Astérix et le chaudron
Le chef gaulois Moralélastix, cherchant à échapper aux impôts romains, confie son trésor au village d'Abraracourcix : un chaudron remplis de sesterces. Cependant, le chaudron est dérobé alors qu'Astérix en assure la garde. Responsable, Astérix doit le retrouver pour rétablir son honneur. Accompagné d'Obélix et Idéfix, il s'aventure à Condate (Rennes), bien décidé à gagner l'argent nécessaire.
Lorsqu'une série atteint son treizième volet, il est inévitable d'anticiper une certaine fatigue créative, déjà entamée avec Astérix aux Jeux Olympiques. Astérix et le chaudron ne fait malheureusement pas exception à cette règle.
Goscinny et Uderzo nous emmènent cette fois à Condate, où nos Gaulois préférés se lancent dans une quête d'argent aussi improbable que déconcertante. L'humour subtil qui caractérise la série semble s'effriter ici. Astérix, plutôt que de rivaliser d'ingéniosité, se trouve dans des situations maladroites, loin de l'image du Gaulois rusé que l'on aime.
L'aventure à Condate, bien que parsemée de tentatives hilarantes pour gagner de l'argent, semble stérile à la fin. Les multiples rebondissements n'aboutissent qu'à une conclusion décevante, laissant un sentiment d'inutilité planer sur l'ensemble de l'intrigue.
Voir Astérix rentrer bredouille, sans résoudre le problème initial, est déconcertant. On ressent un écart entre les attentes forgées par les épisodes précédents et la réalité de cette aventure. Tout ça pour ça, semble-t-on dire à la clôture de l'album, et c'est un constat décevant.
Certes, le talent graphique d'Uderzo reste indéniable, avec des illustrations toujours aussi riches et détaillées. Cependant, le scénario déçoit, oscillant entre des tentatives d'humour qui ne décollent pas et des rebondissements qui n'aboutissent qu'à une fin abrupte.
Astérix et le chaudron demeure un album à la qualité en dents de scie. On y trouve des éclats du génie habituel de la série, mais ils sont noyés dans une trame narrative décevante. Les aficionados d'Astérix pourraient bien considérer celui-ci comme un léger accroc dans la brillante saga gauloise.
Note : 4 / 10
Lorsqu'une série atteint son treizième volet, il est inévitable d'anticiper une certaine fatigue créative, déjà entamée avec Astérix aux Jeux Olympiques. Astérix et le chaudron ne fait malheureusement pas exception à cette règle.
Goscinny et Uderzo nous emmènent cette fois à Condate, où nos Gaulois préférés se lancent dans une quête d'argent aussi improbable que déconcertante. L'humour subtil qui caractérise la série semble s'effriter ici. Astérix, plutôt que de rivaliser d'ingéniosité, se trouve dans des situations maladroites, loin de l'image du Gaulois rusé que l'on aime.
L'aventure à Condate, bien que parsemée de tentatives hilarantes pour gagner de l'argent, semble stérile à la fin. Les multiples rebondissements n'aboutissent qu'à une conclusion décevante, laissant un sentiment d'inutilité planer sur l'ensemble de l'intrigue.
Voir Astérix rentrer bredouille, sans résoudre le problème initial, est déconcertant. On ressent un écart entre les attentes forgées par les épisodes précédents et la réalité de cette aventure. Tout ça pour ça, semble-t-on dire à la clôture de l'album, et c'est un constat décevant.
Certes, le talent graphique d'Uderzo reste indéniable, avec des illustrations toujours aussi riches et détaillées. Cependant, le scénario déçoit, oscillant entre des tentatives d'humour qui ne décollent pas et des rebondissements qui n'aboutissent qu'à une fin abrupte.
Astérix et le chaudron demeure un album à la qualité en dents de scie. On y trouve des éclats du génie habituel de la série, mais ils sont noyés dans une trame narrative décevante. Les aficionados d'Astérix pourraient bien considérer celui-ci comme un léger accroc dans la brillante saga gauloise.
Note : 4 / 10
Lu le 21 décembre 2023