Le Koursk

Le 12 août 2000, le sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk est victime d’un incident indéterminé produisant deux explosions, dans la mer de Barents. Là, vingt-trois membres de l’équipage survivent. Ils ne seront pas sauvés.

Médiatiquement, l’histoire fut narrée de manière très appuyée ; les journaux suivant de près la tentative de sauvetage… qui fut un échec cinglant ! Cette affaire fut entourée de plusieurs points très étranges comme le fait que la Russie « ne trouve plus le sous-marin à cause des mauvaises conditions maritimes » alors que ledit sous-marin était visible d’hélicoptère… le fait que cette même Russie décline les propositions d’aide internationale et le fait que les restes du Koursk, une fois celui-ci partiellement remonté des semaines plus tard, furent fondus et détruits très rapidement.

Le journaliste Jean-Michel Carré, ainsi que le scientifique Jean-Pierre Petit, spécialiste de la MHD expliquent ce naufrage de la manière suivante : le Koursk disposait de torpilles MHD (voir Découvre… la MHD) et allait en faire la démonstration devant plusieurs puissances militaires internationales. Apprenant la présence d’un haut dignitaire chinois à bord de l’appareil, les Etats-Unis craignent un transfert technologique. Sous la menace, les américains torpillent le sous-marin russe. Au lendemain de la guerre froide, la Russie ne pouvait se permettre de déclencher un conflit avec les Etats-Unis ; aussi Vladimir Poutine se serait-il résigné à laisser mourir l’équipage du vaisseau, prétextant de mauvaises conditions météo. L’épave ne sera remontée qu’une fois la tension et l’émotion redescendues. Laquelle épave sera logiquement fondue le plus rapidement possible, afin de masquer toute trace d’impact.

Si l’on en croit cette théorie, c’est probablement la troisième guerre mondiale qui a été évitée ici, sous couvert d’un incident de navigation…

L’Aurora

La magnétohydrodynamique – ou MHD pour les intimes – est un domaine scientifique étudiant les fluides émetteurs de courant électrique… en clair, il s’agit de convertir un fluide en électricité, et inversement. Pour comprendre ce phénomène complexe, j’avais réalisé une petite bande-dessinée, consultable ici : Découvre… la MHD.

Pour résumer, certains scientifiques sont persuadés que les États-Unis, la Russie ou même la Chine, disposent de la technologie MHD à usage militaire. L’intérêt ? Des torpilles hypervéloces, comme celles équipant le Koursk, ou… l’Aurora !

L’Aurora serait un avion militaire américain top-secret qui serait capable d’atteindre Mach 6 (7 408 km/h) selon certaines sources et près de 10 000 km/h selon d’autres… à comparer à la vitesse de pointe de l’avion de chasse officiel le plus rapide : le Lockheed SR-71 blackbird, fonçant à 3 500 km/h « seulement »… Et encore, grâce à la MHD, l’Aurora ne produirait pas de bang supersonique. Cet avion – le SR-71 – avait à l’époque un coût unitaire d’environ 170 million de dollars américains. Imaginez à présent un autre avion – un bombardier cette fois -, certes furtif, mais culminant officiellement à 1000 km/h : le Northrop B-2 Spirit. Cet avion, selon les gens qui croient en l’existence de l’Aurora (et en particulier selon Jean-Pierre Petit, ancien directeur de recherche au CNRS), serait l’Aurora ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est absolument impossible de justifier autrement son coût exorbitant de 2 milliards de dollars l’unité ! Près de douze fois le prix du SR-71 et plus de six fois le prix d’un Airbus A380 : c’est l’avion le plus cher de tous les temps ! Et pour des performances pas franchement à la hauteur. Nul besoin, donc, d’être conspirationniste ou doté d’une imagination excessivement fertile pour se rendre compte que le B2 cache un secret de fabrication. Le propre de l’armée étant d’avoir toujours une longueur d’avance sur le civil et sur ses voisins, l’idée d’une MHD appliquée à un bombardier ne semble pas farfelue. En revanche, d’aucuns suggèrent que cette technologie serait inspirée par les vestiges de vaisseaux spatiaux extraterrestres ; en particulier celui qui se serait écrasé à Roswell… Mais ceci est une autre histoire !