La créature de Cerro Azul

Cerro Azul, « la colline bleue », est un petit village à quelques pas de Panamá, la capitale du pays du même nom. En septembre 2009, quatre adolescents qui jouaient près d’un lac tombent nez à nez avec une étrange créature. Effrayés, ils lui jettent des pierres et bâtons avant de s’enfuir. À leur retour, accompagnés de leurs parents, l’animal gît à l’endroit indiqué, mort. Et il semble d’ailleurs mort depuis plusieurs jours.

Des scientifiques se rendent sur place afin d’examiner l’animal. Se perdant en conjectures, ils décident d’étudier le corps en laboratoire. Dans l’attente des résultats, l’hypothèse avancée par la communauté scientifique est celle d’un paresseux ayant perdu ses poils suite à une longue immersion post-mortem dans l’eau. Or les jeunes affirment avoir vu l’animal « avancer » vers eux. Les enfants auraient-ils vu le cadavre flotter vers eux ? Peut-être… Attendons les résultats de l’analyse !

Le chupacabra

Tout commence en 1992, à Porto-Rico, quand des animaux – principalement des chèvres – sont découvertes, mortes, dans un état très étrange. Ces bêtes étaient percées d’un trou (et un seul) au niveau du cou, par lequel le sang et certains organes avaient été aspirés. On pourrait penser bien sûr à un vampire (pas ceux de Twilight, hein ! les chauves-souris), mais ces créatures, bien que se nourrissant effectivement de sang ne sauraient vider une chèvre entière ! D’aucuns, aux ascendances sud-américaines, évoquaient l’ancienne légende de l’homme-moustique, dont le nez, dur, lui servirait à perforer ses victimes pour se nourrir de leur sang. Chaque légende ayant un fond de vérité, il fut supposé que ce suceur de chèvres (chupacabra en espagnol) et cet hypothétique homme-moustique étaient une seule et même créature, mais certainement pas un humanoïde. Les rares témoins visuels évoquent la forme d’un chien aux yeux rouges, parfois bipède, parfois au dos orné de piques.

La thèse du canidé est d’autant plus crédible qu’un hybride de coyote et de loup du Mexique fut découvert, atteint d’une forme sévère de gale déformant son aspect physique. De plus, le zoologiste qui a découvert le cadavre de l’animal en photo ci-dessous a pu observer une seconde créature, identique et vivante.

La confusion est donc vraisemblable, mais n’explique en rien l’état des animaux desséchés qui ont été retrouvés. La thèse du canular semble difficile concevoir, mais faute d’éléments concrets, toutes les hypothèses restent envisageables. Certains parlent même de créature extraterrestre, mais il semble peu probable que des extraterrestres au physique canin viennent sur Terre pour boire le sang de nos chèvres…

L’homme-papillon

L’homme-papillon est l’une des créatures mythiques les plus récentes, car les premiers témoignages la concernant datent du XIXe siècle, mais cette créature, connue aussi sous le nom d’homme-phalène, s’est principalement fait connaitre depuis les années 60.

Il est bien difficile de savoir ce que peut être cet homme-papillon, mais une chose est sûre : on ne peut nier son existence ! Cette créature, humanoïde, mesurerait un peu plus de deux mètres et posséderait de longues ailes. Il serait capable de voler à près de 200 kilomètres par heure. Le plus incroyable est que cette créature a été observée à des endroits très différents, sur toute la planète, et par des personnes ne se connaissant pas le moins du monde. De plus, le sérieux de certains témoignages ne permet aucun doute. Le cas le plus flagrant est sans conteste celui de Point Pleasant, aux États-Unis, où la créature a été observée durant deux semaines par des dizaines de personnes ; certaines partant même à sa recherche. La police elle-même fut contrainte de mener l’enquête face à cet être troublant la ville entière. À Point Pleasant, un pont s’effondra, tuant 46 personnes. Depuis, l’homme-papillon se fit beaucoup plus rare dans le secteur, disparaissant complètement.

La légende dit en effet que l’homme-papillon est signe d’une catastrophe à venir ; aussi n’est-il pas étonnant d’apprendre qu’une photo de l’une ces créatures fut prise par le photographe Steven Moran le 11 septembre 2001, à New-York :

Deux autres clichés à l’origine incertaine tournent également sur Internet sans apporter bien sûr quelque preuve que ce soit :

Le mystère entourant cette créature reste donc entier ! Certains scientifiques avancent la thèse d’une chouette, mais la plus grosse d’être elle mesure au maximum 80 centimètres de haut. Difficile, donc, d’en imaginer une atteindre les deux mètres cinquante !

Le monstre de Montauk

L’histoire du monstre de Montauk commence le 12 juillet 2008, au large de Long Island, près du hameau de Montauk. Alors que trois amis cherchaient un coin où se poser tranquillement, ils furent attirés par un attroupement : des badauds s’étaient réunis autour de la carcasse d’un bien étrange animal, échoué sur la plage. L’un d’eux prend une photo ; cette photo sera alors relayée par la presse locale et l’information va prendre une ampleur inattendue et finalement faire le tour du monde !

Beaucoup de mystères entourent cette carcasse animale. Le premier point d’ombre est celui du devenir même du monstre : quelqu’un aurait emporté le corps pour l’enterrer. Mais qui ? Pourquoi ? Personne ne sait.
L’autre interrogation concerne sa taille ! Une femme, qui aurait vu le corps, affirme qu’il faisait à peine la taille d’un chat, mais sur la photo originale, on peut voir une mouche, posée sur le cadavre. Cette mouche donne une idée quant à sa taille, et l’on peut supposer quelle est nettement supérieure à celle d’un chat.
Sans corps, et sans connaître précisément sa taille, et surtout, à cause de la décomposition partielle de l’animal, identifier l’espèce à laquelle il pourrait appartenir est délicate. À vrai dire, même les experts en zoologie butent sur cette question. Les proportions des pattes ne correspond pas à un raton-laveur ni à un canidé, les dents l’exclu de l’espèce des tortues, des rongeurs ou des moutons… Bref, c’est le mystère le plus complet. L’hypothèse la plus crédible est celle d’un hydromys chrysogaster (ou rat d’eau australien) : un gros rongeur vivant exclusivement dans l’est australien et en Papouasie… Autant dire que l’hypothèse la plus crédible ne l’est pas !

Il semble difficile de conclure en l’existence d’une espèce inconnue, surtout un animal de cette taille dans une région peuplée. Certains soulèvent l’hypothèse du chupacabra, mais la plupart des regards se tournent vers le Plum island animal disease center, un centre de tests sur animaux, situé à proximité de la plage où l’animal fut découvert.

Mannequin ? Nouvelle espèce ? Hybride ? Sans corps, toutes les pistes restent ouvertes…