Astérix et le griffon
Astérix et le griffon marque la première aventure d'Astérix sans Uderzo, avec Jean-Yves Ferri au scénario et Didier Conrad aux dessins. Cette fois, nos héros gaulois se lancent dans une quête pour contrecarrer les plans romains visant à capturer un griffon mythique. Alors, que vaut cet album dans la longue saga Astérix ?
L'histoire démarre à Rome, où Jules César — encore lui ! —, toujours avide de spectacles grandioses, décide d'envoyer une expédition à la recherche du griffon, un animal mythique. L'expédition est dirigée par Terrinconus, le géographe, et comprend une amazone sarmate nommée Kalachnikovna. Pendant ce temps, nos héros gaulois se retrouvent par hasard chez les Sarmates, alertés par le chaman Cékankondine d'une menace romaine pesant sur le griffon, considéré comme sacré par ce peuple.
Le scénario, annonçant une chasse au griffon, aurait pu sembler étranger à l'univers d'Astérix. Cependant, Ferri parvient à éviter les écueils attendus et propose une histoire intelligente et satisfaisante. On se retrouve dans une trame bien tissée, même si le début de l'album est un peu abrupt, manquant d'une introduction plus fluide.
Du côté des dessins, Conrad affûte son trait, mais sa tendance à la caricature (ratée) peut dérouter. La ressemblance des personnages en prend parfois un coup, et l'ensemble apparaît un peu maladroit. Néanmoins, quelques planches méritent le détour.
Quant au peuple des Sarmates (vers l'actuelle Ukraine), Ferri tente de les introduire dans l'univers Astérix, mais le manque de contexte rend difficile l'attachement au destin de ce peuple. Une meilleure mise en contexte aurait été appréciable.
En ce qui concerne les personnages principaux, Astérix, Obélix, et Idéfix continuent d'assurer, avec leur dynamique habituelle. Idéfix, en particulier, joue un rôle clé dans cette aventure.
En conclusion, Astérix et le griffon s'inscrit honorablement dans la lignée de la série. Les auteurs parviennent à livrer un récit divertissant avec quelques éléments mémorables. Si vous êtes un amateur de la saga, vous y trouverez votre compte malgré quelques petits hoquets en cours de route.
Note : 7 / 10
L'histoire démarre à Rome, où Jules César — encore lui ! —, toujours avide de spectacles grandioses, décide d'envoyer une expédition à la recherche du griffon, un animal mythique. L'expédition est dirigée par Terrinconus, le géographe, et comprend une amazone sarmate nommée Kalachnikovna. Pendant ce temps, nos héros gaulois se retrouvent par hasard chez les Sarmates, alertés par le chaman Cékankondine d'une menace romaine pesant sur le griffon, considéré comme sacré par ce peuple.
Le scénario, annonçant une chasse au griffon, aurait pu sembler étranger à l'univers d'Astérix. Cependant, Ferri parvient à éviter les écueils attendus et propose une histoire intelligente et satisfaisante. On se retrouve dans une trame bien tissée, même si le début de l'album est un peu abrupt, manquant d'une introduction plus fluide.
Du côté des dessins, Conrad affûte son trait, mais sa tendance à la caricature (ratée) peut dérouter. La ressemblance des personnages en prend parfois un coup, et l'ensemble apparaît un peu maladroit. Néanmoins, quelques planches méritent le détour.
Quant au peuple des Sarmates (vers l'actuelle Ukraine), Ferri tente de les introduire dans l'univers Astérix, mais le manque de contexte rend difficile l'attachement au destin de ce peuple. Une meilleure mise en contexte aurait été appréciable.
En ce qui concerne les personnages principaux, Astérix, Obélix, et Idéfix continuent d'assurer, avec leur dynamique habituelle. Idéfix, en particulier, joue un rôle clé dans cette aventure.
En conclusion, Astérix et le griffon s'inscrit honorablement dans la lignée de la série. Les auteurs parviennent à livrer un récit divertissant avec quelques éléments mémorables. Si vous êtes un amateur de la saga, vous y trouverez votre compte malgré quelques petits hoquets en cours de route.
Note : 7 / 10
Lu le 10 janvier 2024