
Nouveau film de
Philippe Lacheau, trois ans après
Nicky Larson, on suit ici
Philippe Lacheau lui-même, dans le rôle d'un acteur raté qui décroche le contrat de sa vie : le rôle de
Badman. Dans cette version française de
Batman, le grand méchant sera incarné par
Alain Belmont en personne (parodie évidente d'
Alain Delon), joué ici par
Georges Corraface. Bref, de quoi lancer la carrière du jeune homme !
Cependant, après un accident de la route, et un choc à la tête, celui-ci devient amnésique, et constate, à son réveil, qu'il se trouve dans une voiture ultramoderne (la « badmobile ») et qu'il porte un costume truffé de gadgets. C'est clair : il est un super-héros !
Très rapidement, le problème principal du film apparait : chaque nouvelle œuvre de la
bande à Fifi ressemble de plus en plus à une parodie de ce qui en faisait le succès originel. Ce qui n'était encore qu'une avalanche de clins d'œil plus ou moins discrets dans
Nicky Larson devient ici particulièrement lourd et appuyé, tout en n'apportant rien au scénario. Lequel scénario est parfaitement classique et attendu, mais de ce côté, c'était déjà la même chose pour
Alibi.com, par exemple. La différence fondamentale entre les deux films est l'humour. On pardonnera le manque d'ambition scénaristique dans un film drôle. Plus du tout dans un film qui ne parvient pas à faire rire.
Du côté du
casting, on retrouve l'équipe habituelle (
Élodie Fontan,
Tarek Boudali,
Julien Arruti et
Vincent Desagnat).
En clair,
Super-héros malgré lui est une production de la
bande à Fifi sans originalité,; que l'on regardera sans plaisir, même si on est heureusement assez loin de la catastrophe qu'était
30 jours max…
Note :
6 / 10