Une journée chez ma mère
Après une série de seconds rôles remarqués, comme dans les Sous-doués en vacances, Chouans ! ou Mon père, ce héros, Charlotte de Turckheim s'offre sa première tête d'affiche. Et pour cause : il s'agit là d'une adaptation de sa propre pièce de théâtre, sortie un an plus tôt, coécrite par Bruno Gaccio, et mise en scène par Jacques Décombe.
Charlotte de Turckheim y joue son propre rôle d'actrice qui part s'isoler quelques jours chez sa mère, Hélène Vincent, pour travailler sa prochaine pièce. Évidemment, au cours de cette journée, rien ne va se passer comme prévu, entre les habitants de cette maison-refuge, une foule d'invités pas forcément les bienvenus, une fuite d'eau, et un huissier !
Si le réalisateur est un illustre inconnu, les seconds rôles, en revanche, sont des habitués de la comédie française. On retrouve, entre autres, Claire Nadeau, Anne Roumanoff, Charlotte de Turckheim (oui, le seul rôle principal ne lui suffisait pas : elle joue aussi un personnage secondaire avec une perruque), Philippe Khorsand, Daniel Prévost, ou d'autres encore dans de simples caméos, comme Patrick Timsit ou François Morel.
Si, sur le fond, l'ensemble ressemble assez à la Maison du bonheur, qui sortira 10 ans plus tard, en étant lui aussi adapté d'une pièce de théâtre, la forme est bien moins réussie. Tout est extrêmement brouillon ! On suit trop d'actions, et trop de personnages pour s'y intéresser. Certains protagonistes, et certains sous-intrigues, sont sans intérêt, d'autres sont affreusement exagérés (les supporters, par exemple). Et surtout, tout le monde parle tout le temps, et en même temps ; si bien que le simple fait de regarder ce film demande une énergie folle ! On est presque essoufflés avec les personnages.
Heureusement, certaines scènes sauvent un peu la mise, par moment, comme le personnage de Lorella Cravotta et son pichittou pichitt.
Bref, un beau foutoir qui part dans tous les sens, qu'il faut avoir vu un certain nombre de fois pour digérer pleinement, certainement. Ce sera sans moi.
Note : 4 / 10
Charlotte de Turckheim y joue son propre rôle d'actrice qui part s'isoler quelques jours chez sa mère, Hélène Vincent, pour travailler sa prochaine pièce. Évidemment, au cours de cette journée, rien ne va se passer comme prévu, entre les habitants de cette maison-refuge, une foule d'invités pas forcément les bienvenus, une fuite d'eau, et un huissier !
Si le réalisateur est un illustre inconnu, les seconds rôles, en revanche, sont des habitués de la comédie française. On retrouve, entre autres, Claire Nadeau, Anne Roumanoff, Charlotte de Turckheim (oui, le seul rôle principal ne lui suffisait pas : elle joue aussi un personnage secondaire avec une perruque), Philippe Khorsand, Daniel Prévost, ou d'autres encore dans de simples caméos, comme Patrick Timsit ou François Morel.
Si, sur le fond, l'ensemble ressemble assez à la Maison du bonheur, qui sortira 10 ans plus tard, en étant lui aussi adapté d'une pièce de théâtre, la forme est bien moins réussie. Tout est extrêmement brouillon ! On suit trop d'actions, et trop de personnages pour s'y intéresser. Certains protagonistes, et certains sous-intrigues, sont sans intérêt, d'autres sont affreusement exagérés (les supporters, par exemple). Et surtout, tout le monde parle tout le temps, et en même temps ; si bien que le simple fait de regarder ce film demande une énergie folle ! On est presque essoufflés avec les personnages.
Heureusement, certaines scènes sauvent un peu la mise, par moment, comme le personnage de Lorella Cravotta et son pichittou pichitt.
Bref, un beau foutoir qui part dans tous les sens, qu'il faut avoir vu un certain nombre de fois pour digérer pleinement, certainement. Ce sera sans moi.
Note : 4 / 10
Vu le 16 juillet 2021