L'apprentie sorcière
En 1971, les studios Disney nous ont offert L'apprentie sorcière, une fantaisie musicale dirigée par Robert Stevenson, le réalisateur de Mary Poppins. Avec Angela Lansbury dans le rôle principal, ce film promettait d'être un mélange enchanteur de magie, de comédie et d'aventure. Mais est-ce que ce cocktail Disney a réussi à capturer la même magie que son illustre prédécesseur ?
L'histoire nous transporte en Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale. Eglantine Price, une apprentie sorcière interprétée par Lansbury, accueille trois enfants évacués de Londres. Ensemble, ils partent à la recherche d'une formule magique qui pourrait aider à repousser l'invasion allemande. Leur quête les mène à Londres, puis dans un monde animé peuplé de créatures fantastiques, avant de revenir dans la réalité pour une confrontation finale avec les forces nazies.
Le scénario, bien qu'ambitieux, souffre parfois de son rythme inégal. Les premières scènes sont charmantes et établissent bien l'univers, mais le film perd un peu de son élan au milieu, notamment lors de longues séquences musicales qui, bien que divertissantes, ralentissent l'action. Cependant, il faut reconnaître l'audace de mêler un conte pour enfants à un contexte de guerre, même si le traitement des nazis frôle parfois le ridicule.
Les personnages sont attachants, en particulier Eglantine Price. Son évolution d'une sorcière maladroite à une héroïne confiante est bien menée. Les enfants, bien que parfois relégués au second plan, apportent une touche d'innocence bienvenue. Le personnage de David Tomlinson, l'escroc au grand cœur, ajoute une dose d'humour adulte qui équilibre bien l'ensemble.
Le film aborde des thèmes comme le pouvoir de l'imagination, l'importance de croire en soi, et même, de manière surprenante, le pacifisme. Il y a une tentative louable de montrer que la magie et la créativité peuvent triompher de la violence, même si le message est parfois noyé dans le spectacle.
D'un point de vue technique, L'apprentie sorcière est un régal pour les yeux. Les effets spéciaux, bien que datés, restent impressionnants pour l'époque. La séquence du match de football animé est particulièrement mémorable, montrant la capacité de Disney à mêler habilement animation et prises de vue réelles. La direction artistique est somptueuse, recréant avec soin l'Angleterre des années 40 et un monde fantastique coloré.
Les performances sont globalement solides. Angela Lansbury est parfaite dans le rôle d'Eglantine, apportant une combinaison de sophistication britannique et de maladresse comique. David Tomlinson, qui avait brillé dans Mary Poppins, offre à nouveau une performance pleine d'entrain. Les enfants s'en sortent honorablement, même si leurs personnages manquent parfois de profondeur.
En conclusion, L'apprentie sorcière est un film charmant qui, malgré ses défauts, reste un divertissement familial solide. Il ne atteint peut-être pas les sommets de Mary Poppins, mais il a son propre charme. Les effets spéciaux, les performances et la musique en font une expérience agréable, même si le rythme inégal et certains choix scénaristiques discutables l'empêchent d'être un classique absolu.
Note : 7 / 10
L'histoire nous transporte en Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale. Eglantine Price, une apprentie sorcière interprétée par Lansbury, accueille trois enfants évacués de Londres. Ensemble, ils partent à la recherche d'une formule magique qui pourrait aider à repousser l'invasion allemande. Leur quête les mène à Londres, puis dans un monde animé peuplé de créatures fantastiques, avant de revenir dans la réalité pour une confrontation finale avec les forces nazies.
Le scénario, bien qu'ambitieux, souffre parfois de son rythme inégal. Les premières scènes sont charmantes et établissent bien l'univers, mais le film perd un peu de son élan au milieu, notamment lors de longues séquences musicales qui, bien que divertissantes, ralentissent l'action. Cependant, il faut reconnaître l'audace de mêler un conte pour enfants à un contexte de guerre, même si le traitement des nazis frôle parfois le ridicule.
Les personnages sont attachants, en particulier Eglantine Price. Son évolution d'une sorcière maladroite à une héroïne confiante est bien menée. Les enfants, bien que parfois relégués au second plan, apportent une touche d'innocence bienvenue. Le personnage de David Tomlinson, l'escroc au grand cœur, ajoute une dose d'humour adulte qui équilibre bien l'ensemble.
Le film aborde des thèmes comme le pouvoir de l'imagination, l'importance de croire en soi, et même, de manière surprenante, le pacifisme. Il y a une tentative louable de montrer que la magie et la créativité peuvent triompher de la violence, même si le message est parfois noyé dans le spectacle.
D'un point de vue technique, L'apprentie sorcière est un régal pour les yeux. Les effets spéciaux, bien que datés, restent impressionnants pour l'époque. La séquence du match de football animé est particulièrement mémorable, montrant la capacité de Disney à mêler habilement animation et prises de vue réelles. La direction artistique est somptueuse, recréant avec soin l'Angleterre des années 40 et un monde fantastique coloré.
Les performances sont globalement solides. Angela Lansbury est parfaite dans le rôle d'Eglantine, apportant une combinaison de sophistication britannique et de maladresse comique. David Tomlinson, qui avait brillé dans Mary Poppins, offre à nouveau une performance pleine d'entrain. Les enfants s'en sortent honorablement, même si leurs personnages manquent parfois de profondeur.
En conclusion, L'apprentie sorcière est un film charmant qui, malgré ses défauts, reste un divertissement familial solide. Il ne atteint peut-être pas les sommets de Mary Poppins, mais il a son propre charme. Les effets spéciaux, les performances et la musique en font une expérience agréable, même si le rythme inégal et certains choix scénaristiques discutables l'empêchent d'être un classique absolu.
Note : 7 / 10
Vu le 26 janvier 2013