Julien   Lepage

J.  Lepage
Astérix chez les Helvètes
René Goscinny et Albert Uderzo
1970

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Astérix chez les HelvètesÀ Condate (Rennes), le gouverneur Gracchus Garovirus, pris dans ses orgies romaines, empoisonne le contrôleur Claudius Malosinus pour dissimuler ses malversations fiscales. Malosinus, souffrant, fait appel au druide Panoramix pour le sauver. Or la potion nécessite une fleur rare : l'étoile d'argent, présente uniquement en Helvétie. Astérix et Obélix partent en quête de cette fleur, plus connue chez nous sous le nom d'edelweiss, tandis que Panoramix emmène Malosinus au village gaulois pour le protéger.

Astérix chez les Helvètes s'inscrit dans la lignée des albums qui emmènent nos héros gaulois à l'étranger. L'album, bien que ne révolutionnant pas la formule, maintient la qualité narrative et l'humour caractéristiques de la série. Les clichés sur les Helvètes sont présents, mais la plupart sont subtils, à l'exception de celui sur la fondue, un peu trop insistant.

L'album offre une bouffée d'air frais, semblable à l'air des montagnes helvétiques. Les péripéties des Gaulois, poursuivis par les Romains à travers les paysages suisses, offrent un divertissement constant. Le caractère d'Obélix, toujours prompt à l'excès, ajoute sa dose habituelle de comique, notamment lors de son épisode d'ivresse.

Cependant, le scénario suit une trame familière, et la récurrence du cliché sur la fondue peut sembler excessive. On aurait apprécié une plus grande diversité dans les stéréotypes suisses exploités. Malgré cela, l'épisode reste une lecture agréable, soutenue par le mélange unique d'aventure et d'humour qui définit la série.

Note : 7 / 10

Lu le 23 décembre 2023