Sorry to bother you
Pour son premier film, le rappeur américain Boots Riley nous propose une expérience assez particulière !
Ici, Lakeith Stanfield est un jeune un peu paumé, loser feignant squattant le garage de son oncle, qu'il partage avec sa copine, Tessa Thompson. Sa vie va changer le jour où il sera embauché dans une boîte de télémarketing. En effet, rapidement, il découvrira qu'en prenant une « voix de blanc » (l'acteur est alors doublé par David Cross en VO), son chiffre de ventes décolle, lui permettant d'obtenir une promotion. En grimpant les échelons, il découvrira que son employeur est bien plus inquiétant qu'il n'y parait.
Si le film débute comme une innocente comédie, on dérape rapidement sur un mélange de satyre sociale, de critique virulente de la société de consommation, de revendication racialiste, et on retrouve même par moment une ambiance de film d'horreur. En clair : le réalisateur nous bouscule, afin que l'on ne sache jamais à quoi s'attendre.
Un tel parti pris ne pourra que diviser, et il sera difficile d'adhérer complètement au propos, ou même de le rejeter complètement. À la manière de Get out, sorti l'année précédente, et avec lequel le film a un certain nombre de similitudes tant au niveau du propos que de l'atmosphère, Sorry to bother you aura ses détracteurs tout comme ses inconditionnels. Pour ma part, et comme pour le film de Jordan Peele, la balance ne penche pas du bon côté. Si les bonnes idées sont légion, l'ensemble est trop foutraque, mal rythmé, et l'interprétation hésitante. Une curiosité dispensable, mais pas dénuée d'intérêt.
Note : 5 / 10
Ici, Lakeith Stanfield est un jeune un peu paumé, loser feignant squattant le garage de son oncle, qu'il partage avec sa copine, Tessa Thompson. Sa vie va changer le jour où il sera embauché dans une boîte de télémarketing. En effet, rapidement, il découvrira qu'en prenant une « voix de blanc » (l'acteur est alors doublé par David Cross en VO), son chiffre de ventes décolle, lui permettant d'obtenir une promotion. En grimpant les échelons, il découvrira que son employeur est bien plus inquiétant qu'il n'y parait.
Si le film débute comme une innocente comédie, on dérape rapidement sur un mélange de satyre sociale, de critique virulente de la société de consommation, de revendication racialiste, et on retrouve même par moment une ambiance de film d'horreur. En clair : le réalisateur nous bouscule, afin que l'on ne sache jamais à quoi s'attendre.
Un tel parti pris ne pourra que diviser, et il sera difficile d'adhérer complètement au propos, ou même de le rejeter complètement. À la manière de Get out, sorti l'année précédente, et avec lequel le film a un certain nombre de similitudes tant au niveau du propos que de l'atmosphère, Sorry to bother you aura ses détracteurs tout comme ses inconditionnels. Pour ma part, et comme pour le film de Jordan Peele, la balance ne penche pas du bon côté. Si les bonnes idées sont légion, l'ensemble est trop foutraque, mal rythmé, et l'interprétation hésitante. Une curiosité dispensable, mais pas dénuée d'intérêt.
Note : 5 / 10
Vu le 20 janvier 2022