notamment sa rencontre avec Nathalie, une sage-femme passionnée qui change son regard sur ce monde exclusivement féminin.
Le scénario de Devoldère emprunte des traits à l'œuvre de Thomas Lilti, surtout dans la première partie, où il plonge dans le parcours académique tumultueux de Léopold. Les obstacles inhérents au cursus médical sont dépeints avec réalisme, bien que cela puisse rappeler des clichés déjà explorés dans d'autres productions.
Cependant, la seconde moitié du film adopte un ton plus léger, s'aventurant sur des sentiers narratifs plus conventionnels mais tout de même efficaces. Bien que le scénario n'offre guère de surprises, sa construction solide et son caractère parfois touchant compensent une certaine prévisibilité.
Melvin Boomer, dans le rôle central, offre une performance parfois en quête de justesse, mais il trouve un équilibre grâce à des seconds rôles de qualité. Karin Viard, habituée à briller, confirme son talent, et les moins expérimentés, tels que Steve Tientcheu et Tracy Gotoas, démontrent une présence prometteuse. Même Théodore Levisse, connu sous le nom de Youtubeur Théodort, se révèle crédible.
En conclusion, Sage-homme se présente comme un joli film, bien construit et parfois touchant. Il apporte peu de surprises mais compense par une exécution solide. Malgré quelques faiblesses, notamment dans la justesse de certaines performances, le film reste un divertissement agréable, porté par des moments émotionnels et une exploration compétente de thèmes universels.
Note : 7 / 10
Vu le 20 décembre 2023