Tron
En 1982, les studios Disney révolutionnaient le monde des effets spéciaux en proposant pour la première fois de la jeune histoire du cinéma un film comportant des scènes réalisées par ordinateur.
Évidemment, les ordinateurs de 1982 étaient loin de pouvoir produire des images de synthèse telles qu'on les connait aujourd'hui. Il fallait donc se contenter d'un rendu conceptuel limité à des formes géométriques des plus simples et à une palette de couleurs réduite. Steven Lisberger accepte la gageure et écrit un scénario de science-fiction résolument moderne, ancré dans la vision de l'époque de ce que pouvait devenir l'informatique.
L'histoire, donc, est celle de Jeff Bridges, hacker de génie, qui va tenter de pénétrer un ordinateur qui a développé une intelligence artificielle effrayante : le MCP. Ce même MCP constate rapidement la tentative d'effraction et utilise une machine expérimentale pour « numériser » le pirate.
Celui-ci débarque donc dans la mémoire même du MCP où il côtoiera les programmes installés représentés par les avatars de leurs concepteurs. Particulièrement, Tron (Bruce Boxleitner) – une espèce d'antivirus – aidera le programmeur à vaincre l'ennemi et à regagner son monde.
Évidemment complètement dépassé et irréaliste, le scénario peut aujourd'hui prêter à sourire. Pourtant, le film se suit avec intérêt et les effets-spéciaux intemporels du fait de leur géométrie ultra-basique ont bien mieux vieillis que d'autres plus récents.
Tron aurait pu être un excellent film s'il n'avait pas souffert de tant de longueurs injustifiées. Il se contentera d'être un film original.
Note : 6 / 10
Évidemment, les ordinateurs de 1982 étaient loin de pouvoir produire des images de synthèse telles qu'on les connait aujourd'hui. Il fallait donc se contenter d'un rendu conceptuel limité à des formes géométriques des plus simples et à une palette de couleurs réduite. Steven Lisberger accepte la gageure et écrit un scénario de science-fiction résolument moderne, ancré dans la vision de l'époque de ce que pouvait devenir l'informatique.
L'histoire, donc, est celle de Jeff Bridges, hacker de génie, qui va tenter de pénétrer un ordinateur qui a développé une intelligence artificielle effrayante : le MCP. Ce même MCP constate rapidement la tentative d'effraction et utilise une machine expérimentale pour « numériser » le pirate.
Celui-ci débarque donc dans la mémoire même du MCP où il côtoiera les programmes installés représentés par les avatars de leurs concepteurs. Particulièrement, Tron (Bruce Boxleitner) – une espèce d'antivirus – aidera le programmeur à vaincre l'ennemi et à regagner son monde.
Évidemment complètement dépassé et irréaliste, le scénario peut aujourd'hui prêter à sourire. Pourtant, le film se suit avec intérêt et les effets-spéciaux intemporels du fait de leur géométrie ultra-basique ont bien mieux vieillis que d'autres plus récents.
Tron aurait pu être un excellent film s'il n'avait pas souffert de tant de longueurs injustifiées. Il se contentera d'être un film original.
Note : 6 / 10
Vu le 19 février 2011
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage