The walking dead (saison 9)
Un an et demi après la bataille épique entre l'Alliance et les Sauveurs, la civilisation tente de renaître sous la houlette de Rick et ses comparses. Cependant, la cohabitation avec les Sauveurs s'avère plus pénible qu'une séance chez le dentiste. Pendant que Rick joue les architectes de ponts (et métaphores), les Bisounours d'Alexandria tentent d'imposer leur vision d'une vie potagère. Mais voilà, on se retrouve avec un Rick plus cliché que jamais, laissant le spectateur se demander s'il a réellement tranché la gorge de Negan ou s'il s'est juste égaré dans une coupe de cheveux douteuse.
La première partie de la saison 9 est un peu comme un soufflé raté. Les huit premiers épisodes laissent un goût de déjà-vu et de réchauffé. Pépé Rick et sa bande se débattent dans des intrigues de pouvoir digne d'une cour de récré, laissant les zombies en fond sonore comme une playlist oubliée. Le scénario tourne en rond comme un hamster insomniaque dans sa roue, et la pause de mi-saison nous offre une conclusion tellement foireuse que l'on se demande si les scénaristes n'avaient pas abusé de l'eau contaminée.
Pendant que Rick joue au patriarche à la barbe grisonnante, les autres personnages tentent de ne pas sombrer dans les clichés ambulants. Michonne et Daryl sauvent l'honneur, mais l'ensemble ressemble plus à un défilé de stéréotypes qu'à une exploration profonde de la psyché post-apocalyptique. Et que dire de Maggie, mystérieusement absente ? On dirait qu'elle a suivi une formation accélérée chez les ninjas de l'art de l'évasion.
La série tente de jongler avec des thèmes tels que la survie, le pouvoir, et la reconstruction. Malheureusement, le jonglage vire parfois à la jonglerie, avec des messages aussi subtils qu'un zombie qui tente de danser la salsa. Les Chuchoteurs apportent une bouffée d'air frais, mais l'ensemble reste en équilibre instable.
La réalisation oscille entre la banalité et le moment de grâce. Les huit premiers épisodes sont filmés comme une sitcom post-apocalyptique, tandis que le quinzième épisode tutoie les sommets de la série, rappelant les jours glorieux de la saison 3 ou 4. Cependant, l'inconstance règne en maître, et on se demande si le réalisateur n'a pas été remplacé par un zombie pendant la pause de mi-saison.
Norman Reedus et Melissa McBride tirent leur épingle du jeu, offrant des performances solides malgré le matériel parfois douteux. Les nouveaux venus, comme Samantha Morton en chef des Chuchoteurs, apportent une dose de fraîcheur, mais certains acteurs semblent aussi perdus que des survivants sans boussole.
The walking dead est une montagne russe émotionnelle, oscillant entre la médiocrité et l'éclat. La première moitié s'égare dans un marasme narratif, mais la seconde offre un sursaut digne d'une résurrection zombie. Malgré des performances inégales, la série tente de se redéfinir, mais comme un zombie, elle a du mal à trouver sa direction. Une saison 10 est annoncée, et on se demande si elle sera une renaissance ou le chant du cygne.
Note : 4 / 10
La première partie de la saison 9 est un peu comme un soufflé raté. Les huit premiers épisodes laissent un goût de déjà-vu et de réchauffé. Pépé Rick et sa bande se débattent dans des intrigues de pouvoir digne d'une cour de récré, laissant les zombies en fond sonore comme une playlist oubliée. Le scénario tourne en rond comme un hamster insomniaque dans sa roue, et la pause de mi-saison nous offre une conclusion tellement foireuse que l'on se demande si les scénaristes n'avaient pas abusé de l'eau contaminée.
Pendant que Rick joue au patriarche à la barbe grisonnante, les autres personnages tentent de ne pas sombrer dans les clichés ambulants. Michonne et Daryl sauvent l'honneur, mais l'ensemble ressemble plus à un défilé de stéréotypes qu'à une exploration profonde de la psyché post-apocalyptique. Et que dire de Maggie, mystérieusement absente ? On dirait qu'elle a suivi une formation accélérée chez les ninjas de l'art de l'évasion.
La série tente de jongler avec des thèmes tels que la survie, le pouvoir, et la reconstruction. Malheureusement, le jonglage vire parfois à la jonglerie, avec des messages aussi subtils qu'un zombie qui tente de danser la salsa. Les Chuchoteurs apportent une bouffée d'air frais, mais l'ensemble reste en équilibre instable.
La réalisation oscille entre la banalité et le moment de grâce. Les huit premiers épisodes sont filmés comme une sitcom post-apocalyptique, tandis que le quinzième épisode tutoie les sommets de la série, rappelant les jours glorieux de la saison 3 ou 4. Cependant, l'inconstance règne en maître, et on se demande si le réalisateur n'a pas été remplacé par un zombie pendant la pause de mi-saison.
Norman Reedus et Melissa McBride tirent leur épingle du jeu, offrant des performances solides malgré le matériel parfois douteux. Les nouveaux venus, comme Samantha Morton en chef des Chuchoteurs, apportent une dose de fraîcheur, mais certains acteurs semblent aussi perdus que des survivants sans boussole.
The walking dead est une montagne russe émotionnelle, oscillant entre la médiocrité et l'éclat. La première moitié s'égare dans un marasme narratif, mais la seconde offre un sursaut digne d'une résurrection zombie. Malgré des performances inégales, la série tente de se redéfinir, mais comme un zombie, elle a du mal à trouver sa direction. Une saison 10 est annoncée, et on se demande si elle sera une renaissance ou le chant du cygne.
Note : 4 / 10
Vu le 31 mars 2019