Le chupacabra

Tout commence en 1992, à Porto-Rico, quand des animaux – principalement des chèvres – sont découvertes, mortes, dans un état très étrange. Ces bêtes étaient percées d’un trou (et un seul) au niveau du cou, par lequel le sang et certains organes avaient été aspirés. On pourrait penser bien sûr à un vampire (pas ceux de Twilight, hein ! les chauves-souris), mais ces créatures, bien que se nourrissant effectivement de sang ne sauraient vider une chèvre entière ! D’aucuns, aux ascendances sud-américaines, évoquaient l’ancienne légende de l’homme-moustique, dont le nez, dur, lui servirait à perforer ses victimes pour se nourrir de leur sang. Chaque légende ayant un fond de vérité, il fut supposé que ce suceur de chèvres (chupacabra en espagnol) et cet hypothétique homme-moustique étaient une seule et même créature, mais certainement pas un humanoïde. Les rares témoins visuels évoquent la forme d’un chien aux yeux rouges, parfois bipède, parfois au dos orné de piques.

La thèse du canidé est d’autant plus crédible qu’un hybride de coyote et de loup du Mexique fut découvert, atteint d’une forme sévère de gale déformant son aspect physique. De plus, le zoologiste qui a découvert le cadavre de l’animal en photo ci-dessous a pu observer une seconde créature, identique et vivante.

La confusion est donc vraisemblable, mais n’explique en rien l’état des animaux desséchés qui ont été retrouvés. La thèse du canular semble difficile concevoir, mais faute d’éléments concrets, toutes les hypothèses restent envisageables. Certains parlent même de créature extraterrestre, mais il semble peu probable que des extraterrestres au physique canin viennent sur Terre pour boire le sang de nos chèvres…

Le monstre de Montauk

L’histoire du monstre de Montauk commence le 12 juillet 2008, au large de Long Island, près du hameau de Montauk. Alors que trois amis cherchaient un coin où se poser tranquillement, ils furent attirés par un attroupement : des badauds s’étaient réunis autour de la carcasse d’un bien étrange animal, échoué sur la plage. L’un d’eux prend une photo ; cette photo sera alors relayée par la presse locale et l’information va prendre une ampleur inattendue et finalement faire le tour du monde !

Beaucoup de mystères entourent cette carcasse animale. Le premier point d’ombre est celui du devenir même du monstre : quelqu’un aurait emporté le corps pour l’enterrer. Mais qui ? Pourquoi ? Personne ne sait.
L’autre interrogation concerne sa taille ! Une femme, qui aurait vu le corps, affirme qu’il faisait à peine la taille d’un chat, mais sur la photo originale, on peut voir une mouche, posée sur le cadavre. Cette mouche donne une idée quant à sa taille, et l’on peut supposer quelle est nettement supérieure à celle d’un chat.
Sans corps, et sans connaître précisément sa taille, et surtout, à cause de la décomposition partielle de l’animal, identifier l’espèce à laquelle il pourrait appartenir est délicate. À vrai dire, même les experts en zoologie butent sur cette question. Les proportions des pattes ne correspond pas à un raton-laveur ni à un canidé, les dents l’exclu de l’espèce des tortues, des rongeurs ou des moutons… Bref, c’est le mystère le plus complet. L’hypothèse la plus crédible est celle d’un hydromys chrysogaster (ou rat d’eau australien) : un gros rongeur vivant exclusivement dans l’est australien et en Papouasie… Autant dire que l’hypothèse la plus crédible ne l’est pas !

Il semble difficile de conclure en l’existence d’une espèce inconnue, surtout un animal de cette taille dans une région peuplée. Certains soulèvent l’hypothèse du chupacabra, mais la plupart des regards se tournent vers le Plum island animal disease center, un centre de tests sur animaux, situé à proximité de la plage où l’animal fut découvert.

Mannequin ? Nouvelle espèce ? Hybride ? Sans corps, toutes les pistes restent ouvertes…