À la folie
À la folie, le dernier film du couple de réalisateurs Andréa Bescond et Éric Métayer, aborde un sujet sensible : les pervers narcissiques. Après le succès des Chatouilles, leur retour à la réalisation, même sur petit écran, était attendu de pied ferme. Le film sort quelques années après Mon roi de Maïwenn, qui explorait également la relation complexe entre une victime et son bourreau, incarnés par Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot. Dans À la folie, le rôle du bourreau est tenu par Alexis Michalik, et la victime, par la talentueuse Marie Gillain dans le rôle d'Anna.
Le scénario se déroule lors d'un cocktail entre amis où Anna poignarde son compagnon Damien. Pourtant, rien ne laissait présager un tel geste, puisque l'on sait qu'Anna n'avait pas de passé violent. C'est là que Noé, chargé de l'enquête, entre en scène. Il tente de comprendre les raisons derrière cet acte en reconstituant les pièces du puzzle qui racontent l'emprise d'un pervers narcissique sur sa victime. Avec l'aide d'une avocate déterminée, ils se lancent dans une quête pour dévoiler la véritable nature de Damien et, par la même occasion, sauver Anna.
Le point fort de À la folie réside dans les performances des deux acteurs principaux. Alexis Michalik livre une interprétation convaincante et terrifiante du pervers narcissique. Il incarne le personnage avec une maestria inquiétante qui rend la situation d'Anna encore plus oppressante. Marie Gillain est tout simplement parfaite dans le rôle d'Anna, exprimant la vulnérabilité de son personnage de manière saisissante.
Le scénario est crédible, dur et puissant, et le film parvient à aborder ce sujet complexe avec sensibilité et profondeur. Cependant, on peut remarquer un aspect téléfilm lié au budget du film, bien que cela ne vienne pas entacher le plaisir de regarder cette histoire captivante.
Le film explore des thèmes profonds, comme l'emprise psychologique, la manipulation, et la résilience. Il dépeint de manière convaincante comment une relation peut se transformer en cauchemar lorsque l'un des partenaires est un pervers narcissique.
Du point de vue de la réalisation, le film se démarque par sa mise en scène soignée et son atmosphère pesante. La direction d'acteurs est particulièrement remarquable.
À noter, en petit clin d'œil, la présence amicale d'Ahmed Sylla et de Nicole Ferroni, anciens de l'émission On n'demande qu'à en rire, dans laquelle Éric Métayer était juré.
En conclusion, À la folie est une œuvre captivante portée par des performances d'acteurs exceptionnelles. Malgré un budget limité, le film réussit à explorer avec brio un sujet délicat. Il mérite d'être vu pour ses interprétations mémorables et son scénario prenant. Pour ceux qui s'intéressent aux relations toxiques et à la résilience, ce film offre une perspective intéressante. Une excellente réalisation de la part d'Andréa Bescond et Éric Métayer.
Note : 7 / 10
Le scénario se déroule lors d'un cocktail entre amis où Anna poignarde son compagnon Damien. Pourtant, rien ne laissait présager un tel geste, puisque l'on sait qu'Anna n'avait pas de passé violent. C'est là que Noé, chargé de l'enquête, entre en scène. Il tente de comprendre les raisons derrière cet acte en reconstituant les pièces du puzzle qui racontent l'emprise d'un pervers narcissique sur sa victime. Avec l'aide d'une avocate déterminée, ils se lancent dans une quête pour dévoiler la véritable nature de Damien et, par la même occasion, sauver Anna.
Le point fort de À la folie réside dans les performances des deux acteurs principaux. Alexis Michalik livre une interprétation convaincante et terrifiante du pervers narcissique. Il incarne le personnage avec une maestria inquiétante qui rend la situation d'Anna encore plus oppressante. Marie Gillain est tout simplement parfaite dans le rôle d'Anna, exprimant la vulnérabilité de son personnage de manière saisissante.
Le scénario est crédible, dur et puissant, et le film parvient à aborder ce sujet complexe avec sensibilité et profondeur. Cependant, on peut remarquer un aspect téléfilm lié au budget du film, bien que cela ne vienne pas entacher le plaisir de regarder cette histoire captivante.
Le film explore des thèmes profonds, comme l'emprise psychologique, la manipulation, et la résilience. Il dépeint de manière convaincante comment une relation peut se transformer en cauchemar lorsque l'un des partenaires est un pervers narcissique.
Du point de vue de la réalisation, le film se démarque par sa mise en scène soignée et son atmosphère pesante. La direction d'acteurs est particulièrement remarquable.
À noter, en petit clin d'œil, la présence amicale d'Ahmed Sylla et de Nicole Ferroni, anciens de l'émission On n'demande qu'à en rire, dans laquelle Éric Métayer était juré.
En conclusion, À la folie est une œuvre captivante portée par des performances d'acteurs exceptionnelles. Malgré un budget limité, le film réussit à explorer avec brio un sujet délicat. Il mérite d'être vu pour ses interprétations mémorables et son scénario prenant. Pour ceux qui s'intéressent aux relations toxiques et à la résilience, ce film offre une perspective intéressante. Une excellente réalisation de la part d'Andréa Bescond et Éric Métayer.
Note : 7 / 10
Vu le 27 juillet 2023