Le chupacabra

Tout commence en 1992, à Porto-Rico, quand des animaux – principalement des chèvres – sont découvertes, mortes, dans un état très étrange. Ces bêtes étaient percées d’un trou (et un seul) au niveau du cou, par lequel le sang et certains organes avaient été aspirés. On pourrait penser bien sûr à un vampire (pas ceux de Twilight, hein ! les chauves-souris), mais ces créatures, bien que se nourrissant effectivement de sang ne sauraient vider une chèvre entière ! D’aucuns, aux ascendances sud-américaines, évoquaient l’ancienne légende de l’homme-moustique, dont le nez, dur, lui servirait à perforer ses victimes pour se nourrir de leur sang. Chaque légende ayant un fond de vérité, il fut supposé que ce suceur de chèvres (chupacabra en espagnol) et cet hypothétique homme-moustique étaient une seule et même créature, mais certainement pas un humanoïde. Les rares témoins visuels évoquent la forme d’un chien aux yeux rouges, parfois bipède, parfois au dos orné de piques.

La thèse du canidé est d’autant plus crédible qu’un hybride de coyote et de loup du Mexique fut découvert, atteint d’une forme sévère de gale déformant son aspect physique. De plus, le zoologiste qui a découvert le cadavre de l’animal en photo ci-dessous a pu observer une seconde créature, identique et vivante.

La confusion est donc vraisemblable, mais n’explique en rien l’état des animaux desséchés qui ont été retrouvés. La thèse du canular semble difficile concevoir, mais faute d’éléments concrets, toutes les hypothèses restent envisageables. Certains parlent même de créature extraterrestre, mais il semble peu probable que des extraterrestres au physique canin viennent sur Terre pour boire le sang de nos chèvres…

L’homme-papillon

L’homme-papillon est l’une des créatures mythiques les plus récentes, car les premiers témoignages la concernant datent du XIXe siècle, mais cette créature, connue aussi sous le nom d’homme-phalène, s’est principalement fait connaitre depuis les années 60.

Il est bien difficile de savoir ce que peut être cet homme-papillon, mais une chose est sûre : on ne peut nier son existence ! Cette créature, humanoïde, mesurerait un peu plus de deux mètres et posséderait de longues ailes. Il serait capable de voler à près de 200 kilomètres par heure. Le plus incroyable est que cette créature a été observée à des endroits très différents, sur toute la planète, et par des personnes ne se connaissant pas le moins du monde. De plus, le sérieux de certains témoignages ne permet aucun doute. Le cas le plus flagrant est sans conteste celui de Point Pleasant, aux États-Unis, où la créature a été observée durant deux semaines par des dizaines de personnes ; certaines partant même à sa recherche. La police elle-même fut contrainte de mener l’enquête face à cet être troublant la ville entière. À Point Pleasant, un pont s’effondra, tuant 46 personnes. Depuis, l’homme-papillon se fit beaucoup plus rare dans le secteur, disparaissant complètement.

La légende dit en effet que l’homme-papillon est signe d’une catastrophe à venir ; aussi n’est-il pas étonnant d’apprendre qu’une photo de l’une ces créatures fut prise par le photographe Steven Moran le 11 septembre 2001, à New-York :

Deux autres clichés à l’origine incertaine tournent également sur Internet sans apporter bien sûr quelque preuve que ce soit :

Le mystère entourant cette créature reste donc entier ! Certains scientifiques avancent la thèse d’une chouette, mais la plus grosse d’être elle mesure au maximum 80 centimètres de haut. Difficile, donc, d’en imaginer une atteindre les deux mètres cinquante !

La carte de Piri Reis

Piri Reis, de son nom complet Piri Ibn Haji Mehmed était un amiral turc du XVIe siècle, spécialiste de la cartographie. À ce titre, il possédait une superbe collection de cartes héritées en grande partie de son oncle, le célèbre pirate Kemal Reis. Ces cartes datent pour certaines de l’Antiquité, d’autres avaient appartenu à Christophe Colomb.

La carte de Piri Reis est loin d’être sa seul carte, mais celle ainsi nommée – qui aurait été tracée en 1511 ou 1513 – a soulevé bien des interrogations. Celle-ci est un fragment d’une carte plus grande représentant le monde connu. Le travail de Piri Reis a été sur cette carte un travail de compilation. Dans ces notes, celui-ci explique avoir utilisé une vingtaine de cartes pour parvenir à ce résultat ; certaines cartes ayant appartenu à Alexandre le Grand ! Certaines même auraient été plus anciennes encore.

L’aspect mystérieux de cette carte est en premier lieu sa grande précision, à une époque où les calculs de longitude étaient inconnus. L’île de Marajó, notamment, y est dessinée avec une exactitude anachronique. De plus, comme c’était d’usage à l’époque, la carte est ornée de dessins de bateaux dans les océans ou d’espèces locales sur les continents. Justement, l’Amérique du Sud, à peine découverte, est représentée avec un lama, inconnu à cette époque.

Finalement, le plus grand mystère de cette carte réside dans la représentation d’îles, près de l’équateur, qui n’existent pas (ou plus : par exemple, l’une de ces îles a été identifiée comme étant un plateau aujourd’hui englouti) ainsi que de l’Antarctique, libérée de glaces ! Certains détails représentés (comme des îles antarctiques) ne seront corroborés qu’au XXe siècle ! Le professeur Hapgood, dans son ouvrage Les cartes des anciens rois de la mer concluait, avec le soutien d’Albert Einstein, « Il semble que des informations géographiques d’une grande précision se soient transmises de peuple en peuple. Ces cartes, selon toute vraisemblance, ont été dressées par un peuple inconnu, puis léguées à d’autres civilisations, peut-être les Crétois de l’époque de Minos et les Phéniciens. (…) La plupart de ces cartes concernaient la Méditerranée et la mer Noire. Certaines représentaient le continent américain, ainsi que les océans Arctique et Antarctique. Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons la preuve qu’un peuple ancien a exploré l’Antarctique quand ce continent était encore libre de glaces. Il est manifeste que ce peuple disposait d’une technologie nettement supérieure à toutes celles des peuples de l’Antiquité, du Moyen-Âge et jusqu’à la seconde moitié du 18e siècle ».

La datation des sources utilisée par Piri Reis est extrêmement difficile étant donné que ces cartes anciennes n’ont pas été retrouvées. Cependant, une projection de la carte du XVIe siècle montre que son centre est la ville du Caire, en Égypte.

Le monstre de Montauk

L’histoire du monstre de Montauk commence le 12 juillet 2008, au large de Long Island, près du hameau de Montauk. Alors que trois amis cherchaient un coin où se poser tranquillement, ils furent attirés par un attroupement : des badauds s’étaient réunis autour de la carcasse d’un bien étrange animal, échoué sur la plage. L’un d’eux prend une photo ; cette photo sera alors relayée par la presse locale et l’information va prendre une ampleur inattendue et finalement faire le tour du monde !

Beaucoup de mystères entourent cette carcasse animale. Le premier point d’ombre est celui du devenir même du monstre : quelqu’un aurait emporté le corps pour l’enterrer. Mais qui ? Pourquoi ? Personne ne sait.
L’autre interrogation concerne sa taille ! Une femme, qui aurait vu le corps, affirme qu’il faisait à peine la taille d’un chat, mais sur la photo originale, on peut voir une mouche, posée sur le cadavre. Cette mouche donne une idée quant à sa taille, et l’on peut supposer quelle est nettement supérieure à celle d’un chat.
Sans corps, et sans connaître précisément sa taille, et surtout, à cause de la décomposition partielle de l’animal, identifier l’espèce à laquelle il pourrait appartenir est délicate. À vrai dire, même les experts en zoologie butent sur cette question. Les proportions des pattes ne correspond pas à un raton-laveur ni à un canidé, les dents l’exclu de l’espèce des tortues, des rongeurs ou des moutons… Bref, c’est le mystère le plus complet. L’hypothèse la plus crédible est celle d’un hydromys chrysogaster (ou rat d’eau australien) : un gros rongeur vivant exclusivement dans l’est australien et en Papouasie… Autant dire que l’hypothèse la plus crédible ne l’est pas !

Il semble difficile de conclure en l’existence d’une espèce inconnue, surtout un animal de cette taille dans une région peuplée. Certains soulèvent l’hypothèse du chupacabra, mais la plupart des regards se tournent vers le Plum island animal disease center, un centre de tests sur animaux, situé à proximité de la plage où l’animal fut découvert.

Mannequin ? Nouvelle espèce ? Hybride ? Sans corps, toutes les pistes restent ouvertes…

La pile électrique

Pour beaucoup, la maîtrise de l’électricité par l’homme remonte au XVIIIe siècle au cours duquel diverses machines sont créées, à commencer par la lampe à décharge (ancêtre de l’ampoule électrique), conçue par Francis Hauksbee en 1707 ; mais c’est réellement au cours du XIXe siècle que l’électricité prendra de l’importance dans la société humaine. Fin XVIIIe, l’italien Alessandro Volta met au point la pile électrique. En fait, ce scientifique de bonne foi n’a en réalité fait que ré-inventer une découverte datée au moins du troisième siècle avant notre ère ! Explications :

En 1936, l’archéologue autrichien Wilhelm König remarque au musée de Bagdad, en Irak, une petite poterie, de la taille d’une grande tasse, fermée par un bouchon. D’après de sérieuses datations, l’objet daterait précisément de l’an -224. L’étrangeté de cette poterie réside dans le fait qu’elle contenait un tube de cuivre traversée par une tige en fer, le tout soudé au fond du pot par du plomb. À quoi pouvait bien servir un tel assemblage ? Des chercheurs se sont rendus compte qu’en remplissant ce pot d’un liquide acide (comme du jus de raisin), il suffisait de relier à ces éléments deux fils métalliques pour obtenir un courant de l’ordre du volt. Autrement dit, cette poterie est une pile électrique !

Même si certains refusent de voir dans cette poterie une pile, il semble bien difficile d’imaginer qu’elle ait pu servir à autre chose, en raison des éléments métalliques qu’elle contenait. De plus, certains bijoux de l’époque étaient plaqués de métaux nobles. Bien que techniquement réalisables à partir de feuilles de métal, ces plaquages auraient pu avoir été obtenus par galvanoplastie… Finalement, ces peuples antiques étaient peut-être plus évolués que ce que l’on souhaite nous faire croire…

La Terre creuse

La théorie de la Terre creuse est une idée assez ancienne et fort variée de par ses formes. D’aucuns pensent que la Terre est une espèce de poupée russe géante, contenant en son sein une planète plus petite, elle-même creuse, contenant à son tour une planète creuse, etc. D’autres pensent qu’elle contient un Soleil… des fois deux, des fois pas du tout… Parmi eux, beaucoup pensent qu’il existe une ouverture permettant d’accéder à « l’intérieur ». Cette ouverture est parfois au pôle nord, parfois au pôle sud, parfois aux deux. Certains pensent aussi qu’il existerait une ouverture au Tibet, au Pérou ou même au mont Shasta, en Californie. Cette cavité, donc, abriterait des espèces disparues ou des civilisations avancées.

Une autre théorie est celle d’une terre creuse concave ! C’est-à-dire que nous vivrions à l’intérieur d’une sphère ! En fait, mathématiquement et scientifiquement, aussi étrange que cela puisse paraître de prime abord, cette théorie est parfaitement viable puisque l’univers est fini. Il ne s’agirait donc que d’une vue d’esprit défiant le sens commun. Pour des raisons purement pratique, il est plus simple de considérer la Terre comme une sphère.

Dans ce cas, la question que l’on pourrait intuitivement se poser est « dans la vision classique des choses, si je creuse un trou très profond dans mon jardin, je me retrouverai quelque-part au large de la Nouvelle-Zélande. Comment expliquer ça avec une Terre creuse concave ? ». Eh bien ce serait toujours vrai, pour la même raison que si l’on envoyait un vaisseau spatial dans l’espace depuis la France, du fait de la finitude de l’univers, ledit vaisseau finirait par revenir sur Terre, aux antipodes.

Bref, la théorie relevant du mystère est bien ici celle de la Terre convexe ! Cependant, cette théorie se heurte à de nombreux problèmes, à commencer par la stabilité même d’une sphère creuse d’une telle masse. De plus, grâce à  l’étude des ondes sismiques, les scientifiques sont en mesure de déterminer relativement précisément la densité et l’épaisseur des couches successives que comporte notre planète. Faute de preuve réellement intéressantes, cette théorie reste donc un non-sens scientifique.

