Les souvenirs
Après deux films coécrits avec Benoît Graffin, Jean-Paul Rouve se lance dans l’adaptation, en s’attaquant ici à un roman de David Foenkinos (qui sera d’ailleurs coscénariste de son film suivant, Lola et ses frères). Le style David Foenkinos est caractérisé par l’exploration des relations humaines, avec des situations souvent ancrées dans le réel, et mêlant douceur et émotions, le tout teinté d’humour et de bienveillance.
Ce film, et le roman éponyme, ne dérogent clairement pas à cette règle.
On y suit un jeune homme, Mathieu Spinosi, dont le grand-père décède. Il se sent alors investi de la mission d’être le plus présent possible pour sa grand-mère, Annie Cordy. Malheureusement, quelques mois plus tard, la dame âgée de quatre-vingt-sept ans fait une mauvaise chute et se blesse. Si la blessure est sans gravité, un drame aurait pu surveni si un voisin n’avait pas été présent. Ses fils prennent alors la douloureuse décision de placer leur mère en maison de retraite.
Quelques jours plus tard à peine, celle-ci fugue de son hospice ! Son petit-fils va alors partir à sa recherche.
Comme dans tout film scénarisé par David Foenkinos, sa qualité dépendra des acteurs. Ici, Mathieu Spinosi, inconnu au bataillon, s’en sort plutôt bien. Annie Cordy est, de son côté, particulièrement bien choisie en petite mamie pétillante, et si la chanteuse Belge a tourné dans une quarantaine de films, il est bien rare de la voir dans l’un des rôles principaux. C’est même la seconde fois seulement, après Rue haute, d’André Ernotte, en 76.
Dans le rôle du lien généalogique entre les deux personnages (père de l’un, fils de l’autre), on retrouve un Michel Blanc bien inspiré, en vieux ronchon qui a perdu goût à tout. Mention spéciale pour ses deux frères, Xavier Brière et Yvan Garouel. Le trio de dégarnis bedonnants est hilarant ! Le tournage de ces scènes n’a pas dû être simple.
Du côté des personnages secondaires, on retrouvera Chantal Lauby, discrète mais efficace, William Lebghil en loser attardé très amusant, Audrey Lamy> en directrice de la maison de retraite ou encore Jean-Paul Rouve lui-mêem en directeur d’hôtel alcoolique et mélancolique.
Si le film est entaché par certaines longueurs, il n’en demeure pas moins réussi. Sans être un coup d’éclat, il reste un joli film, drôle et touchant.
Note : 7 / 10
Ce film, et le roman éponyme, ne dérogent clairement pas à cette règle.
On y suit un jeune homme, Mathieu Spinosi, dont le grand-père décède. Il se sent alors investi de la mission d’être le plus présent possible pour sa grand-mère, Annie Cordy. Malheureusement, quelques mois plus tard, la dame âgée de quatre-vingt-sept ans fait une mauvaise chute et se blesse. Si la blessure est sans gravité, un drame aurait pu surveni si un voisin n’avait pas été présent. Ses fils prennent alors la douloureuse décision de placer leur mère en maison de retraite.
Quelques jours plus tard à peine, celle-ci fugue de son hospice ! Son petit-fils va alors partir à sa recherche.
Comme dans tout film scénarisé par David Foenkinos, sa qualité dépendra des acteurs. Ici, Mathieu Spinosi, inconnu au bataillon, s’en sort plutôt bien. Annie Cordy est, de son côté, particulièrement bien choisie en petite mamie pétillante, et si la chanteuse Belge a tourné dans une quarantaine de films, il est bien rare de la voir dans l’un des rôles principaux. C’est même la seconde fois seulement, après Rue haute, d’André Ernotte, en 76.
Dans le rôle du lien généalogique entre les deux personnages (père de l’un, fils de l’autre), on retrouve un Michel Blanc bien inspiré, en vieux ronchon qui a perdu goût à tout. Mention spéciale pour ses deux frères, Xavier Brière et Yvan Garouel. Le trio de dégarnis bedonnants est hilarant ! Le tournage de ces scènes n’a pas dû être simple.
Du côté des personnages secondaires, on retrouvera Chantal Lauby, discrète mais efficace, William Lebghil en loser attardé très amusant, Audrey Lamy> en directrice de la maison de retraite ou encore Jean-Paul Rouve lui-mêem en directeur d’hôtel alcoolique et mélancolique.
Si le film est entaché par certaines longueurs, il n’en demeure pas moins réussi. Sans être un coup d’éclat, il reste un joli film, drôle et touchant.
Note : 7 / 10
Vu le 18 août 2023
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage