Sixième sens

Sixième sens
M. Night Shyamalan
2000

J’avais vu ce film à l’occasion de sa première diffusion à la télévision ; probablement sur Canal+ et c’était la première fois que j’assistais à un twist ending aussi puissant ! J’avais été tellement marqué que j’en avais été à vrai dire dégoûte, me disant que je ne pourrai malheureusement plus jamais apprécier ce film comme je l’avais apprécié à cet instant, en connaissant depuis la fin.

De fait, je n’avais jamais revu ce film jusqu’à aujourd’hui. C’est donc seulement ma deuxième vision, et même s’il m’a été impossible d’oublier la fin, je dois bien avouer que je ne me souvenais plus de grand-chose d’autre… Et c’est tant mieux.

Pour ceux qui ne la connaissent pas (bouh !), l’histoire est celle de Bruce Willis, psychologue pour enfants, qui travaille sur un cas intrigant : Haley Joel Osment (qui peut se targuer d’avoir jouer dans des chefs-d’oeuvres comme Intelligence artificielle, Forrest Gump ou Un monde meilleur), qui est capable de voir des « gens qui sont morts »… Des fantômes qui errent sur Terre, sans savoir qu’ils sont morts.

En fait, il n’y a pas grand-chose à dire sur ce film qui est tout simplement génial, tant au niveau de l’interprétation (à noter également que Toni Collette (Muriel) interprète la mère du jeune garçon) que de la force du scénario !

D’aucuns diront que la fin du film était prévisible… À ceux-là je répond qu’à l’époque de ma première vision, je ne m’y attendais pas une seconde et qu’après re-vision, c’est vrai que certains signes sont présents, comme la scène du restaurant avec sa femme, mais deviner la fin n’est tout de même pas chose aisée. Moins aisée en tout cas (pour ma part) que pour Usual suspects

Sixième sens reste indéniablement l’un des films les plus marquants de la fin du siècle dernier (bah oui) et aura permit (ce qui n’est pas rien) de lancer la carrière de Haley Joel Osment et surtout celle de M. Night Shyamalan.

Verdict :