Super-bourrés
Super-bourrés, concocté par Bastien Milheau en 2023, nous invite à une fête cinématographique inattendue. Se reposant sur le duo improbable formé par Pierre Gommé en Janus et Nina Poletto, ce film dépeint une version sud-ouest décalée des tribulations adolescentes à la Beaux gosses de 2009. Dans ce long-métrage, l'étrangeté et la sincérité s'entremêlent, le tout porté par des acteurs inconnus au talent étonnant.
Janus, rêvant d'échapper à l'ennui alcoolisé de sa campagne, découvre une machine étrange dans la cave paternelle lors de sa dernière journée de lycée. Accompagné de son amie Sam, ils se lancent dans une aventure désaltérante. Un scénario qui, telle une bonne bouteille de vin, promet un mélange unique de saveurs.
Si le scénario peut paraître parfois fainéant, il emprunte néanmoins des chemins surprenants. L'histoire, flirtant avec l'absurde, offre une bouffée d'air frais. On pourrait reprocher quelques facilités, mais elles s'effacent devant la simplicité réjouissante de l'intrigue.
Le cœur du film réside dans ses personnages, particulièrementJanus et Sam. Pierre Gommé — sorte de Jean Rochefort adolescent et boutonneux — et Nina Poletto au physique de rugbyman et à la tendresse sincère, bien que débutants, incarnent avec brio l'adolescence en quête d'évasion. Les parents célibataires des deux protagonistes, interprétés par Vincent Moscato et Barbara Schulz, ajoutent une note de justesse et de tendresse à l'ensemble. Et quelle surprise de voir Jean Lassalle, plus à l'aise dans ce décors rural que dans l'effervescence parlementaire !
Super-bourrés explore l'innocence de l'adolescence confrontée à l'ennui de la campagne. Les thèmes de l'évasion et de l'amitié transparaissent à travers des situations absurdes. Une ode à la fraîcheur et à la spontanéité, portée par une ambiance chaleureuse et authentique. Bastien Milheau nous offre une réalisation à la hauteur de l'ambiance du film. La direction emprunte des sentiers ruraux tout en capturant des moments d'une simplicité charmante. La photographie ajoute une palette de couleurs qui enrobe l'ensemble d'une atmosphère vivante.
Super-bourrés n'est pas simplement un film, mais une escapade rafraîchissante dans la campagne du sud-ouest. Le scénario peut sembler un brin paresseux, mais l'ensemble se déguste avec plaisir et tendresse. Les acteurs inconnus apportent une authenticité qui fait mouche. Une création qui s'apprécie comme une bonne soirée entre amis, sans prétention, mais pleine de chaleur. Sans hésitation, je trinque à ce joli film à consommer sans modération pour une parenthèse cinématographique bienvenue.
Note : 7 / 10
Janus, rêvant d'échapper à l'ennui alcoolisé de sa campagne, découvre une machine étrange dans la cave paternelle lors de sa dernière journée de lycée. Accompagné de son amie Sam, ils se lancent dans une aventure désaltérante. Un scénario qui, telle une bonne bouteille de vin, promet un mélange unique de saveurs.
Si le scénario peut paraître parfois fainéant, il emprunte néanmoins des chemins surprenants. L'histoire, flirtant avec l'absurde, offre une bouffée d'air frais. On pourrait reprocher quelques facilités, mais elles s'effacent devant la simplicité réjouissante de l'intrigue.
Le cœur du film réside dans ses personnages, particulièrement
Super-bourrés explore l'innocence de l'adolescence confrontée à l'ennui de la campagne. Les thèmes de l'évasion et de l'amitié transparaissent à travers des situations absurdes. Une ode à la fraîcheur et à la spontanéité, portée par une ambiance chaleureuse et authentique. Bastien Milheau nous offre une réalisation à la hauteur de l'ambiance du film. La direction emprunte des sentiers ruraux tout en capturant des moments d'une simplicité charmante. La photographie ajoute une palette de couleurs qui enrobe l'ensemble d'une atmosphère vivante.
Note : 7 / 10
Vu le 12 janvier 2024