The walking dead (saison 6)
La saison 6 de The walking dead nous catapulte à Alexandria, où les survivants se divisent entre les partisans de l'implacable Rick et ceux du plus modéré Morgan. Alors que la guerre civile gronde et que les rôdeurs frappent à la porte, nos héros se retrouvent confrontés à une nouvelle menace, les « Wolves ». Le scénario se complique davantage avec l'apparition de la communauté retranchée dans une colline et le redoutable groupe des « sauveurs » dirigé par l'impitoyable Negan. Attendez-vous à des rebondissements, des trahisons, et des moments de tension aussi palpitants qu'une marche à travers un cimetière de morts-vivants.
Si The walking dead a réussi à s'affranchir des zombies pour se concentrer sur des antagonistes humains, la saison 6 semble coincée dans un schéma prévisible qui devient son propre cercueil. Les épisodes oscillent entre brutalité et stagnation, suivant une formule usée jusqu'à la corde. Les promesses de nouveaux enjeux sont souvent éclipsées par des artifices foireux, laissant le spectateur avec un goût d'inachevé. Les faux départs, comme les « Wolves », ajoutent à la frustration, et l'introduction de Negan n'est pas à la hauteur des attentes. Les personnages semblent jouer à cache-cache avec le script. Certains, comme Daryl, sont relégués au second plan, privés de lignes de dialogue dignes de ce nom. Les ellipses narratives laissent des protagonistes clefs sur le carreau, compromettant la crédibilité de leurs évolutions. Les métamorphoses soudaines, du gentil Eugene devenant un guerrier, semblent plus dictées par les caprices du scénario que par une véritable évolution logique.
"Là où The walking dead aurait pu exploiter la richesse de son univers post-apocalyptique, la saison 6 semble préférer jouer la sécurité. Les thèmes potentiels, tels que la survie, la loyauté, et la complexité morale, sont relégués au second plan au profit d'une surenchère de violence et de quelques intrigues amoureuses. Le potentiel de la série est étouffé par la peur de prendre des risques narratifs.
Du côté technique, la série brille toujours avec des maquillages et des effets visuels impeccables, notamment grâce à l'expertise de Greg Nicotero. Cependant, même une réalisation de qualité ne peut masquer les lacunes d'un scénario vacillant. Les épisodes bien réalisés ne parviennent pas à compenser une trame narrative bancale et prévisible.
Heureusement, le charisme de certains acteurs, comme Norman Reedus et Melissa McBride, parvient à insuffler de la vie à des personnages trop souvent sous-exploités. Jeffrey Dean Morgan incarne Negan avec une dose d'humour noir qui sauve certaines scènes du naufrage. Malheureusement, d'autres, comme Andrew Lincoln, semblent eux-mêmes fatigués des rebondissements artificiels.
En somme, la saison 6 de The walking dead ressemble à un éclat de cervelle de zombie : appétissante au premier abord, mais rapidement fade. Malgré des éléments techniques de qualité et quelques performances d'acteurs mémorables, la série semble s'enliser dans une formule usée, perdant de vue son potentiel narratif. Les fans inconditionnels peuvent y trouver leur compte, mais pour les autres, cette saison risque de laisser un goût amer, comme une rencontre avec un rôdeur affamé.
Note : 6 / 10
Si The walking dead a réussi à s'affranchir des zombies pour se concentrer sur des antagonistes humains, la saison 6 semble coincée dans un schéma prévisible qui devient son propre cercueil. Les épisodes oscillent entre brutalité et stagnation, suivant une formule usée jusqu'à la corde. Les promesses de nouveaux enjeux sont souvent éclipsées par des artifices foireux, laissant le spectateur avec un goût d'inachevé. Les faux départs, comme les « Wolves », ajoutent à la frustration, et l'introduction de Negan n'est pas à la hauteur des attentes. Les personnages semblent jouer à cache-cache avec le script. Certains, comme Daryl, sont relégués au second plan, privés de lignes de dialogue dignes de ce nom. Les ellipses narratives laissent des protagonistes clefs sur le carreau, compromettant la crédibilité de leurs évolutions. Les métamorphoses soudaines, du gentil Eugene devenant un guerrier, semblent plus dictées par les caprices du scénario que par une véritable évolution logique.
"Là où The walking dead aurait pu exploiter la richesse de son univers post-apocalyptique, la saison 6 semble préférer jouer la sécurité. Les thèmes potentiels, tels que la survie, la loyauté, et la complexité morale, sont relégués au second plan au profit d'une surenchère de violence et de quelques intrigues amoureuses. Le potentiel de la série est étouffé par la peur de prendre des risques narratifs.
Du côté technique, la série brille toujours avec des maquillages et des effets visuels impeccables, notamment grâce à l'expertise de Greg Nicotero. Cependant, même une réalisation de qualité ne peut masquer les lacunes d'un scénario vacillant. Les épisodes bien réalisés ne parviennent pas à compenser une trame narrative bancale et prévisible.
Heureusement, le charisme de certains acteurs, comme Norman Reedus et Melissa McBride, parvient à insuffler de la vie à des personnages trop souvent sous-exploités. Jeffrey Dean Morgan incarne Negan avec une dose d'humour noir qui sauve certaines scènes du naufrage. Malheureusement, d'autres, comme Andrew Lincoln, semblent eux-mêmes fatigués des rebondissements artificiels.
En somme, la saison 6 de The walking dead ressemble à un éclat de cervelle de zombie : appétissante au premier abord, mais rapidement fade. Malgré des éléments techniques de qualité et quelques performances d'acteurs mémorables, la série semble s'enliser dans une formule usée, perdant de vue son potentiel narratif. Les fans inconditionnels peuvent y trouver leur compte, mais pour les autres, cette saison risque de laisser un goût amer, comme une rencontre avec un rôdeur affamé.
Note : 6 / 10
Vu le 3 avril 2016