The walking dead (saison 5)
The walking dead, ce n'est pas qu'une série de zombies, c'est un peu comme une soirée pyjama qui s'éternise : tu te dis que ça va être cool au début, mais à un moment donné, tu as juste envie que ça se termine pour retrouver un semblant de normalité. Cette saison nous replonge dans l'univers post-apocalyptique où Rick et sa clique tentent de survivre non seulement aux morts-vivants, mais aussi aux choix scénaristiques discutables.
Après avoir fui le Terminus, notre joyeuse bande erre dans la nature jusqu'à trouver refuge à Alexandria, un endroit qui sonne comme la promesse d'une pause bien méritée. Mais, comme dans toute série qui se respecte, le paradis a ses propres démons.
La série démarre sur les chapeaux de roues avec un premier épisode sanglant qui donne l'impression que The walking dead a retrouvé ses tripes. Malheureusement, cette euphorie est de courte durée, et on retombe rapidement dans les affres d'une routine prévisible. Les zombies font leur apparition, les personnages se posent des questions existentielles, et on alterne entre action et discussions soporifiques. La saison semble souffrir d'une tendance à s'éparpiller dans tous les sens, laissant certaines pistes en plan comme des intrigues négligées au fond d'un placard.
Si on pouvait autrefois s'attacher aux protagonistes, cette saison semble jouer à cache-cache avec le développement de ses personnages. Certains sont survolés, d'autres tombent dans l'excès, et on se retrouve avec un Père Gabriel, personnage aussi utile qu'une boussole en plein désert. L'écriture paresseuse et parfois borderline des scénaristes n'aide pas à rendre les réactions des personnages plus crédibles.
La série explore des thèmes intéressants, mais elle semble souvent hésiter entre le jusqu'au-boutisme et une écriture plus vive et audacieuse. Les métaphores dispersées dans les dialogues ou en arrière-plan peuvent laisser perplexe. Il est difficile de déceler la direction précise que la série souhaite prendre.
La réalisation, bien que parfois sauvant les meubles grâce à des effets spéciaux de qualité et à des épisodes dirigés par des talents comme la fille de David Lynch, semble souvent tourner en rond. L'excès d'épisodes transitoires inutiles contribue à l'impression que la série exploite ses idées jusqu'à l'usure, tuant toute flamboyance potentielle.
Si certains acteurs comme Andrew Lincoln et Norman Reedus restent solides, d'autres semblent eux aussi piégés dans des réactions débiles et inexplicables. L'évolution de personnages comme Carol et Rick devient parfois difficile à suivre, et l'on se demande si le casting n'aurait pas mérité un GPS pour retrouver la cohérence.
The walking dead se trouve à la croisée des chemins, et le dénouement de la saison ne laisse pas présager un avenir serein. Malgré la qualité de la réalisation et des performances d'acteurs, la série peine à se renouveler et semble étirer son existence sans réelle nécessité. À moins d'un sursaut créatif, il est difficile d'envisager l'avenir de la série avec enthousiasme.
Note : 5 / 10
Après avoir fui le Terminus, notre joyeuse bande erre dans la nature jusqu'à trouver refuge à Alexandria, un endroit qui sonne comme la promesse d'une pause bien méritée. Mais, comme dans toute série qui se respecte, le paradis a ses propres démons.
La série démarre sur les chapeaux de roues avec un premier épisode sanglant qui donne l'impression que The walking dead a retrouvé ses tripes. Malheureusement, cette euphorie est de courte durée, et on retombe rapidement dans les affres d'une routine prévisible. Les zombies font leur apparition, les personnages se posent des questions existentielles, et on alterne entre action et discussions soporifiques. La saison semble souffrir d'une tendance à s'éparpiller dans tous les sens, laissant certaines pistes en plan comme des intrigues négligées au fond d'un placard.
Si on pouvait autrefois s'attacher aux protagonistes, cette saison semble jouer à cache-cache avec le développement de ses personnages. Certains sont survolés, d'autres tombent dans l'excès, et on se retrouve avec un Père Gabriel, personnage aussi utile qu'une boussole en plein désert. L'écriture paresseuse et parfois borderline des scénaristes n'aide pas à rendre les réactions des personnages plus crédibles.
La série explore des thèmes intéressants, mais elle semble souvent hésiter entre le jusqu'au-boutisme et une écriture plus vive et audacieuse. Les métaphores dispersées dans les dialogues ou en arrière-plan peuvent laisser perplexe. Il est difficile de déceler la direction précise que la série souhaite prendre.
La réalisation, bien que parfois sauvant les meubles grâce à des effets spéciaux de qualité et à des épisodes dirigés par des talents comme la fille de David Lynch, semble souvent tourner en rond. L'excès d'épisodes transitoires inutiles contribue à l'impression que la série exploite ses idées jusqu'à l'usure, tuant toute flamboyance potentielle.
Si certains acteurs comme Andrew Lincoln et Norman Reedus restent solides, d'autres semblent eux aussi piégés dans des réactions débiles et inexplicables. L'évolution de personnages comme Carol et Rick devient parfois difficile à suivre, et l'on se demande si le casting n'aurait pas mérité un GPS pour retrouver la cohérence.
The walking dead se trouve à la croisée des chemins, et le dénouement de la saison ne laisse pas présager un avenir serein. Malgré la qualité de la réalisation et des performances d'acteurs, la série peine à se renouveler et semble étirer son existence sans réelle nécessité. À moins d'un sursaut créatif, il est difficile d'envisager l'avenir de la série avec enthousiasme.
Note : 5 / 10
Vu le 29 mars 2015