Astérix et la surprise de César

Astérix et la surprise de César
Paul et Gaëtan Brizzi
1985

Après deux épisodes originaux pour le cinéma, Astérix revient sur grand-écran avec cette fois un concept original : plutôt que d’adapter un seul livre – qui serait trop court – les réalisateurs choisissent de mélanger deux histoires : Astérix gladiateur et Astérix légionnaire.

Très rapidement, le ton est donné : deux habitants du village, Tragicomix et Falbala sont enlevés pour être vendus en tant qu’esclaves en Afrique. Astérix et Obélix partent à leur recherche en s’engageant dans la légion romaine.
Parfois drôle, cet épisode est également très sombre, n’hésitant pas à aller à l’encontre du dessin-animé pour enfant. Finies les chansons pour tout petit ! Le seul chant que l’on entendra pendant le film est la complainte mélancolique de Falbala enfermée dans les cachots du Colisée.

Bref, c’est clair : cet épisode est sans conteste le plus travaillé, le plus sérieux et aussi le plus beau de la série. Clairement destiné à un public plus âgé que les autres films, cette réalisation ne manquera pas de ravir les plus grands.
On regrettera toutefois la chanson d’ouverture interprétée par Plastic Bertrand dont les paroles donnent de furieuses envies de se taper la tête contre le mur (« Astérix est là, ça va faire mal ! Ça va cogner la bagarre ! »)… Heureusement que le reste des musiques de ce film est de Vladimir Cosma.

Verdict :

Une réflexion sur « Astérix et la surprise de César »

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