La Terre plate

Pour beaucoup, la question de savoir si la Terre est plate ou sphérique a été réglée par Galilée, luttant au péril de sa vie contre une horde de farouches pseudo-scientifiques obscurantistes chrétiens ne tolérant pas cette hérétique idée ! D’autres encore pensent que Christophe Colomb prit la route de l’Inde par l’ouest encore une fois au péril de sa vie, risquant à tout moment de choir, une fois arrivé aux confins de la Terre plate !

En fait, Galilée est né en 1564 ; soit plus de 40 ans après le tour de Monde effectué par Magellan. En fait, l’homme avait connaissance de la rotondité de la Terre depuis l’Antiquité. Vers 500 avant notre ère, Pythagore lui-même soutenait la théorie d’une Terre sphérique, comme Platon après lui. Enfin, quelques 350 ans avant notre ère, Aristote apportai un lot d’arguments convaincants en faveur de sa théorie. Depuis, cette conception de notre planète est largement admise. D’ailleurs, quiconque a pris le bateau a pu, à l’horizon dégagé, apercevoir la courbure de la Terre. Plus flagrant encore, lorsqu’un bateau s’éloigne du rivage, la coque disparait avant le mat !

En fait, même s’il est vrai qu’au Moyen-Âge, quelques religieux interprétèrent la Bible un peu trop à la lettre et croyaient en une Terre plate, la plupart des scientifiques de l’époque ne remettaient pas en cause la rotondité de notre planète… Et pourtant, de nos jours, de nombreuses personnes croient encore à cette théorie de la Terre plate ! Ces gens parlent ouvertement d’une conspiration mondiale visant à cacher cette vérité au peuple, prenant pour « preuve » le drapeau de l’ONU, représentant le monde « à plat », dans un cercle dont le centre est le pôle nord. En effet, pour le mouvement nommé The flat Earth society, le centre de la Terre est bien le pôle nord ; le pôle sud, lui, encerclant les océans par d’hauts murs de glace. Il est bien difficile, dans ce cas, d’expliquer pourquoi un avion suivant le tracé du tropique du Capricorne mettra moins de temps à revenir à son point de départ qu’un avion suivant l’équateur… La réponse qu’ils donnent est assez truculente : les satellites artificiels n’existent pas. Les GPS, donc, n’existent pas non plus. Les données que nous recevons – ou que reçoivent les pilotes de ligne – sont envoyées par le gouvernement mondial et sciemment truquées afin de faire prendre des routes « donnant l’impression » que le chemin par l’équateur est beaucoup plus long que ce qu’il n’y parait.

Pour les flat earthers, comme ils s’appellent, la gravité n’existe purement et simplement pas. Le fait que nous restions au sol est lié au fait que la Terre se dirige vers le « haut » à la vitesse de 9,8 m/s. De fait, ils nient le fait que le poids d’un objet varie avec l’altitude.

En revanche, aucun des sites Internet partisans que j’ai pu consulter ne semble s’interroger sur le phénomène de tectonique des plaques, assez gênants dans le cadre d’un monde discal. Il s’agit donc là d’une théorie amusante mais ne reposant sur aucun fait scientifique…

La Wonderstone silver mine

Depuis les années 70, les mineurs travaillant dans la mine d’argent Wonderstone (Wonderstone silver mine), près d’Ottosdal, en Afrique du Sud, extraient régulièrement des centaines de sphères métalliques, composées de nickel et d’acier (métaux qui n’existent pas à l’état naturel sur Terre). Ces sphères, d’un diamètre compris entre trois et dix centimètres, comportent toutes des rainures parallèles et sont creuses. L’intérieur contient une substance spongieuse qui s’évapore à l’air libre.

Certains scientifiques pensent que ces sphères métalliques – appelées parfois Klerksdorp spheres – peuvent avoir été formées par un processus naturel complexe. D’autres pierres de ce type ont également été découvertes en Australie et au Texas.

Sources : Wikipédia, Aliensmania, dARK-STORIES

Le primate du Tafilalet

Le 14 juillet 2005, Mohammed Zarouit, professeur et paléontologue amateur, découvre au Sud du Maroc, en plein désert de Tafilalet, un petit crâne de primate, dans une carrière de marbre.

Il semblerait cependant que les compétences de monsieur Zarouit soient fortement remisent en cause, à l’instar de l’article scientifique qu’il publia pour l’occasion, truffé d’incohérences. De plus, le crâne en question serait largement suspecté d’être un moulage factice.

Sources : Bipedia, Dechamplain