La Terre creuse

La théorie de la Terre creuse est une idée assez ancienne et fort variée de par ses formes. D’aucuns pensent que la Terre est une espèce de poupée russe géante, contenant en son sein une planète plus petite, elle-même creuse, contenant à son tour une planète creuse, etc. D’autres pensent qu’elle contient un Soleil… des fois deux, des fois pas du tout… Parmi eux, beaucoup pensent qu’il existe une ouverture permettant d’accéder à « l’intérieur ». Cette ouverture est parfois au pôle nord, parfois au pôle sud, parfois aux deux. Certains pensent aussi qu’il existerait une ouverture au Tibet, au Pérou ou même au mont Shasta, en Californie. Cette cavité, donc, abriterait des espèces disparues ou des civilisations avancées.

Une autre théorie est celle d’une terre creuse concave ! C’est-à-dire que nous vivrions à l’intérieur d’une sphère ! En fait, mathématiquement et scientifiquement, aussi étrange que cela puisse paraître de prime abord, cette théorie est parfaitement viable puisque l’univers est fini. Il ne s’agirait donc que d’une vue d’esprit défiant le sens commun. Pour des raisons purement pratique, il est plus simple de considérer la Terre comme une sphère.

Dans ce cas, la question que l’on pourrait intuitivement se poser est « dans la vision classique des choses, si je creuse un trou très profond dans mon jardin, je me retrouverai quelque-part au large de la Nouvelle-Zélande. Comment expliquer ça avec une Terre creuse concave ? ». Eh bien ce serait toujours vrai, pour la même raison que si l’on envoyait un vaisseau spatial dans l’espace depuis la France, du fait de la finitude de l’univers, ledit vaisseau finirait par revenir sur Terre, aux antipodes.

Bref, la théorie relevant du mystère est bien ici celle de la Terre convexe ! Cependant, cette théorie se heurte à de nombreux problèmes, à commencer par la stabilité même d’une sphère creuse d’une telle masse. De plus, grâce à  l’étude des ondes sismiques, les scientifiques sont en mesure de déterminer relativement précisément la densité et l’épaisseur des couches successives que comporte notre planète. Faute de preuve réellement intéressantes, cette théorie reste donc un non-sens scientifique.