The walking dead (saison 8)
Après une saison 7 aussi palpitante qu'une marche de zombies, la saison 8 de The walking dead promettait enfin un affrontement épique entre Rick et le redoutable Negan. La guerre était déclarée, les enjeux étaient élevés, mais la série a-t-elle réussi à sortir du marasme narratif dans lequel elle semblait s'enliser ? Spoiler alert : pas vraiment.
16 épisodes pour ce qui aurait pu tenir en deux heures. Un scénario qui erre tel un zombie désorienté, oscillant entre la frénésie et l'ennui abyssal. Les dialogues, creux comme un crâne de zombie, semblent se complaire dans une débilité olympique. Les scénaristes, plutôt que d'apprendre de leurs erreurs, persistent dans une direction désastreuse, sacrifiant potentiel et cohérence narrative pour des tirades sans fin. Et cette guerre annoncée ? Un pétard mouillé, une partie de cache-cache où les balles semblent aussi inefficaces que les scripts.
Les personnages, autrefois dignes d'empathie, se transforment en caricatures fades. Daryl, le taiseux torturé, Maggie, la matrone furax dont la grossesse est reléguée au second plan, et Eugene, probablement le pire personnage de série TV avec ses dialogues dignes d'une pluie de stupidité. Les transformations en clichés sur pattes et les actions dénuées de sens laissent le spectateur se demander comment ces survivants ont survécu aussi longtemps.
Les thèmes de la série, autrefois captivants, se noient dans un océan de médiocrité. Les messages, s'ils existent encore, sont perdus dans des scénarios mal écrits et des dialogues qui flirtent avec l'absurde. La série semble s'acharner à détruire son propre héritage, sacrifiant des personnages autrefois intrigants pour en faire des coquilles vides.
Greg Nicotero peut être le dernier à retenir la rampe avec ses maquillages, mais le reste de la réalisation s'effondre comme un édifice délabré. Des scènes d'action décousues, des dialogues filmés comme une telenovela ratée, The walking dead ne se contente pas de s'auto-parodier, elle repousse les limites de sa propre débilité, imposant de nouveaux standards en la matière.
Si certains acteurs tentent vaillamment de maintenir la série à flot, leur talent est noyé dans un océan de médiocrité. Les interprétations maladroites et les dialogues crétins ne laissent que peu de place à l'appréciation des performances. La série, autrefois portée par des acteurs solides, semble maintenant être un navire fantôme de ce qu'elle était.
The walking dead est une série morte-vivante, errant sans but à travers 16 épisodes indigents. Entre des scénarios mal écrits, des personnages transformés en clichés, et une réalisation qui atteint le fond du gouffre, la série ne ressemble plus à l'icône qu'elle était. Promettant un renouveau, elle laisse plutôt le spectateur se demander qui sera encore là pour le voir. Dans le cimetière des séries télé, The walking dead semble creuser sa propre tombe, enterrant le potentiel qu'elle avait autrefois.
Note : 3 / 10
16 épisodes pour ce qui aurait pu tenir en deux heures. Un scénario qui erre tel un zombie désorienté, oscillant entre la frénésie et l'ennui abyssal. Les dialogues, creux comme un crâne de zombie, semblent se complaire dans une débilité olympique. Les scénaristes, plutôt que d'apprendre de leurs erreurs, persistent dans une direction désastreuse, sacrifiant potentiel et cohérence narrative pour des tirades sans fin. Et cette guerre annoncée ? Un pétard mouillé, une partie de cache-cache où les balles semblent aussi inefficaces que les scripts.
Les personnages, autrefois dignes d'empathie, se transforment en caricatures fades. Daryl, le taiseux torturé, Maggie, la matrone furax dont la grossesse est reléguée au second plan, et Eugene, probablement le pire personnage de série TV avec ses dialogues dignes d'une pluie de stupidité. Les transformations en clichés sur pattes et les actions dénuées de sens laissent le spectateur se demander comment ces survivants ont survécu aussi longtemps.
Les thèmes de la série, autrefois captivants, se noient dans un océan de médiocrité. Les messages, s'ils existent encore, sont perdus dans des scénarios mal écrits et des dialogues qui flirtent avec l'absurde. La série semble s'acharner à détruire son propre héritage, sacrifiant des personnages autrefois intrigants pour en faire des coquilles vides.
Greg Nicotero peut être le dernier à retenir la rampe avec ses maquillages, mais le reste de la réalisation s'effondre comme un édifice délabré. Des scènes d'action décousues, des dialogues filmés comme une telenovela ratée, The walking dead ne se contente pas de s'auto-parodier, elle repousse les limites de sa propre débilité, imposant de nouveaux standards en la matière.
Si certains acteurs tentent vaillamment de maintenir la série à flot, leur talent est noyé dans un océan de médiocrité. Les interprétations maladroites et les dialogues crétins ne laissent que peu de place à l'appréciation des performances. La série, autrefois portée par des acteurs solides, semble maintenant être un navire fantôme de ce qu'elle était.
The walking dead est une série morte-vivante, errant sans but à travers 16 épisodes indigents. Entre des scénarios mal écrits, des personnages transformés en clichés, et une réalisation qui atteint le fond du gouffre, la série ne ressemble plus à l'icône qu'elle était. Promettant un renouveau, elle laisse plutôt le spectateur se demander qui sera encore là pour le voir. Dans le cimetière des séries télé, The walking dead semble creuser sa propre tombe, enterrant le potentiel qu'elle avait autrefois.
Note : 3 / 10
Vu le 15 avril 2018